Ridicule
Hier soir, le journal de France3 de 22H30 valait le détour. Anaïs Cintas, porte-parole gauchiste de la coordination nationale de l’université de Lyon II et accessoirement étudiante en Histoire, était interviewée sur le CPE (après 5mn50). Répondant de façon hasardeuse aux questions, elle a affirmé que les manifestants "ne souhaitent pas négocier" et ne cesseraient qu’avec le retrait de l’ensemble de la loi sur l’égalité des chances. Concernant le CPE, elle n’a su le critiquer qu’avec l’argument sur "l’absence de motif de licenciement" (l’argument selon lequel les patrons seront exonérés de charge sociale en cas d’embauche se révélant un peu contre-productif). Mais surtout, le téléspectateur jubile en entendant la réponse à la question : "Que dites-vous à un jeune sans formation, dont la seule opportunité est le CPE ?" :
"- Heu… vous me prenez au dépourvu".
Bafweb radio : spécial CPE
… ce soir, de 20h à 22h en direct (cliquer à droite de la page de Bafweb), avec des témoignages d’étudiants anti-blocage au coeur de la tourmente. L’émission pourra ensuite être réécoutée en différé.
CPE : décès d’un étudiant
Un étudiant de la faculté des Sciences de Strasbourg II a été découvert mort ce matin dans les locaux de l’établissement actuellement occupé. Selon les premiers éléments de l’enquête de police, la victime, dont l’âge n’a pas été précisé, a été victime d’un malaise et son décès ne serait pas lié à une bagarre ou un incident.
Toujours pas de Malik Oussekine…
Le Pape n’est plus “Patriarche d’Occident”
Suite aux commentaires sur la suppression du titre papal de "Patriarche d’Occident" dans l’Annuaire Pontifical 2006, le Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens a publié un communiqué. Extraits :
"Le titre de "Patriarche d’Occident"a été utilisé par Théodore I en 642 pour ne reparaître qu’aux XVI et XVII siècles, liés aux nombreux titres du Pape. Ce titre apparaît pour la première fois dans l’Annuaire Pontifical en 1863.
Actuellement la définition du mot ‘Occident’ rappelle un contexte culturel qui ne se réfère plus seulement à l’Europe occidentale, mais qui s’étend jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, à l’Australie et la Nouvelle Zélande, se différentiant d’autres contextes culturels. Si l’on veut donner au mot ‘Occident’ un sens applicable au langage juridique ecclésial, il ne pourrait être compris qu’en référence à l’Eglise latine. Par conséquent, le titre de "Patriarche d’Occident " décrirait la relation particulière qui lirait l’Evêque de Rome à cette dernière et pourrait exprimer la juridiction particulière de l’Evêque de Rome pour l’Eglise latine.
Par conséquence, le titre de "Patriarche d’Occident", peu précis depuis son origine, est devenu obsolète et peu utilisable au cours de l’histoire."
Algérie : appel de Bernard Antony
Suite à la loi qui officialise juridiquement l’islamisation de l’Algérie, Bernard Antony, Président de Chrétienté-Solidarité, lance un appel dans Présent :
"Le Parlement algérien vient d’adopter une loi prévoyant des peines de prison (on sait ce que cela signifie en Algérie…) réprimant les tentatives de “convertir les musulmans à une autre religion”. Cette loi prévoit aussi des peines contre toute personne qui “fabrique, entrepose ou distribue des documents visant à ébranler la foi musulmane”. Cette stricte application de la charia en Algérie, au mépris de la liberté religieuse fondamentale, illustre combien la réciprocité avec un islam qui réclame en France et en tous pays chrétiens tous les droits d’expression et de liberté de culte est inexistante. On attend avec intérêt la réaction du si libéral Boubakeur, président du Conseil des cultes musulmans, recteur de la mosquée de Paris, mosquée qui est – comme chacun ne le sait pas – sous contrôle algérien. Chrétienté-Solidarité organisera prochainement une protestation devant l’ambassade d’Algérie."
