Le palmarès des prénoms…
Le palmarès des prénoms donnés aux bébés de 2005 pour le département de la Seine-Saint-Denis fait arriver en tête Mohammed pour les garçons et Inès pour les filles. Il s’agit bien dans les 2 cas de prénoms donnés à leurs enfants par des familles originaires du Maghreb.
À l’échelle du pays tout entier, Mohammed arrive largement en tête des choix de prénom arabe pour les garçons, suivi par Mehdi, Sofiane, Karim, Samir, Yassine, Youssef… Pour les filles, on trouve, par ordre décroissant de fréquence : Sarah, Inès, Sabrina, Sonia, Anissa, Nadia, Leila, Myriam…
Inès correspond à la forme portugaise et espagnole d’Agnès. Mais ce prénom est également très donné dans les familles originaires du Maghreb parce qu’il correspond à la transcription phonétique du prénom de langue arabe Înâs, qui signifie "bienveillance, caresse, compagne". Sonia, qui est la forme slave du prénom Sophie, est prise souvent comme transcription du prénom arabe Saniyya, signifiant "élevée, haute, sublime". Nadia est à la fois un prénom d’origine slave (diminutif de Nadège) et la transcription dans notre alphabet d’un prénom arabe qui signifie "généreuse". Sabrina évoque le mot arabe Sabria qui signifie "patience" mais est aussi un prénom celtique revenu en France dans les années 1960 via l’Amérique.
Affaire Abdul Rahman : les musulmans veulent sa peau
Des centaines d’Afghans manifestent dans le nord du pays contre la décision du gouvernement de libérer Abdul Rahman. Quelque 700 religieux et des fidèle se sont rassemblés dans le centre de Mazar-e-Sharif aux cris de "Mort à Bush" et d’autres slogans anti-occidentaux, au lendemain de l’annonce par le tribunal de l’abandon pour absence de preuves des poursuites pesant sur Abdul Rahman.
Nos chers musulmans ‘modérés’ de France se font toujours entendre par leur silence sur cette affaire. Silence coupable…
“Les Français sont racistes”
Et maintenant l’ONU s’en mêle. Ou plutôt un rapporteur spécial d’une Commission moribonde. Bientôt les casques bleus ?
Comparutions immédiates samedi
… à la suite des violences de jeudi : quelques (courtes) peines de prison ferme.
L’EHESS et le paysage urbain
L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales devait tenir vendredi un colloque sur le "paysage urbain", prévu de longue date. On ne sait s’il a eu lieu, vu la mésaventure récente (audio) qu’a connu l’établissement. Si oui, ces photos de ses bâtiments auront pu être un bon point de départ pour les réflexions…
“Du shit, de la bière, un salaire !”
C’est ce que revendiquait la Brigade de l’Argent des Français au coeur d’une manifestation anti-CPE. Cela qui nous vaut cette vidéo très réjouissante – pour peu que, comme moi, vous goûtiez l’humour de ces sympathiques (et courageux) provocateurs.
Manifestation de l’Hôtel de Ville : premier compte-rendu
Sur le site "SOS Facs bloquées":
A l’appel des associations Liberté Chérie et
et de notre collectif SOS facs bloquées parmi d’autres, de nombreux étudiants étaient présents mais également de nombreux parents. La presse était aussi au rendez-vous. L’originalité de cette manifestation est sans aucun doute le défilé autour de la place de tous les collectifs et associations. La motivation était là. Le ciel était avec nous. Le mouvement anti blocage se fait de plus en plus entendre grâce à vous. Un nouveau rassemblement est déjà prévu: dimanche prochain à la même heure, au même lieu. Mais cette fois-ci le projet est de descendre la rue de Rivoli. Venez-nombreux! Toutes les générations doivent être représentées! Le mouvement anti blocage est en train de monter en créneau!
Premières photos ici.
Add. 20h : sur le Fil CPE :
Paris Plusieurs centaines de personnes, 3.000 selon les organisateurs, manifestent sur le parvis de l’Hôtel de ville contre le blocage des facultés par des étudiants anti-CPE.
AFP :
Plusieurs centaines de personnes, des étudiants en majorité, ont manifesté dimanche après-midi sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris à l’appel d’un collectif d’associations contre le blocage des facultés par des étudiants anti-CPE, a constaté une journaliste de l’AFP.
