Identité nationale…
Des supporters ont escaladé les murs du Capitole à Toulouse, pour hisser le drapeau algérien sur le bâtiment, emportant par la même occasion les drapeaux européen, français et occitan. Un premier bilan de la soirée faisait état d’une vingtaine de voitures brûlées et des containers incendiés. C'était mercredi.
Le GIEC aurait manipulé les données climatiques
Mince alors : le sacro-saint réchauffement climatique ne serait que du réchauffé ?
Addendum : Voir cette conférence de Vincent Courtillot, professeur de géophysique à l'université de Paris-Diderot
Graffitis sur l’église St Clément à Nantes
Voici quelques photos de l'église St Clément à Nantes, où la FSSP
exerce son ministère, ainsi que des inscriptions retrouvées ce matin sur les portes. Nous fêtons aujourd'hui la
présentation de la Ste Vierge au Temple.
Nous attendons la réaction des autorités, comme il se doit en pareille circonstance.
Un prêtre orthodoxe assassiné
Un prêtre orthodoxe, critique à l'égard de l'Islam, des sectes et des
milieux ultranationalistes, a été assassiné par balles jeudi dans son
église à Moscou. Il avait reçu à plusieurs reprises des menaces de mort. Il était
critiqué par des organisations musulmanes russes pour ses commentaires
sur l'Islam. Il aidait aussi les victimes de sectes et mouvements
occultes. Il critiquait par ailleurs les mouvements ultrapatriotiques et
les admirateurs de Staline.
24.422,80 euros par mois
C'est le salaire du président du Conseil européen, que certains appellent déjà le président de l'UE. Il devrait aussi percevoir une indemnité d’installation égale à deux mois de traitement, une indemnité de résidence (15 % du salaire de base) et une indemnité mensuelle de représentation de 1418,07 euros. Soit au final 29.504,29 euros par mois.
Leur identité nationale n’est pas la notre
C'est ce que pense Denis Sureau, dans l'Homme Nouveau du 21 novembre :
"prenons le problème au sérieux : quelle est l’identité de la France ? À cette question, l’écrivain Max Gallo a répondu en publiant une tribune sur «Les dix points cardinaux de l’identité française» (Le Figaro, 30 octobre). Les voici : le droit du sol, l’égalité, l’État, la citoyenneté, l’école, la laïcité, l’éclatement, la langue française, l’égalité des femmes et l’universalisme. Si c’est cela la France, je vois mal comment un chrétien peut se dire français. Car ce que propose Max Gallo n’est jamais qu’une nouvelle expression de l’idéologie patriotique révolutionnaire que l’historien Jean de Viguerie opposa, dans son essai mémorable sur Les deux patries, à la patrie véritable, la terre des pères, le pays de la naissance et de l’éducation, notre France.
C’est pourquoi les dix points de l’académicien n’ont rien de spécifiquement français : ils correspondent à peu près aux ingrédients de la modernité politique que l’on retrouve, à quelques variantes près, dans toutes les nations occidentales. «La France, écrit Max Gallo, n’existe que par un choix politique.» Nous sommes bien en présence d’une conception idéologique qui n’a que peu de chose à voir avec l’attachement profond à la douce France. L’invention de la nation telle que l’entendent Max Gallo et bien d’autres, est un phénomène historique récent, dont les éléments principaux se sont cristallisés au XIXe siècle. Comme l’a montré Benedict Anderson, c’est alors que la nation a remplacé l’Église dans son rôle d’institution culturelle centrale chargée des questions liées à la mort. L’Imaginaire national, pour reprendre le titre de l’essai de cet historien, s’est ainsi substitué au christianisme. Le culte de la nation française n’est apparu pleinement qu’à la Révolution, et c’est au siècle suivant que furent développés tous les rituels qui l’entretiennent et qui incitèrent les citoyens à tuer et à mourir pour elle."
Ce même numéro consacre, sans langue de bois, son dossier à la burqa.