Le Compendium du catéchisme
… de l’Eglise catholique est en ligne. A lire, à diffuser, à enseigner… sans modération ! Extrait du chapitre II de la 3ème partie :
"Le principe, le sujet et la fin de toutes les institutions sociales sont et doivent être la personne. Certaines sociétés, telles que la famille et la cité, lui sont nécessaires. D’autres associations lui sont aussi utiles, tant à l’intérieur de la société politique que sur le plan international, dans le respect du principe de subsidiarité." (n°402)
Les émeutiers de novembre se mêlent aux gauchistes
Henri nous faisait part de la crainte des proviseurs de Seine-Saint-Denis, qui voient dans les manifestations un scénario à la novembre. Un article du Figaro corrobore cette réalité. Pour les Renseignements généraux, les cortèges sont constitués d’un "bon tiers de voyous des cités, et [de] deux tiers de gauchistes." Jeudi dernier, sur les 187 interpellations, on dénombrait 82 jeunes de banlieue. Un officier parisien assure :
"Nous avons noté l’arrivée de bandes de jeunes encapuchonnés beaucoup plus mobiles que les autres et nettement plus difficiles à interpeller." Les premières voitures ont brûlé ce soir-là.
Un commissaire confirme :
"Et c’est le même public, renforcé par d’autres groupes, qui s’est à nouveau déchaîné samedi, aux côtés des traditionnels activistes d’extrême gauche". "Plus les établissements scolaires ferment, plus la situation est délicate".
Des magasins ont été pillés à Paris et à Rennes. A Compiègne, des jeunes d’une cité difficile de l’Oise sont à l’origine de la casse en centre-ville, en marge du défilé des lycéens. Samedi, à Paris, les pompiers ont été sollicités par des étudiants violemment dépouillés dans le cortège entre Vaugirard et Nation (au risque d’être cynique, on pourrait affirmer que ces étudiants l’avaient bien cherché…). Hier, à Paris, des informations circulaient sur la fabrication de cocktails Molotov.
Les états-majors policiers ont les yeux rivés sur la banlieue. Hier, la police recensait de nouveaux incidents à Bobigny, Rosny-sous-Bois ou Saint-Denis. A Clichy-sous-Bois, là où a démarré la crise de novembre, la police a dû user de flash-ball face à des jeunes qui tentaient d’investir un magasin Atac. Incidents également à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
Sorbonne : des livres religieux anciens volés ou brûlés
Certains documents dataient du Xe siècle : ils avaient survécu à la Guerre de Cent ans, à la Révolution, à la Commune… mais pas, apparemment, aux vandales anti-CPE qui occupaient la Sorbonne il y a dix jours:
Une première liste de livres brûlés sur place ou volés vient d’être
transmise au recteur de Paris par le directeur des études de l’École
des Chartes, Jérôme Belmon.Les six titres recensés sont des cartulaires ecclésiastiques de
la fin du XIXe siècle. Plus précisément, il s’agit de chartes d’abbayes
d’Île-de-France, dans lesquels étaient consignés tous les documents
officiels ou de droit privé depuis le Moyen Âge.« Les cartulaires ecclésiastiques sont souvent les seuls à avoir
traversé les siècles en raison de la pérennité des institutions
religieuses, explique Jérôme Belmon. Ces ouvrages qui contiennent des
documents pouvant dater du Xe siècle représentent une source très riche
pour la connaissance du Moyen Âge. »
[…] Que
sont devenus les [volumes disparus] ? L’École nationale des Chartes
privilégie «l’hypothèse que ces ouvrages aient pu être brûlés près de
la chapelle» de la Sorbonne, selon le courrier adressé au recteur
Maurice Quenet. Il faudra, en revanche, beaucoup plus de temps pour
dresser un inventaire précis des autres livres manquants. Parmi les 25
bibliothèques que compte la célèbre université, celle de l’École
nationale des Chartes est l’une des plus prestigieuses avec ses 100 000
volumes référencés.Dans les heures qui ont suivi l’évacuation des lieux par les forces
de l’ordre, plusieurs livres ont été retrouvés dans la cour ou dans les
rues avoisinantes.