Réunis à l’appel des associations Liberté Chérie, Stop blocage, SOS facs bloquées, Halte au blocage et SOS éducation, les manifestants –3.000 selon les organisateurs, un millier selon la police– réclamaient "la réouverture des facs et le droit d’étudier".
Tiens, l’AFP ne met plus en avant les chiffres des organisateurs ?
Abdul Rahman : un test pour l’Occident
Mark Steyn évoque le cas Abdul Rahman, et l’hypothèse qu’il soit déclaré fou pour éviter aux autorités afghanes l’indignation de l’Occident s’il était condamné à mort.
Mais ce compromis "modéré" est rejeté par des théologiens parmi les plus importants. Abdul Raoulf, membre du Conseil Afghan des Oulémas, la principal instance musulmane du pays, a déclaré : "Nous n’autoriserons pas que Dieu soit humilié. […] Coupez-lui la tête ! Nous appellerons les gens à le démembrer et qu’il n’en reste rien." Inutile de dire que l’Imam Raoulf est l’un des principaux religieux "modérés" du pays. […]
A un moment où à un autre, il faut que nous nous expliquions frontalement avec une culture où ce ne sont pas seulement des foules dans la rue, mais jusqu’aux plus hauts juges et lettrés, qui s’expriment comme des foldingos. Abdul Rahman symbolise la question centrale de cette lutte : si l’Islam est une religion à laquelle on peut se convertir, mais qu’on ne peut pas quitter, alors il est à terme une menace pour toute personne libre sur la planète. […]
Les troupes occidentales en Afghanistan pourront-elles laisser tuer Abdul Rahman sous leur nez ?
A une époque où nous avions davantage confiance en notre culture, les Britanniques en Inde devaient faire face à la pratique du sâti – cette tradition qui consistait à brûler des veuves sur le bûcher funéraire de leur mari. Le Général Sir Charles Napier était d’un multiculturalisme parfait :
"Vous dites que c’est votre coutume de brûler les veuves. Très bien. Nous aussi nous avons une coutume : quand des hommes brûlent une femme vivante, nous attachons une corde autour de leur cou, et nous les pendons. Construisez donc votre bûcher funéraire; à côté, mes charpentiers construiront une potence. Vous pourrez suivre votre coutume. Et après, nous suivrons la nôtre."
Le Pape et les chrétiens persécutés
Aujourd’hui, place Saint-Pierre, Benoît XVI a évoqué les chrétiens persécutés pour leur foi :
"Mes pensées se tournent en particulier vers ces communautés qui vivent dans des pays où il y a une absence de liberté religieuse, où malgré des affirmations sur le papier, elles sont en vérité sujettes à de nombreuses restrictions".
On apprend par ailleurs que l’Afghan Abdul Rahman ne devrait finalement pas être jugé pour apostasie, par manque de preuves… Les médecins l’examineront lundi et feront un rapport.
CPE et crise de la famille
Christian Combaz lit dans la crise du CPE les conséquences de la décomposition de la famille. Les manifestations trahiraient une crainte majeure de la jeunesse des classes moyennes : "celle de ne pas trouver sa place dans le regard et dans l’amour d’autrui."
On la décèle dans toutes les interviews : les jeunes face au CPE n’envisagent jamais l’hypothèse où leur futur patron serait convaincu de leurs mérites. Ils sont plutôt accablés par la crainte d’être mal aimés. Osons ajouter : comme ils l’ont été en famille à cause de l’égoïsme parental, de la dérive matérialiste du corps social entier, des divorces, de l’amoindrissement de la figure du père […].
Un débat sur i-Télévision réunissait récemment, à ce propos, des commentateurs d’horizons divers. […] Une idée a été proférée ce jour-là par l’un des participants : certains jeunes de milieu modeste, très éloignés des protestataires bacheliers, verraient dans la réforme de l’embauche une occasion de faire leurs preuves. Les autres, les enfants de la petite bourgeoisie vindicative, ceux qui font la loi chez eux depuis la maternelle, se méfient de tout système d’évaluation parce qu’il risque de malmener leur amour-propre.