ObamaCare : le Sénat réintroduit le financement de l’avortement
Dévoilée hier, la version sénatoriale de l’ObamaCare n’a pas repris l’amendement Stupak/Pitts (un Démocrate et un Républicain, tous les deux pro Vie) qui avait été voté dans le projet de loi de la Chambre des Représentants, permettant à la loi d’être adoptée à une très étroite majorité (trois voix). Le nouveau projet y a substitué son exact opposé. L’épais projet de 2 074 pages réintroduit subrepticement le financement par les impôts des contribuables du remboursement de l’avortement. Le projet de loi du Sénat autorise explicitement le ministre de la Santé fédéral à exiger la couverture de tout avortement dans le plan de couverture et de remboursement.
En outre, on a aussi découvert que ce plan était muet sur l’interdiction jusque-là faite aux dispensaires scolaires d’orienter des mineures vers des cliniques d’avortement ou d’organiser, sans le consentement parental, le franchissement de frontières d’État pour des mineures voulant se faire avorter hors de leur État.
Déjà, plus de 125 dirigeants catholiques (dont 14 cardinaux, archevêques et évêques), évangéliques et orthodoxes ont signé et rendu public aujourd’hui à midi une longue déclaration en défense du caractère sacré de la vie, du mariage traditionnel et de la liberté des religions – entendue au sens de la Constitution américaine.
On peut y lire notamment ce qui suit :
"Nous ne nous soumettrons pas à tout décret qui prétendrait obliger nos institutions à participer à l’avortement, à la recherche qui détruit l’embryon, au suicide assisté, à l’euthanasie ou à tout autre action s’attaquant à la vie. Nous ne nous inclinerons pas davantage à toute règle qui prétendrait nous contraindre à bénir des partenariats sexuellement immoraux, à les considérer comme un mariage ou tout équivalent, ou à nous retenir de proclamer la vérité, telle que nous la connaissons, sur ce qui est moral ou immoral, sur le mariage et la famille."
Le président du Conseil européen est le Belge Herman Van Rompuy
Van Rompuy déclarait en décembre 2004 :
"La Turquie ne fait pas partie de l'Europe et ne fera jamais partie de l'Europe… Un élargissement de l'UE pour inclure la Turquie ne peut pas être considéré comme une simple extension comme dans le passé. Les valeurs universelles qui sont en vigueur en Europe, et qui sont aussi des valeurs fondamentales du christianisme, perdront de leur force avec l'entrée d'un grand pays islamique comme la Turquie."
Le débat sur l’identité nationale : un piège ?
De Jean Madiran, dans Présent :
"Avocat, Eric Delcroix est probablement, depuis la mort de
Georges-Paul Wagner, l’homme de terrain ayant l’expérience la plus
ancienne et la plus étendue en matière de répression judiciaire des
opinions décrétées interdites par l’application extensive de l’axiome
d’origine communiste : « ce n’est pas une opinion, c’est un délit ». Il vient dans Rivarol de lancer l’avertissement : le débat officiel sur l’identité nationale est un piège.Il
y a déjà, c’est sûr, quelque bizarrerie suspecte dans le fait qu’un
débat intellectuel, supposé de nature philosophique et morale, soit
impérieusement lancé par le pouvoir exécutif… et encadré par les
préfets ! Mais ce n’est pas tout.Eric Delcroix rappelle qu’en 2004, sur le même sujet, un article de Jean Raspail dans Le Figaro entraîna des poursuites contre lui, contre le directeur du Figaro et contre Camille-Marie Galic qui en avait reproduit quelques passages dans Rivarol.
La condamnation ne fut évitée que par une erreur dans la procédure de
la citation à comparaître. L’article incriminé défendait le « droit du
sang », c’est-à-dire la filiation, contre l’artificiel « droit du
sol ».D’où l’avertissement : « Nos voix ne seraient
vraiment entendues, notées, enregistrées… que par les parquets et les
associations raciopudibondes délatrices (…). Pour les fidèles de la loi
du sang, il n’y a pas de participation possible à un pareil débat : la
loi et les juges nous l’interdisent. » […]Mardi soir j’ai vu et entendu sur le petit écran Hubert Védrine déclarer joliment : entre ce qu’il est interdit de dire et ce qu’il est obligatoire de dire, le petit espace de liberté
se rétrécit constamment. Il ne paraissait pas bien compris par ses
interlocuteurs, ils lui ont demandé qui donc rétrécit le petit espace ?