Henri Védas (Via Bafweb)
Des musulmans opposés à la représentation d’un “prophète”
…, rien de plus normal en apparence. Sauf que le prophète en question, c’est Jésus. Un professeur à la très écoutée université Al-Azhar du Caire s’est déclaré, au nom de cette institution, opposé à ce qu’un film sur la vie de Jésus puisse être tourné en Egypte :
"Al Azhar rejette la représentation de Jésus dans un film parce que le Christ n’est pas seulement le prophète des chrétiens [sic] mais est également présent dans l’Islam"
Le producteur du film, Mohammed Ashub, a répondu que
"Al Azhar n’a pas le droit d’intervenir dans un domaine qui concerne les chrétiens, sans quoi elle devrait détruire les icônes du Christ et de la Vierge Marie dans les églises."
On entend presque les islamistes répondre "Tiens, pourquoi pas ?"
Vers un “scénario à la novembre” ?
C’est ce que craignent des proviseurs de Seine-Saint-Denis, en référence aux émeutes de novembre dernier.
[L]a situation est de plus en plus tendue en Seine-Saint-Denis, où 25 des 64 lycées publics du département étaient perturbés hier par la mobilisation anti-CPE. Chaque jour, de nouvelles communes sont touchées par des violences en marge de manifestations qui virent aux «mouvements urbains», selon un policier. «Jusqu’à présent il y avait des incidents avec des élèves regroupés devant les établissements, précise-t-il. Mais depuis hier on voit des petits groupes sillonner les rues pour se livrer à des dégradations de matériels publics (abribus, panneaux de signalisation, kiosques à journaux) et tenter de se servir gratuitement dans des supérettes.» Un autre rapporte «des tentatives d’affrontements directes avec la police», notamment à Drancy, La Courneuve et Clichy-sous-Bois, où «des jeunes guettent les équipages isolés pour les caillasser». […] Selon le rectorat, «la tendance qui se dessine, ce sont des mouvements non politisés avec l’idée d’en découdre avec l’autorité en général. Parmi ces jeunes, il n’y a pas que nos lycéens». Certains proviseurs disent craindre «un peu un glissement vers un scénario à la novembre».
C’est la lutte finale…
Cette photo (cliquez dessus pour l’agrandir) que m’envoie un fidèle lecteur, montre que les manifestations contre le CPE sont l’occasion de voir ressurgir des nostalgiques d’une époque que nous voudrions révolue. Mais visiblement, certains romantiques, ignorant de l’Histoire (et de ses heures les plus sombres…), rêvent toujours de faire rendre gorge aux bourgeois.
L’archevêque de Bogota : “Priez pour la Colombie !”
L’Amérique du Sud en général, et la Colombie en particulier, sont les cibles du mouvement pro-avortement mondial. Ces lobbies ont financé (avec entre autres l’argent des contribuables de l’UE…) une mise en cause devant la cour suprême du pays de la loi colombienne protégeant la vie. La Cour devrait rendre une décision prochainement – et les pro-vie craignent le scénario cauchemar : une légalisation "à l’américaine" par un arrêt de sa plus haute instance judiciaire.
Les pro-vie colombiens se sont mobilisés de manière spectaculaire : une pétition pro-vie a réuni deux millions de signatures. Et le 2 avril, une procession géante pour la Vie, placée sous le signe de l’Enfant Jésus, défilera à travers la capitale, Bogota, et se terminera par une messe sur la place centrale de la ville.
Le cardinal archevêque de Bogota vient de demander les prières des partisans de la vie à travers le monde pour le succès des efforts des Colombiens :
"Nous demandons le soutien des gens attachés à la vie à travers le monde entier, qu’ils se joignent à nous pour supplier le ciel que nos efforts soient couronnés de succès."
On pourra tout particulièrement confier ce pays à Notre Dame de Guadalupe : patronne des Amériques, elle est également une des seules représentations de la Vierge enceinte.
Demande de suppression du TPIY
Suite au décès de Milosevic, une avocate croate lance une initiative pour la suppression du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), présidée par l’impopulaire Carla del Ponte. Vesna Alaburic, avocate du général croate Petkovic, inculpé par le TPIY pour crimes de guerre, estime que les procès ne devraient pas avoir lieu à La Haye, mais dans le pays de l’inculpé, où ils auront plus d’impact et de sens.