Mgr Vingt-Trois : dépasser le CPE
L’archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois a appelé aujourd’hui les étudiants en pèlerinage à Chartres à ne pas se contenter du "petit bonheur mesurable par les sécurités du contrat social" :
"Je ne sais pas si le CPE est le meilleur ou le pire moyen pour vous aider à entrer dans la vie active des entreprises". Mais les étudiants chrétiens doivent dépasser "le bonheur d’un CDI ou d’une profession protégée" pour atteindre "le bonheur réel et profond qui donne la joie d’être au monde et de vivre".
Par ailleurs, Mgr Vingt-Trois a dénoncé :
"l’intimidation, le vote forcé, les décisions enlevées à l’arraché, la destruction des outils intellectuels, livres et instruments de travail". "Quand on me dit que les A.G. sont manipulées et les décisions arrachées par des minorités d’influence, je me demande si on n’abandonne pas le terrain en laissant dépérir les organisations démocratiques". "Notre démocratie devrait avoir honte de voir resurgir en son sein les fantômes des totalitarismes."
Dantec et les anti-CPE :
Le regard au vitriol de Maurice Dantec sur les manifestants :
"Ce qui est clair, dans tous les cas, c’est qu’entre 1968 et 2006, le gauchisme a perdu tout ce qui, à la limite, pouvait représenter une alternative crédible à la bourgeoisie. Devenu simple pose "culturelle", sorte de sous-esthétique pour légume post-mitterrandien, il ne peut même plus être considéré comme une idéologie, un "dogme". Il n’est rien d’autre que l’avant-garde de la décomposition française, et il nous le démontre désormais à chaque "manifestation". Incapables d’assurer leur propre autodéfense, ces tristes zombies de l’anarcho-trotskisme doivent faire se retourner dans leur tombes leurs vaillants ancêtres de la Guerre d’Espagne qui, eux, quelque furent leurs crimes, eurent en tout cas le cran d’affronter l’ennemi.
Bovidés de l’écologisme, troupeaux de l’avant-gardisme subventionné, membres agréés des sectes anti-racistes, prosélytes de la "tolérance", surtout vis-à-vis de l’intolérable, propagandistes des nihilismes socialistes, défenseurs des poseurs de bombe, nos pro-arabes de service sont désormais confrontés à leurs "alliés de classe".Très honnêtement, il serait temps de proposer un mot d’ordre de grève générale à la Police Nationale qui ne fait qu’entraver la liberté d’expression et de réunion de toute cette belle jeunesse, que le monde entier nous envie."
Présent sur internet : un numéro gratuit
Une occasion de découvrir le quotidien catholique sur internet : son numéro de ce week-end est accessible gratuitement (pdf). Au sommaire : l’éditorial de Jean Madiran, le CPE, le prix Lyssenko remis par le club de l’Horloge, l’affaire des chapelles bretonnes et de l’AGRIF, la dernière interview qu’a accordée Vladimir Volkoff avant sa mort etc… (s’abonner à la version électronique).
(Rappel) Manifestation anti-chienlit à l’Hôtel de Ville
Demain à 15 heures, à l’Hôtel de Ville de Paris, à l’appel de Liberté chérie, SOS Education et des collectifs d’étudiants anti–blocage. Avec un message qui, au-delà du blocage des universités, s’oppose aux grèves de mardi (mais apparemment pas aux points d’exclamation…) :
"Voilà des semaines et des semaines que l’Education Nationale et les Universités que nous finançons tous par nos impôts sont bloquées par des jeunes manipulés !
"Et voilà maintenant la SNCF, la RATP et La Poste qui décident un blocage général le 28 mars alors que ceux-ci ne sont pas concernés par le CPE ! On croit rêver !
"C’est le moment de montrer aux syndicats que nous refusons la paralysie générale avant que ceux-ci l’instaurent ! C’est le moment de faire entendre notre voix ! "
Attention ! Ne vous laissez pas surprendre ! Cette nuit on passe à l’heure d’été !
Abdul Rahman : Fillon veut “empêcher cela”
L’ancien ministre s’est exprimé sur son blog (Via Patrice de Plunkett) :
"Abdul Rahman risque la peine de mort parce qu’il s’est converti au christianisme il y a quinze ans.
Cette actualité qui semble venir d’un autre age est celle d’un pays "libéré" par les Etats Unis et une coalition à laquelle nous participons sous l’égide des Nations Unies!
[…] Nous devons empêcher cela ou bien il nous faudra quitter l’Afghanistan."