Il a répondu que c’est « on », c’est-à-dire « nous tous » : en somme
nos mentalités devenues médiatiquement moutonnières ?"
Chasse aux trisomiques : la Fondation Lejeune réagit
Suite à l'avis eugéniste du CCNE, la fondation dont le but est la recherche sur la trisomie 21 s'indigne :
"Quatre mois seulement après les arrêtés du ministre de la santé ayant fait passer le
dépistage anténatal de la trisomie 21 du deuxième au premier trimestre, la
Fondation Jérôme Lejeune dénonce une étape supplémentaire qui confirme
la volonté d’éradiquer le plus tôt possible tout être humain atteint de
trisomie 21 et renforcera l’eugénisme.
50 ans après la révolution scientifique et humaniste de la découverte de la cause de
la trisomie 21 par le chercheur français Jérôme Lejeune, le symbole est lourd de
sens.
- Les chiffres sont significatifs : en France en 2009, 96 % des foetus détectés
trisomiques pendant la grossesse sont éliminés avant la naissance.- Des voix autorisées comme Didier Sicard, ancien président du CCNE, Jean-
François Mattéi, ancien ministre de la santé, ont tiré la sonnette d’alarme face
aux graves dérives eugéniques du dispositif de dépistage des foetus
trisomiques en France, constat inscrit dans un rapport institutionnel
préparatoire à la révision de la loi de bioéthique (étude du Conseil d’Etat 6
mai 2009).- Dans les contributions aux Etats Généraux de la bioéthique au printemps
dernier, les citoyens ont marqué une contestation quasi unanime de
l’eugénisme visant les enfants trisomiques.C’est pourquoi à la veille de la révision de la loi de bioéthique, la Fondation Jérôme
Lejeune interpelle solennellement la représentation nationale : 13 ans après
l’installation d’un dispositif de dépistage systématique des enfants trisomiques, et le constat qu’il a entraîné un eugénisme radical, les citoyens ne pourront se
contenter de bons sentiments sur la nécessité d’accueillir et insérer les personnes
handicapées dans notre société.
Il sera demandé aux représentants de la nation cohérence et courage et à l’Etat de
prendre des mesures fortes et concrètes, sauf à entériner le choix collectif de
l’éradication des enfants trisomiques.
Compte-rendu du débat sur l’euthanasie : parallèle avec l’avortement
Le débat qui s'est déroulé aujourd'hui à l'Assemblée nationale est en ligne. On y trouve quelques perles :
"Jean Leonetti :Cette proposition est en rupture avec une pratique médicale. Vous
pourriez me répondre que c’est une vision archaïque des choses et que
la médecine doit s’adapter. Mais la médecine est faite pour soigner,
guérir, soulager, consoler, accompagner : elle n’est pas faite pour
tuer.M. Jacques Desallangre (gauche) : Et l’avortement ? […]
Mme Marie-Odile Bouillé (socialiste) : Je suis frappée de voir combien les arguments avancés aujourd’hui par
certains contre l’aide à mourir ressemblent à s’y méprendre aux
arguments donnés par d’autres, en leur temps, contre la loi sur
l’avortement (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR) : la sacralité de la vie, l’interdit du meurtre, la dignité humain […] Pas plus que la loi sur l’avortement, cette proposition de loi ne remet
en cause les fondements républicains de notre démocratie. Bien au
contraire, elle vise à donner un cadre légal à des pratiques que de
nombreux soignants avouent connaître et que les tribunaux jugent
parfois avec bienveillance."
Plus une femme a d’enfants, moins elle travaille
Et il a fallu un rapport de l'Insee pour découvrir cela.
A ceci près qu'une mère s'occupant de ses enfants travaille pour le bien commun. Mais cela, les études statistiques ne l'ont pas encore compris.