Pour Mme Alaburic, le constat est sans appel :
"La question qui se pose est la suivante : ce tribunal contribue-t-il réellement à la paix ? (…) le tribunal ne contribue pas à atteindre cet objectif".
Elle rappelle que la création de ce tribunal était dû au fait que, dans les années 90, les tribunaux locaux n’étaient pas prêts à mener des procès équitables. La situation est aujourd’hui différente.
Le Président croate Mesic s’est déclaré prêt à recevoir les représentant de cette initiative :
"Il s’agit pour nous d’une initiative acceptable. La Croatie a des moyens pour assurer des procès équitables, elle l’a déjà prouvée. Notre système judiciaire a été réformé, il est donc capable de mener à bien même des procès d’une grande complexité."
Orsat Miljenic, ancien responsable du Bureau pour la coopération avec le Tribunal de la Haye affirme être d’accord avec l’idée que le Tribunal de la Haye doit être supprimé. Zarko Puhovski, président du Comité des droits de l’homme d’Helsinki a souligné que, dans le cas où Karadzic et Mladic ne seraient pas arrêtés dans un délai de 6 mois, le Tribunal de la Haye n’aurait plus de sens et devrait, par conséquent, être supprimé.
Bataille à la droite du Parlement européen
Mercredi dernier, le groupe souverainiste Indépendance et Démocratie, dans lequel siège notamment les 3 élus de la liste conduite par Philippe de Villiers, a essayé d’expulser de ses rangs les 4 eurodéputés de la Ligue du nord, déjà suspendus depuis mi-février. C’est l’affaire des dessins de Mahomet qui a mis le feu aux poudres : les membres du groupe souverainiste refusant d’être assimilés aux prises de positions jugées racistes du parti italien, allié de Silvio Berlusconi. En outre, Indépendance et Démocratie, dirigé par le Danois Jens Peter Bonde, n’a pas apprécié les débordements des membres de la Ligue lombarde qui avaient insulté le Président de la République italienne lorsque celui-ci s’était exprimé, à la fin de l’année dernière, devant les eurodéputés.
Les 7 députés polonais du groupe, issus de la Ligue des familles (celle qui a organisée une exposition pro-vie au Parlement), ont empêché que la majorité des deux tiers nécessaires à cette expulsion soit réunie. Bonde et ses amis ont alors décidé de dissoudre le groupe et de le refonder à côté mais sans les Polonais, ni les Italiens. De 33, ce groupe est donc réduit à 22 personnes. La Ligue du Nord et les Polonais, qui se retrouvent sur le banc des non-inscrits, ont pris contact avec le Front national et le parti de l’Autrichien Jörg Haider, eux aussi non-inscrits, pour essayer de fonder un groupe politique.
Précisions sur le syndicaliste dans le coma
Recueillies par Yves Daoudal :
Les premiers éléments que nous avons sont les témoignages des pompiers. Cyril Ferez, disent-ils, était présent "lors des premières agressions commises à l’encontre des forces de l’ordre". Plusieurs observateurs, dont des policiers qui l’avaient écarté de la zone d’intervention, ont relevé son "état éthylique avancé". Les pompiers sont intervenus une première fois, vers 20h, et il a "refusé, de façon agressive, les soins offerts alors qu’il présentait une légère bosse au front". Peu après, les pompiers, prévenus de la présence, à un autre endroit, d’un homme apparemment gravement blessé, y retrouvaient Cyril Ferez. Il saignait du nez, présentait des contusions au visage. "Interrogé par les secouristes, il leur répondait avoir reçu un coup de poing, sans autre précision." Les pompiers, vers 21h, "ont dû le transporter avec vigueur, jusqu’à l’hôpital Saint-Antoine, M. Ferez refusant toujours sa prise en charge. A ce moment, il était parfaitement conscient et vif." Les pompiers qui l’avaient transporté à l’hôpital l’ont vu de nouveau vers 23h 30, "conscient et mobile dans le couloir des urgences". Dans la nuit, une prise de sang révélait une alcoolémie de 2,79 grammes. A 5 heures, il tombait dans le coma et était transféré à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
Il ne semble pas a priori que Cyril Ferez soit le bon candidat pour faire le martyr des manifs anti-CPE…
Rassemblement anti-blocage : de 600 à 2000, à deux pas des émeutes
[Q]uelques centaines d’étudiants opposés au blocage des facultés se sont rassemblés devant la Place de la Sorbonne, à l’appel notamment du mouvement libéral "Liberté chérie". Ils étaient un peu plus de 600, a-t-on indiqué de source policière et 2.000 selon les organisateurs.