Mouvement anti-CPE : rancoeurs envers la CGT
Certains activistes en veulent beaucoup au service d’ordre de la CGT, soupçonné d’avoir orchestré l’autodestruction de la manifestation de jeudi aux Invalides.
Une rancoeur qui remonte loin : les trotskystes et anarchistes n’ont jamais pardonné à la CGT d’avoir sapé leur "révolution" en mai 1968.
Saint-Denis en état de siège
A lire ce récit du saccage dans le centre-ville de Saint-Denis, hier, brièvement mentionné hier. Extraits :
"Pendant que les uns cassaient les vitres avec des pierres et volaient des bijoux, les autres nous ont pris la caisse en nous menaçant. (…) C’était effrayant, bien pire qu’un braquage."
(…) De 9 heures à midi, entre 100 et 150 jeunes ont semé la terreur dans un centre-ville en état de siège, fermé aux voitures par les forces de l’ordre. (…) Policiers et CRS (…) ont interpellé 3 mineurs dont 2 ont été déférés hier soir au parquet de Bobigny. Les premières échauffourées ont eu lieu à 9 heures devant le lycée Eluard. (…) 4 policiers ont été blessés, une voiture incendiée et retournée et 3 autres dégradées. (…)
Mais l’essentiel des incidents s’est déroulé dans les rues piétonnes et commerçantes. 2 autres bijouteries et une boutique de téléphonie ont été saccagées et pillées rue de la République, une dizaine de commerces attaqués rue Gabriel-Péri et autant de voitures dégradées.(…) "Même pendant les émeutes de novembre, on n’avait pas connu pareille violence."
En plein jour et en toute impunité. Le retour des émeutes est officiel…
Question au sujet du Chikungunya
L’épidémie de Chikungunya se répand par transmission de fluide sanguin. Le moustique injecte dans le sang de la personne qu’il pique le virus prélevé dans le sang de sa victime précédente, expliquent les spécialistes. Les mêmes spécialistes soutiennent que les piqûres du même moustique ne transmettent pas le virus du Sida.
Michel Janva (via Le Libre Journal)
Regrets danois politiquement très incorrects
Lu dans Le Libre Journal de la France courtoise. Il s’agit du texte d’une pétition qui emporte actuellement un formidable succès au Danemark :
"Nous regrettons de vous avoir offert un refuge quand la guerre vous a chassé de chez vous. Nous regrettons de vous avoir accueilli quand d’autres vous expulsaient. Nous regrettons de vous avoir donné des logements gratuits, un enseignement gratuit, un accès gratuit aux soins et un revenu minimum même sans travail. Nous regrettons d’avoir accepté vos mosquées dans notre vieux pays de chrétienté. Nous regrettons d’avoir fait tout cela sans même exiger qu’en contrepartie vous appreniez nos moeurs et notre langue. Nous regrettons vraiment. Et maintenant, allez vous faire f[…] !"
Souvent lycéen varie…
Sur le Fil CPE du Nouvel Obs d’hier, on pouvait suivre les incohérences puériles du syndicat lycéen de gauche Fidl :
11h05 – Bagnolet Le syndicat lycéen Fidl juge "scandaleux que Villepin joue la division" du mouvement contre le CPE en "invitant les (organisations d’) étudiants alors qu’il n’a pas pris contact avec les lycéens".
Entre-temps, ils sont invités. Et que se passe-t-il ?
23h00 – Paris L’Unef, l’UNL et la FIDL déclinent l’invitation samedi à Matignon de Dominique de Villepin.
C’est vrai que tant qu’ils n’étaient pas invités, ils ne pouvaient pas décliner l’invitation…
Mais tremblez, M. de Villepin, car la FIDL "avertit solennellement" : "les lycéens ne se laisseront pas intimidés" (sic) !
L’Annonciation : une journée pro-vie
Les partisans de la culture de mort recyclent parfois l’argument absurde selon lequel "Jésus n’a jamais parlé d’avortement". L’Ecriture est en tout cas claire sur un point : l’enfant-à-naître est une personne. Peu après l’Annonciation, Jean-Baptiste tressaillit dans le sein d’Elisabeth, reconnaissant la présence du Sauveur dans le sein de Marie (Luc I,41).
Pas étonnant, donc, que le 25 mars, anniversaire de l’encyclique Evangelium Vitae, soit une journée active pour les pro-vie.