Ouverture dominicale : la fuite en avant
Selon une étude présentée jeudi par le
ministre du Travail Xavier Darcos, le gouvernement préconise une extension des zones
touristiques à Paris qui permettrait à plus de 10.000 magasins, contre
500 aujourd'hui, d'ouvrir le dimanche. Par cette initiative, le gouvernement
entend contourner la propre loi qu'il a fait voter et qui donne la décision à la mairie et au préfet.
Ceux qui ont voté la loi précédente, qui ne s'était pas jouée de beaucoup, peuvent se mordre les doigts.
Humour noir
… mais terriblement d'actualité, que ce communiqué de Jean-Marie Le Pen :
"La contribution, d'un enthousiasme débridé, qu'apportent ces jours-ci des milliers de jeunes au débat sur l'identité nationale, dans les rues de nombreuses villes de France, mérite d'être prise en considération. Ces jeunes gens revendiquent avec fougue leur identité nationale. Les pouvoirs publics doivent satisfaire cette revendication, en leur permettant d'abandonner l'identité française qui leur a été imposée contre leur gré et en les aidant à s'installer dans le pays qui correspond à leur drapeau."
La distribution de préservatifs est généralisée dans les lycées
C'est ce que déclare Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour se défendre contre Ségolène Royal, qui voulait distribuer des chèques-contraception.
Quant au recteur d e Poitiers, il estime que "Certains parents pourraient se retourner contre l'éducation nationale", si les désirs (de non-avenir) de Ségolène Royal étaient exécutés.
Les parents ne pourraient-ils pas se retourner contre l'Education nationale, qui encourage la débauche de leurs enfants sans leur avis ?
La chasse aux courriels
Entendu dans le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie de ce matin (que vous pouvez écouter en cliquant en haut à gauche) :
Richard Prasquier, l'actuel président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a été reçu par le Premier Ministre François Fillon. Le président du CRIF demande au gouvernement de s'octroyer la possibilité de censurer les courriers électroniques pour lutter contre l' "antisémitisme". Lors du diner annuel de l'association, Monsieur Fillon avait en 2008 annoncé une accentuation du contrôle idéologique de l'internet français pour lutter contre l'antisémitisme.
François Bayrou confirme son soutien aux homosexuels pour le droit à l’adoption
Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou, en totale contradiction avec l'enseignement de l'Eglise catholique, vient à nouveau de confirmer son soutien aux homosexuels pour obtenir le droit d'adopter :
"Les sociétés évoluent et les gens aussi comme mon regard sur la reconnaissance du droit des homosexuels à vivre une vie de couple reconnue devant la loi. Je trouve qu'il faut avoir une approche positive de ce point de vue là (…) En France, les célibataires ont le droit d'adopter. Si les célibataires ont le droit d'adopter, je ne reconnais pas aux pouvoirs publics la faculté d'aller scruter dans leur vie personnelle (…) la vie intime de quelqu'un ne regarde pas l'Etat, donc je suis contre cette discrimination. Lorsque deux personnes vivant en couple élèvent un enfant ensemble, il faut que soit reconnu un lien entre ces deux personnes et l'enfant"
Mais François Bayrou sait-il seulement comment se passe une procédure d'adoption ? Pour adopter, il faut obtenir un agrément du Conseil Général. Et cet agrément n'est accordé qu'après une enquête sociale et psychologique. Les pouvoirs publics vont donc, par le biais d'une assistante sociale et d'une psychologue, "scruter" dans "la vie personnelle" et "intime" des candidats à l'adoption…
Faudra-t-il, au nom de la non discrimination, également accorder des agréments d'adoption aux fous, aux violents, aux alcooliques, aux instables, aux pervers ?
On savait depuis longtemps que François Bayrou avait égaré son catéchisme de l'Eglise catholique. Il semble désormais avoir perdu la raison par excès de démagogie…
63 personnes en garde à vue
Rien qu'à Paris, suite à la victoire de l'Algérie. De nombreux incidents ont eu lieu dans d'autres villes de France (Roubaix).
Gaston d’Orléans est né ce matin
La princesse Philomena d’Orléans (mariée au Prince Jean) a mis au monde ce matin un petit garçon qui a reçu un prénom célèbre chez les Orléans, Gaston.