La mobilisation semble donc encore assez modeste – mais il faut prendre en compte le fait que le quartier était parcouru par des émeutiers :
[M]algré une présence policière forte mais discrète, une cinquantaine de voitures ont été endommagées rue Gay-Lussac (Ve arrondissement) par un groupe d’une centaine de casseurs, sur la fin du parcours de la manifestation. Selon l’AFP, certains d’entre-eux portaient des battes de base-ball […].
SOS Education, co-organisateur, ne s’avoue pas vaincu et appelle d’ores et déjà à poursuivre la mobilisation anti-blocage
Dimanche prochain, à Paris, une nouvelle manifestation sera organisée pour réclamer la fin du blocage des universités.
Manifestant dans le coma : flagrant délit de désinformation
Tous les médias (sans exception je crois) reprennent l’information diffusée par le syndicat d’extrême-gauche Sud-PTT, destinée à accuser les forces de l’ordre (suivant le syndrome Malik Oussekine), selon laquelle un manifestant est dans le coma, suite à une charge orchestrée par les forces de l’ordre.
Ce matin, les pompiers de Paris ont déclaré que le jeune homme aurait été victime d’un coma éthylique…
Députés dhimmis
Alors que le député Roubaud a déjà déposé une proposition de loi afin de réprimer toute injure faite aux religions, Eric Raoult, soutenu par l’Union des Associations musulmanes de Seine-saint-Denis (qui a appelé à une pétition pour demander une loi contre l’islamophobie), va déposer un autre projet de loi visant à réprimer toute caricature touchant aux religions.
Dessins de Mahomet : démission suédoise
La ministre suédoise des Affaires étrangères Laila Freivalds a démissionné, après avoir été accusée d’avoir menti aux médias sur la fermeture d’un site Internet d’extrême droite qui était sur le point de diffuser les dessins de Mahomet. Elle a été accusée de s’en prendre aux lois sur la liberté d’expression. Le site Internet a été fermé le 9 février après qu’un fonctionnaire des Affaires étrangères a contacté le site d’accueil. Ce dernier avait alors agité le respect de la liberté d’expression. Mme Freivalds avait affirmé qu’elle n’avait pas ordonné à ce fonctionnaire de contacter le site d’accueil. Mais une information émanant du ministère avait par la suite prouvé qu’elle a été impliquée dans la décision.
Les Français sont-ils vraiment racistes ?
La Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) s’inquiète de l’"augmentation inquiétante du pourcentage de personnes qui s’avouent racistes". L’année 2005 a pourtant été marquée par une diminution d’un tiers des actes racistes. Une personne interrogée sur trois en France dirait d’elle-même qu’elle est raciste, selon un sondage effectué en novembre 2005 et publié par la CNCDH. Un chiffre en hausse de 8 points par rapport à 2004 (25,1%).
Selon un autre sondage commandé par le Mrap et diffusé hier, 49% des jeunes ressentent l’existence de préjugés et de discriminations racistes dans le système scolaire. Toutefois, les chiffres de la violence raciste, antisémite et xénophobe en milieu scolaire ont aussi baissé de manière significative (- 54%), selon les données du ministère de l’Intérieur. Mais ces données tiennent-elles compte du racisme anti-blanc ?