Choisir la Vie tenait aujourd’hui son assemblée générale annuelle à Toulon, précédée de conférences de l’Amiral Berger, président de l’Union Pour la Vie, et de Sabine Faivre, déléguée à la pastorale pour la Vie du diocèse de Toulon et fondatrice de la Maison Bethléem, qui accueille de futures mères en difficultés.
Cette dernière a évoqué les conséquences psychologiques de l’avortement en milieu hospitalier. C’est le thème du livre qu’elle vient de publier aux éditions Téqui. La Vérité sur l’avortement aujourd’hui est le fruit d’un travail de recherche au sein de la faculté de Médecine de Marseille, où elle a obtenu un diplôme d’éthique médicale, et de la thèse qu’elle a soutenue sur les conséquences psychologiques de l’avortement en milieu hospitalier.
Le livre relate les pressions en faveur de l’avortement banalisé, tant sur les femmes que sur le personnel médical. Il comporte les aveux de nombreux médecins déchirés entre leur conscience et des obligations "professionnelles" auxquelles les contraint la loi Aubry de 2001.
Et ce matin, la délégation iséroise de Choisir la Vie était en union de prières avec l’Assemblée générale. A sa demande, Mgr de Kérimel, évêque coadjuteur de Grenoble, célébrait dans la cathédrale de la ville une messe pour le Respect de la Vie suivie, de 13h à 18h par une adoration du St Sacrement.
L’histoire du chauffeur contre-révolutionnaire et des anti-CPE
Gérard Gachet raconte une "saynète réjouissante" :
[S]ous les fenêtres de Valeurs Actuelles, […] les élèves du lycée voisin se sont mis en tête de jouer à la révolution en barrant un carrefour à grand renfort de barrières et de poubelles renversées. Vêtus de jeans et de blousons de marque, nos guérilleros d’opérette photographient leur exploit avec leurs portables dernier cri, n’en revenant pas de leur folle hardiesse, quand surgit le peuple, le vrai. Entendez un chauffeur de poids lourd qui n’entend pas s’en laisser conter, et commence par bousculer une barrière et broyer une poubelle avec son 15 tonnes. Clameur des jeunes, qui se rassemblent devant le camion pour l’empêcher d’aller plus loin. Fureur du chauffeur, qui descend de sa cabine, interpelle le grand leader local de la révolution lycéenne, reconnaissable au mégaphone qu’il tient à la main, et lui tient à peu près ce langage : « Moi je bosse, abruti, et je n’ai pas envie de perdre mon boulot à cause de petits bourges qui se font plaisir ! » Sur les trottoirs, les passants ragaillardis prennent fait et cause pour le travailleur, et engueulent les lycéens qui n’ont plus qu’à s’écarter piteusement pour laisser passer le poids lourd.
L’Unef conteste les élections
L’Unef a perdu sa place de 1ère organisation étudiante lors des élections du CROUS, qui se sont déroulées du 21 au 23 mars dans les 26 académies. L’organisation, très proche du PS, qui avait appelé au boycott du scrutin, a obtenu 35 sièges contre 89 en 2004, une déculottée qui la place derrière la FAGE. C’est désormais ce réseau regroupant 1400 associations d’étudiants qui est majoritaire, avec 79 sièges, contre 33 en 2004. En 3ème position arrive l’UNI qui double sa représentation (27 sièges contre 13) et devance la liste PDE (17 sièges au lieu de 19). SUD Etudiants/FSE et la Confédération étudiante font des scores ridicules.
A Paris, le RED talonne l’Unef, largement perdante (1 élu).
Ces élections ont été émaillées de nombreux incidents, notamment des vols d’urnes. L’Unef avait tenté dans un premier temps de faire reporter le scrutin. Ses collègues anarchistes veulent boycotter les résultats. L’Unef a annoncé vouloir déposer dans plusieurs académies des recours devant le tribunal administratif pour obtenir l’annulation des élections.
Mauvais perdants.
Création de cardinaux
Le pape Benoît XVI a présidé ce matin place Saint-Pierre la messe clôturant le premier consistoire de son pontificat convoqué pour créer 15 nouveaux cardinaux (en photo : le nouveau cardinal Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi). Les 15 nouveaux cardinaux, revêtus de blanc et or, ont célébré avec lui cette messe suivie par plusieurs milliers de fidèles et par les représentants des autorités politiques de nombreux pays étrangers (Pascal Clément pour la France).
