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Le pseud-scientifique Hwang, renvoyé

Hwang Le pseudo-pionnier du clonage, Hwang Woo-suk, a été renvoyé de la plus prestigieuse université de Corée du sud, une mort professionnelle pour ce scientifique. Son titre de ‘professeur’ lui a été retiré. 6 autres professeurs de son équipe ont subi le même sort. La décision a été prise à l’issue d’un conseil de discipline, ayant conclu que lui et ses collègues avaient déshonoré l’école. Le scientifique, qui avait bénéficié de financements publics pour ses recherches sur le clonage, pourrait également être poursuivi pour détournement de fonds.

Michel Janva

Homoparentalité rejetée

Le tribunal des affaires de la Sécurité sociale de Nantes a rejeté la demande formulée par Elodie qui avait demandé à la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie) de Nantes un congé paternité après la naissance de l’enfant de sa compagne Karine il y a un an et demi. D’après le tribunal, la loi suppose que la personne bénéficiant du congé paternité soit de "sexe masculin" et qu’elle soit rattachée à l’enfant par un lien de filiation établi.

Une claque pour les adeptes de la théorie du genre, qui nie la différence des sexes.

Michel Janva

Euthanasie et Etat nazi…

Giov Vendredi, à la radio, le ministre italien des Relations avec le Parlement, Carlo Giovanardi, a comparé la législation néerlandaise sur l’euthanasie à la législation nazie : "la législation nazie et les idées de Hitler sont en train de renaître en Europe, avec l’euthanasie aux Pays-Bas".

Le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende s’est scandalisé. Vendredi soir, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Ben Bot, a convoqué l’ambassadeur italien pour obtenir une explication.

Une explication ? La voici.

Le Figaro d’aujourd’hui offre honteusement une tribune à Marie Humbert, afin qu’elle plaide ouvertement pour l’euthanasie. C’est l’occasion de relire le témoignage de l’équipe médicale qui a suivi Vincent Humbert, trahie et manipulée.

Michel Janva

Délire musulman au Tchad

Au Tchad, un groupe d’hommes musulmans armés de machettes et de bâtons ont croisé le chemin d’une religieuse chrétienne, administratrice de la Mission Vision Africa. Ces sauvages ont bondi sur elle et mis le feu à sa voiture. Elle a sauté de la voiture, a été saisie, déshabillée en public puis traînée dans des quartiers nue devant tout le monde. Ils lui ont laissé la vie sauve.

Michel Janva

Lyon : 2 à 4000 pro-turcs nient le génocide arménien

Lyon_1_ Libération raconte les heurts samedi entre des Turcs et… des manifestants anti-CPE qui se sont joints à des contre-manifestants arméniens.

Ce site pro-arménien donne des détails sur les incidents, et nous apprend qu’une manifestation turque similaire s’est déroulée à Berlin. Sur le site extrémiste Indymedia, un anti-CPE raconte les incidents de Lyon.

Sur le génocide, rappelons la mise au point qu’avait faite l’AGRIF après des déclarations de M. Chirac en 2004 :

[Q]uantitativement, le génocide arménien commencé en 1915, auquel il faut joindre les massacres des Chrétiens assyro-chaldéens perpétrés par les Kurdes en 1916 puis en 1932, s’est soldé par l’extermination d’un million et demi d’Arméniens de Turquie et de cinq cent mille Chrétiens de l’actuel Kurdistan irakien.

Mais outre son immense ampleur, dont les chiffres dûment prouvés, ne suscitent aucune contestation, il a été perpétré avec un raffinement de cruauté généralisée qui n’a été égalé dans les temps modernes que par le sadisme des tortures des Khmers rouges.

C’est ainsi que pendant les marches de la mort organisées pour l’extermination des femmes et des enfants, les arméniennes nues, violées, eurent souvent à agoniser dans le comble de l’horreur, leurs enfants égorgés dans leur bras avant qu’elles ne soient elles mêmes écorchées vives selon les pires traditions de barbarie de l’Empire Ottoman.

Henri Védas

Manifestations récupérées par le mouvement altermondialiste

La lutte contre le CPE n’est qu’un prétexte pour le mouvment altermondialiste de déchaîner la violence, dans une logique de lutte des classes de type anarcho-trotskiste. Lahire en a déjà parlé, mais quand on lit que ceux qui luttent pour leur liberté ont plus peur de la récupération que de l’objet même de leur lutte, il apparaît important de montrer quel est le camp qui est le plus récupéré.