Mais justement, d’où vient le mal ? La CNCDH déclare que 43% des 974 actions et menaces recensées sont attribuées à l’extrême droite ! Vieille rengaine qui cache le réel problème et permet à la gauche de renouveler son dicours marxiste. Car pour s’attaquer au racisme, il faudrait déjà en connaître la cause …
Le vote contre le blocage des facs
Mercredi 22 Mars auront lieu les élections du CROUS, elles peuvent être l’occasion rêvée pour les étudiants d’exprimer leur refus de la grève et de la mainmise de l’extrême gauche sur les universités. La procédure pour voter se trouve ici.
11 listes sont candidates à ces élections, parmi lesquelles des listes de gauche (lors des dernières élections 95% des étudiants se sont abstenus, ce qui a permis à la gauche et à l’extrême gauche de rafler quasiment tous les sièges). Il est donc important que les étudiants souhaitant travailler se mobilisent. Pour information, l’UNEF de Lille demande aux étudiants de ne pas aller voter par réaction contre le CPE. De fait, c’est justement pour que seuls les pro-UNEF aillent voter…
On trouve 2 listes de droites : l’UNI (ce groupe pro-UMP a pris pour thème de campagne l’égalité des chances…) et le RED (la droite sans complexe).
Le tribunal administratif de Grenoble soutient les étudiants
…qui souhaitent travailler ! Dans son ordonnance rendue lundi soir et qui "prend effet à compter de la notification", le tribunal "enjoint" aux personnes occupant les 3 universités grenobloises "de mettre fin au blocage de l’accès à ces bâtiments et de libérer les lieux sans délai".
L’ordonnance précise qu’à défaut d’une exécution dans un délai de 72 heures, une "astreinte de 50 € par jour de retard sera mise à la charge de toute personne poursuivant l’occupation". Le tribunal estime que l’occupation "fait obstacle au fonctionnement régulier et continu du service public, et que par ailleurs, elle met en cause la sécurité des bâtiments qui n’est plus assurée par des personnes qualifiées".
Succès de “Chair de Ma Chair”
La pièce de théâtre sur l’avortement (que nous avions évoquée), écrite par Miriam Toulza et interprêtée par des jeunes pro-vie, a fait salle comble pour ses trois représentations parisiennes le week-end dernier (Blog pour la Vie). Une tournée est maintenant prévue en province.
Bravo !
Ce soir sur Bafweb Radio
… Bernard Antony parlera de son dernier livre, à propos de l’Islam.
Le vade-mecum de manipulation de l’UNEF
Un blog anti-blocage reproduit ce qui semble être un petit guide pratique du syndicat de gauche UNEF, à destination de ses militants : comment manipuler une Assemblée générale (AG) d’étudiants ? Le document ne peut pas être authentifié, bien sûr, mais il "sonne" vrai. Extrait :
La tribune sert à éviter que les AG soient trop bordéliques. Elle est un outil technique important pour le bon déroulement de l’AG, il faut donc la maîtriser parfaitement. Sa fonction est d’organiser les débats.
Il faut donc absolument que l’UNEF y soit représentée et même majoritaire si possible. […]
– Le président de séance : le mieux c’est que ce soit la personne de l’UNEF.
[…] Il est fondamental que cette personne […] sache où elle veut arriver à la fin de l’AG, qu’elle connaisse parfaitement la tête de toutes les autres forces, qu’elle soit assez intelligente pour gérer une liste d’inscrits. (limiter dès le début le temps d’interv’ pour tous et intercaler un mec UNEF et autres forces mais sans que cela soit visible)
[…] Pour aider, le camarade qui tient la présidence, il faut absolument un ou deux cadres qui soient chargés de gérer la salle, faire intervenir les camarades pour que l’UNEF ou des proches UNEF interviennent dans notre sens, aller parler aux gauchistes ou droitiers pour les occuper et minimiser leur prise de parole, gérer tout événement perturbateur puisque celui qui est à la tribune ne peut pas le faire.
(Rappel) La Sorbonne demain : l’union sacrée
… contre le blocage des facs : appellent à manifester SOS Education, Liberté Chérie, des collectifs anti-blocages … tout comme le syndicat pro-UMP UNI, Contribuables Associés, les Jeunes pour la France…
Rendez-vous place de la Sorbonne à Paris (Ve), de 14h à 16h.