Les autres cardinaux, qui ont suivi la célébration aux premiers rangs du public, étaient eux en pourpre, la tenue de choeur qui leur est réservée. Durant la messe, qui a commencé à 10H30, le pape Benoît XVI a offert aux nouveaux cardinaux un anneau pastoral en or frappé d’un crucifix et du sceau papal, symbole de leur engagement et de leur fidélité :
"Que votre acceptation de cet anneau soit pour vous le renouvellemement du ‘oui’ et du ‘me voici’ que vous avez adressés au Seigneur Jésus qui vous a choisis et à sa sainte Eglise que vous êtes appelés à servir avec l’amour d’un époux".
Vendredi, pendant le consistoire, Benoît XVI leur avait remis la barrette, coiffe rouge à trois cornes insigne de leur fonction.
Une nouvelle loi sur l’Histoire
Tandis que des centaines d’historiens et d’universitaires demandent l’abrogation des lois qui enfreignent la liberté de la recherche historique, une cinquantaine de députés UMP ont déposé un projet de loi visant à aggraver la loi Gayssot sur le révisionnisme, (2854è proposition de loi relative à l’incrimination pénale de la contestation publique des crimes contre l’humanité).
Depuis le 1er mars 1994, les crimes contre l’humanité figurent dans le nouveau code pénal français. Mais selon un principe fondamental du droit pénal, l’incrimination ne peut s’appliquer à des faits antérieurs à son entrée en vigueur, soit avant le 1er mars 1994. Cette proposition de loi vise à instaurer la rétroactivité dans ce domaine. Cette loi vise en fait à punir les négateurs du génocide arménien. Certes, punir les Turcs qui nient le génocide arménien peut sembler être une bonne chose. Mais une nouvelle loi dans ce domaine constitue une nouvelle atteinte à la liberté d’expression et à la nécessaire séparation entre l’Etat et la recherche historique.
Parmi les signataires de cette proposition on retrouve Manuel Aeschlimann, Eric Raoult, Olivier Dassault, Nicolas Dupont-Aignan…
Le mouvement anti-CPE sera-t-il asphyxié par les bandes ethniques ?
Michel évoquait la convergence croissante au cours de la semaine passée des actions violentes de l’extrême-gauche anti-CPE et de celles de voyous de banlieue. Cette convergence ne signifie toutefois pas amitié inconditionnelle (via Vox Galliae) : lors des émeutes des Invalides, des heurts brutaux ont opposé des bandes ethniques à des gauchistes, que les premiers avaient apparemment pris pour… des skinheads. Le site identitaire Novopress a recueilli sur un site anarcho-syndicaliste des commentaires outrés :
« J’suis arrivé au moment où les lascars commençaient à attaquer le reste du cortege CNT [anarcho-syndicalistes], apparement au début ils les ont pris pour des “skin” […] puis après voyant une legere resistance des centaines de bonhommes sont arrivés de partout. On s’est fait caillaisser, charger et prendre à 15 contre 1.
Plusieurs blessés apparement j’en sais pas beaucoup plus. »« Sinon, n’étant pas de paris, j ai vraiment été super impressionné, par leur nombre, j’imaginais pas qu ils étaient nombreux a ce point…
Pis quand meme super triste, voir répétitivement, des jeunes se faire massacrer seul contre 30 voir plus… ca fout les boules. »
Comme l’ont assez largement rapporté les médias, le cortège principal a lui aussi eu affaire à des bandes ethniques. Un journaliste du Monde a suivi une de ces bandes (toujours via Vox Galliae) :
Il faudrait pouvoir décrire minute par minute la violence inouïe de ces jeunes – une quarantaine de garçons et une dizaine de filles, nettement plus calmes – venus principalement de Bobigny et de Drancy (Seine-Saint-Denis) : les claques distribuées au hasard alors qu’ils courent le long du cortège ; les petits groupes de cinq ou six personnes qui se jettent sur un lycéen, le font tomber et le rouent de coups ; les jeunes filles tabassées à coups de pied ; les "balayettes", dont ils sont si fiers, qui renversent leurs victimes ; les pierres jetées aux policiers ; les portables volés, les appareils photo arrachés. On les suit et on voit leurs sourires, on les entend se raconter leurs performances : "T’as vu ce que je lui ai mis !" Au moins une quinzaine d’agressions ont ainsi été commises en une heure par le groupe. […]
"J’aime bien frapper la police. J’attends la bavure, comme ça, ça tournera à l’émeute", explique un des leaders du groupe, âgé d’une vingtaine d’années, qui refuse de donner son prénom.