Le site Indymedia (Independent media center) est à lire si on veut se tenir au courant des prochaines actions (dates, heures, lieux des prochaines assemblées générales…) manigancées par ces altermondialistes (internationalistes…) plus avides de lutte contre ‘la société’ que contre le CPE.

Ce sont les même qui ont fait parler d’eux à Milan, samedi 11 mars, lors d’une contre-manifestation qui a tourné à la guérilla urbaine. Pour empêcher un défilé du Mouvement social-Flamme tricolore, 400 contre-manifestants se sont réunit : Black blocs, anarchistes, squatters des centres sociaux, altermondialistes, antagonistes, situationnistes : l’extrême gauche était présente et déterminée à en découdre avec les forces de l’ordre.

Manifs_reprimees_milanbody0001 A 12h30, les manifestants ont mis le feu à la première voiture et donné le départ à 2 heures de guérilla. Aux charges de la police, les insurgés répondaient par des jets de cocktails Molotov ou de pierres. Le corso Buenos Aires, artère commerçante de Milan, n’était plus qu’un champ de bataille. Les manifestants ont saccagé plusieurs magasins et un siège d’Alliance Nationale. "On aurait dit Beyrouth, a raconté un témoin. Ils ont poussé les voitures au milieu de la rue avant d’y mettre le feu. Puis ils ont essayé de mettre aussi le feu à un immeuble." A Porta Venezia, les insurgés ont fait exploser à coups de barres de fer les vitrines d’un McDonald qui, comme tous les samedis, était plein d’enfants. Partout, les mêmes méthodes…

Mais les habitants n’ont pas partout la même réaction : lorsqu’ils ont été isolés, les manifestants ont été pris à partie par les Milanais. Ils n’ont évité le lynchage que grâce à l’intervention… des forces de la police.

Michel Janva

Jean Madiran dans le Nord

Id_madiran2 Vox Galliae offre une vidéo d’un segment de la conférence qu’a donnée Jean Madiran au début du mois dans le Nord. Même si le son est un peu incertain, l’extrait permet de voir s’exprimer "en personne" ce pilier du laïcat chrétien.

Et de mesurer que l’internet permet, par ces vidéos en ligne, de contourner le blocus médiatique dont sont l’objet des intellectuels de sa trempe.

Henri Védas

Sit-in de l’Hôtel de Ville

La mobilisation anti-blocage de cet après-midi a rassemblé une foule conséquente, et semble avoir été remarquée par les médias.

Sur le "fil CPE" du Nouvel Obs (également sur le Fil News de TF1):

Paris 700 à 1.500 étudiants manifestent en s’asseyant devant l’Hôtel de Ville pour s’opposer aux blocages des facultés, à l’appel du collectif "Halte au blocage", arborant pour la plupart des tee-shirts blancs.

Mais l’éternelle question de la "récupération" s’est posée, rapporte la dépêche AFP :

Dans une ambiance bon enfant, les jeunes, dont certains étaient accompagnés de leurs parents, ont repris en choeur pendant près de deux heures: "une solution c’est la libération" […].

Malgré des appels répétés des organisateurs qui voulaient que leur rassemblement soit "pacifique, sans couleur politique ni syndicale", certains manifestants, proches de la droite ou de l’extrême droite, ont distribué des tracs [sic] ou des autocollants avant que les responsables de la manifestation ne fassent scander par les participants "non à la récupération" et alors qu’une partie de l’assistance quittait la place de l’Hôtel de Ville.

Des débats se sont alors instaurés entre petits groupes, certains dénonçant la volonté de quelques manifestants de "politiser leur mouvement" […].

Si j’avais un conseil (d’ancien) à donner aux organisateurs, ce serait d’aller de l’avant sans être paralysés par le souci d’éviter la "récupération". Il y a un équilibre à trouver entre la naïveté (laisser détourner un mouvement par des stratégies partisanes) et la paranoïa (accuser systématiquement de "récupération" les forces qui vous soutiennent). Les mouvements subversifs de gauche n’ont pas ces scrupules…

Prochain rendez-vous : mardi après-midi, à l’appel notamment de SOS Education et Liberté chérie.