Le ministre de la Santé chez les avorteurs
Le Planning familial "fêtait" ses 50 ans ce week-end à la mutualité. Présent de demain rapporte que le gouvernement y avait dépêché le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et son homologue à la parité, Catherine Vautrin.
Cette réunion fut l’occasion de prétendre que le délai pour avorter librement, passé de 10 à 12 semaines en 2001, est encore trop court, puisque 3000 femmes avorteraient chaque année à l’étranger.
Et de se lamenter à nouveau sur la prétendue difficulté d’avorter en Ile-de-France – bien que le taux d’avortement y soit, rappelle Présent, 50% plus élevé que dans le reste de la France.
Initiation à la guérilla urbaine
Bénéficiant d’une impunité totale, le site altermondialiste Indymedia propose ses conseils aux émeutiers. "Ce texte a pour objectif de familiariser les jeunes activistes libertaires aux situations d’émeutes (attention donc à sa diffusion qui doit rester «ciblée» et à sa détention qui doit être discrète)". Pour la discrétion, ce sera loupé…:
"les projectiles : pierres, gravats, bouts de briques, bouteilles en verre, écrous, grosses piles usagées … Les projectiles doivent être assez lourds si l’on veut qu’ils aient un impact efficace. ATTENTION lors des jets de projectiles à ne pas toucher les manifestants. Prenez le temps de viser et de vous assurer que votre ligne de tir est dégagée. ATTENTION aussi aux ricochets de projectiles contre un mur, un véhicule ou une vitrine blindée et aux projections de verre lors de jets de bouteilles. Trop de manifestants agissent dans la précipitation et se blessent mutuellement."
"Les activistes doivent viser ce qui représente et symbolise le capitalisme : banques, agences d’intérim, succursales de firmes multinationales, agences immobilières, agences de grandes assurances privées (fonds de pension), etc. … qui constituent des cibles légitimes. (…) Les caméras de vidéosurveillance doivent être systématiquement attaquées. On peut s’en prendre aussi aux parcmètres."
Ce document est scandaleux.
Michel Janva (via le Blog conservateur)
Compiègne : les anti-CPE sèment la terreur dans une école catholique
"A 9 heures, vendredi matin, mes enfants, à l’Institution Guynemer de Compiègne (collège privé, photo), voient par la fenêtre de leur classe débarquer dans la cour de leur collège une foule de collégiens et lycéens qui n’appartenaient pas à leur établissement. Ils étaient une centaine environ. Ils sont entrés en arrachant le grillage d’enceinte (qui certes ne tenait pas très bien…) Des surveillants du collège ont tenté de les intercepter, en vain. Les assaillants les repoussaient en leur jetant des canettes de bière ainsi qu’une poubelle."Les émeutiers se sont alors dirigés vers la cafétéria, où ils ont tout cassé, jetant le mobilier à travers les fenêtres dans le gymnase en contrebas. Voyant cela, les professeurs ont fait monter les élèves du rez-de-chaussée au premier étage pour les protéger des agresseurs, qui brisaient toutes les vitres. Les enfants étaient aux premières loges car tous les bâtiments sont entièrement vitrés.Entre temps, la police est arrivée . Les émeutiers ont fui en courant, et pendant leur fuite, ils ont agressé un surveillant, qui a dû partir à l’hôpital, ainsi que quelques professeurs venus prêter main forte à la police."A mon avis, il s’agissait d’élèves du lycée public voisin, venus "casser du privé", avant de s’en aller manifester contre le CPE. J’ai récupéré mes enfants plutôt choqués (mon fils surtout), car ils étaient effrayés de voir que des élèves à peine plus âgés qu’eux étaient capables de porter la main sur des adultes et de tout casser, probablement en toute impunité. Mon fils a mis l’après-midi à s’en remettre, il ne parlait que de ça et j’ai fini par lui suggérer de penser à autre chose. "
Add. mardi 6h33 : ce blog local relate l’évélement, avec quelques photos (via "Le Conservateur")