Débat sur l’euthanasie à l’Assemblée : c’est aujourd’hui
Véronique Besse, député MPF, va intervenir dans quelques instants dans l'hémicycle. Elle va notamment déclarer :
"[P]ermettez-moi de le dire, l’appellation même de cette proposition de loi est parfaitement cynique. En réalité, le débat est doublement tronqué dès le départ : · Il l’est tout d’abord sur les termes. Certains parlent de « finir sa vie dans la dignité ». D’autres parlent de « suicide assisté ». D’autres encore « d’aide active à mourir ». D’autres enfin, comme c’est le cas dans l’avant dernier article de cette proposition de loi, « d’euthanasie ». […]
Deuxième point : le débat est tronqué sur la dignité humaine. Et c’est bien là le fond du sujet. En conjuguant les termes de dignité et d’euthanasie, c’est une conception bien basse de l’être humain qui est ici défendue. Notre dignité et l’usage de notre liberté nous imposent au contraire de prendre en charge les patients qui souffrent pour qu’ils n’en viennent pas à souhaiter mourir. C’est cela que nous dicte la dignité de l’être humain. C’est cela qui nous distingue de l'espèce animale. Mettre fin à la vie d’une personne souffrante a toujours été la limite éthique que les civilisations occidentales se sont interdites de franchir. C’est d’ailleurs toujours interdit en temps de guerre. Devons-nous aujourd’hui l’autoriser en temps de paix ? […]
En réalité, accepter de bafouer ainsi la dignité humaine serait un triple échec : – Ce serait d’abord un échec législatif La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie a été unanimement votée. […] Ce serait ensuite un échec médical La recherche médicale avance. Elle a besoin d’être soutenue et encouragée. Nous devons proposer aux malades non pas une solution pour mourir mais des remèdes pour guérir ! […] Ce serait enfin un échec social Accepter l’euthanasie, cela reviendrait à consacrer au rang de valeur suprême l’individualisme dont notre société souffre tant. Cela signifierait prendre acte que notre société est incapable de se mobiliser pour accompagner les malades jusqu’à leur mort naturelle. Ce serait surtout injuste pour toutes les associations et les milliers de bénévoles qui soutiennent au quotidien les malades et qui ont besoin que les pouvoirs publics les accompagnent. […]
L’acharnement thérapeutique n’est pas une solution. L’euthanasie non plus. En demandant à la représentation nationale de débattre sur cette proposition de loi, on ne fait qu’instrumentaliser des drames humains, qu’instrumentaliser les milliers de malades qui sont attachés à la vie. On se sert d’eux pour franchir de nouvelles portes parmi lesquelles un nouveau droit pour eux, celui de mourir à la demande. Ce n’est pas ce que les Français attendent des élus de la République. Ce n’est certainement pas une proposition responsable. Ni sur le fond, ni sur la forme."
Malus automobile : les familles oubliées
Les AFC indiquent :
"Votée avec la loi de finances pour 2009, la prise en compte de la
taille de la famille dans le calcul du "malus automobile" n'est
toujours pas entrée en vigueur et les familles nombreuses ne peuvent
pas encore en obtenir le remboursement. Si le décret d'application est
bien paru au Journal Officiel en juin 2009, la circulaire d'application
n'a toujours pas été signée.La CNAFC a écrit, début octobre, à
Monsieur Eric Woerth, ministre du Budget, et à Madame Nadine Morano,
secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, pour
attirer leur attention sur cette situation et leur rappeler que cette
mesure est attendue par les familles concernées avec impatience, et ce
encore plus dans le contexte économique actuel."
La souveraineté de l’UE
Lu dans Daoudal Hebdo :
"La Commission européenne a publié le
11 novembre un livre vert sur la prétendue
« initiative citoyenne » prévue par le
traité de Lisbonne.
Elle «se réjouit» de cette nouvelle disposition
qui «permettra aux citoyens de
mieux faire entendre leur voix en leur donnant
le droit de s’adresser directement à la
Commission».