C’est la réplique des agressions lors de la manifestation lycéenne du 8 mars 2005 contre la loi Fillon sur l’éducation, qui avaient popularisé le terme "racisme anti-Blancs". Asphyxié par ces violences, le mouvement lycéen ne s’en était pas remis : les manifestations suivantes avaient été de moins en moins fournies.
Monument pro-vie à Malte
Le président maltais Edward Fenech Adami inaugurera demain matin (25 mars… l‘Annonciation !) un monument, dédié à l’enfant à naître, qu’a fait dresser l’association pro-vie Gift of Life (le Don de la Vie).
Henri Védas (Via Lifesite)
Profanations de chapelles bretonnes : l’AGRIF déboutée
Comment oublier la vague d’incendies et de profanations de lieux de cultes catholiques qui a frappé la Bretagne en début d’année ? L’AGRIF avait fort logiquement demandé à se porter partie civile dans la plainte contre les deux satanistes qui ont avoué les faits. Présent de demain rapporte la réponse du juge d’instruction : il a débouté l’AGRIF. Avec cette justification incroyable :
[A]ucun élément du dossier ne permet d’affirmer en l’état, que les mis en examen ont voulu porter atteinte par leurs actes de dégradations ou de destructions à la religion catholique de manière spécifique et déterminée.
La gauche unie pour le droit de vote des immigrés
Dimanche 26 mars, François Hollande, Marie-George Buffet, Yann Wehrling (Verts), Olivier Besancenot et Arlette Laguiller se retrouveront à la mairie de Saint-Denis, pour parrainer le premier référendum d’initiative locale sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. Jugée "illégale" par la préfecture de Seine-Saint-Denis, puis annulée, le 23 février, par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise – au motif que son objet ne relève pas de "la compétence de la commune" -, cette consultation a tout de même été maintenue par Didier Paillard PC, maire de Saint-Denis. D’autres personnalités ont répondu à son invitation, parmi lesquelles Danielle Mitterrand, Mgr Jacques Gaillot, le footballeur Basile Boli, Fadela Amara (Ni putes ni soumises), Dominique Voynet, ou encore Mouloud Aounit (MRAP).
En attendant, de violents incidents se sont produits dans la galerie marchande de Saint-Denis Basilique, aujourd’hui.
Intimidation anti-démocratique à Rennes II
Un témoignage d’universitaire sur Liberté politique :
Le sommet a été atteint le lundi 13 mars : ce jour-là, la présidence avait enfin décidé d’organiser un vote avec comptage des voix sur la question du blocage, vote étalé sur toute l’après midi. Le comité anti-CPE, craignant de perdre face à la marée montante de la majorité silencieuse qui attendait son heure dans le calme, a organisé, avant le dit vote, et alors que tous les étudiants désirant voter n’étaient pas encore présents sur le campus, un vote préalable, à main levée, assez confus, au terme duquel ledit comité, à la fois juge et partie, a proclamé le maintien du blocage.
Le président estimant pour sa part que cela méritait quand même d’être vérifié par un comptage individuel, lança l’opération de vote qu’il avait prévu, mais celle-ci fut interrompue au bout d’une demi-heure par l’intervention d’une sorte de commando cagoulé qui, usant de la force face au personnel légitimement paniqué, et sous les insultes des étudiants anti-blocage, a réussi à faire interrompre le vote, obligeant le président à ordonner la dispersion … des anti-blocage. Il semble dès lors que la voie choisie par la présidence soit d’attendre que le gouvernement cède […].
La paroxystique situation rennaise […] est […] révélatrice de l’inquiétante prise en otage de la gauche modérée par la gauche ultra, qui la terrorise par ses discours et, ici, sa pression physique. C’est ainsi que l’université prend des allures de territoire perdu pour la République.
Et un témoignage de plus à verser au dossier (merci à alphacharlie pour cette photo qui en dit long sur l’ambiance… démocratique).