C’est, dit-elle, l’une des «innovations
majeures» du traité de Lisbonne, qui
cherche à «renforcer le tissu démocratique
de l’Union» (sic) […]Le 7mai, [le Parlement européen] a voté une résolution sur
«la mise en oeuvre de l’initiative citoyenne». Un long texte, comme
d’habitude, comportant pas moins de 30
considérants, où l’on relève cette affirmation:
«De ce fait, les citoyens joueront un
rôle direct dans l'exercice de la souveraineté
de l'Union européenne,
puisqu'ils seront pour la première fois
directement impliqués dans le lancement
de propositions législatives européennes,
sur le même plan que le
Conseil et le Parlement.»
On passera sur la bonne blague des citoyens
qui vont être «sur le même plan»
que le Conseil et le Parlement. Ce qui
frappe est l’expression «souveraineté de
l’Union européenne». Il n’y a plus de souveraineté
des États. Il n’y a plus qu’une
«souveraineté de l’Union européenne».
C’est au détour d’une phrase, sans explication,
comme si c’était une évidence."
Yves Daoudal décrypte ensuite les moult conditions posées par la Commission pour permettre une initiative citoyenne. Et là, vous vous en doutez, on s'aperçoit que tout cela n'est qu'une vaste fumisterie
Belles déclarations, mais pour quelles actions ?
Déclarations de Xavier Bertrand, le patron de l'UMP (après Nicolas Sarkozy) :
"Ma famille politique est opposée à l’adoption par les couples homosexuels. La loi ne le permet pas et je ne vois pas pourquoi il faudrait la changer. Dans ce cas précis, le conseil général du Jura a été condamné car il n’est pas possible de ne pas donner l’agrément à quelqu’un en raison de son orientation sexuelle. Mais ce ne doit pas être un jugement de nature à faire jurisprudence. Je ne suis pas favorable non plus au mariage homosexuel car, ensuite, se pose précisément la question de la filiation ou de l’adoption par les couples homosexuels. J’estime qu’il est important de poser des repères.
[…]
La question de l’adoption pour un célibataire a toujours été conçue comme une voie d’exception. On doit rester dans ce cadre-là. Je le répète : je crois qu’il faut des repères dans la famille, en l’occurrence un père et une mère. Nadine Morano a toujours été constante dans ses positions ; je n’ai pas les mêmes convictions qu’elle.
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[…] On parle beaucoup aujourd’hui du droit à l’enfant. Pour moi, ce qui prime avant tout, ce sont les droits de l’enfant. En l’occurrence, le droit à bénéficier de repères stables.
[…] La cohérence et la stabilité ne sont pas des valeurs passéistes. Certes la société évolue, les contours de la famille, notamment monoparentale, se dessinent autrement… Mais ce n’est pas pour cela qu’on ne peut pas vouloir conserver des références stables. Ce qui n’est pas incompatible avec une approche moderne de la société. Avec la crise, la famille est plus que jamais un refuge et un pôle de stabilité et de sérénité.
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La politique familiale est-elle une priorité de Nicolas Sarkozy ?
Oui. C’est une des valeurs essentielles de notre famille politique [Pourtant la famille n'a pas de ministère à part entière]. Et la fidélité à nos valeurs est un fil conducteur du quinquennat. Plusieurs sujets nous tiennent à cœur, notamment celui de la place de la femme dans la société. À ce titre, il est indispensable de préserver les avantages accordés aux mères de famille en matière de retraite.
"
Pourtant, l'UMP ne veut pas supprimer le Pacs, veut instaurer un statut pour un tiers parent, instaure la propagande homosexuelle dans les lycées, veut faciliter le divorce, libéralise le travail dominical, ne lutte pas contre l'avortement, veut forcer les femmes à travailler plutôt que de leur laisser la possibilité de s'occuper à plein temps de leurs enfants… toutes mesures qui n'aident pas la famille. Il y a des élections dans l'air.
L’Algérie a battu l’Egypte
Et c'est en France que les Algériens s'expriment… En direct de Fdesouche : une vision de la France d'aujourd'hui.