Henri Védas

Addenda : dépêche Reuteurs; AP; communiqué de l’UNI.

Victoire du blog MonPuteaux.com

Moiaout2004Le rédacteur de ce blog (photo; journaliste de profession, militant au PS et à SOS Homophobie et… catholique pratiquant), avait été traîné en justice par la mairie de Puteaux qu’il s’est fait une spécialité de critiquer.«Comme je dérangeais, raconte l’intéressé, la municipalité a porté plainte contre moi après la reproduction sur mon blog d’un extrait d’un article du Parisien dans lequel une ex-employée de la mairie mettait en cause sa hiérarchie.»

La Justice a relaxé le blogueur, donnant tort à ceux qui voudraient contrôler l’internet en imposant aux blogs les exigences des lois sur la presse – mais en précisant les conditions qui ont valu au blogueur d’être reconnu de bonne foi. Extrait de la décision :

"Le prévenu dirigeant le site litigieux à titre purement privé et bénévole n’était pas tenu de se livrer à une enquête complète et la plus objective possible sur les faits qu’il évoquait (..) Il pouvait donc, dans une rubrique consacrée à une revue de presse, citer des extraits d’un article relatif à un litige mettant en cause la mairie de Puteaux publié dans le quotidien régional Le Parisien -dès lors que, comme au cas présent, il précisait exactement sa source et ne lui faisait subir aucune dénaturation-, sans avoir à vérifier le bien fondé des informations qu’il reproduisait.
Il pouvait également librement, en qualité de citoyen et de contribuable local, lire dans cet article (du Parisien) la confirmation de son opinion sur le coût excessif d’une dépense engagée par sa ville, sans avoir, à cet égard, à démontrer le bien fondé de ce point de vue".

Le revers de cette décision est qu’elle encouragera sans doute M. Donnedieu de Vabres à légiférer pour brider l’internet au profit de la presse établie. Il ferait mieux de s’inquiéter de sites qui ont pignon sur rue et appellent ouvertement à la violence

Henri Védas

Bilan des émeutes de la nuit

On se croirait revenus au mois de novembre dernier : 52 personnes ont été blessées dans la nuit. La préfecture de police fait état de 167 interpellations. 18 manifestants ont été blessés, dont un a été hospitalisé pour un malaise cardiaque. Dans les rangs des forces de l’ordre, 34 blessés étaient recensés, dont 26 gendarmes mobiles, 6 CRS et 2 agents de la préfecture de police.

Sur les 167 personnes interpellées, 70 ont été placées en garde à vue, dont une pour vol dans un magasin dégradé, deux pour port d’engins incendiaires, et les autres pour vol, violences, dégradations ou jets de projectiles. 3 voitures ont été incendiées intra-muros, 2 autres ont été dégradées tout comme dix commerces -9 dans le quartier de Nation, le dixième dans le quartier Saint-Michel. 6 abribus, 2 cabines téléphoniques, 1 feu tricolore, 1 panneau d’information, 1 kiosque à journaux et 1 container à verre ont également été dégradés.

Et ça rien qu’à Paris.

Michel Janva

Rapport Castera : : “La France n’a plus les moyens d’accueillir des immigrants”

Le Monde dit avoir eu copie d’un rapport d’étape de la mission d’évaluation sur l’immigration confiée par le Ministère de l’Intérieur à Richard Castera, inspecteur général de l’administration, en septembre 2005. La teneur en est explosive, parce qu’il dit ce que tout le monde sait être vrai. Extraits :

– "La France n’a plus, dans l’état actuel de son économie, les moyens d’accueillir des immigrants. […] [Elle] n’a d’autres choix que de réduire, au moins pendant quelques années, le flux des personnes entrant sur son territoire. […] Faute de quoi, elle s’expose à de nouvelles explosions comme celle qu’elle a connue en novembre dans les banlieues."

Dans le domaine du logement : "Les capacités d’accueil des populations immigrées sont donc totalement saturées. Et les premières victimes de cette réalité sont les étrangers".

–  Le vieillissement de la population ne rend pas nécessaire le recours à l’immigration : "Le chômage et le sous-emploi […] offrent des gisements considérables de main-d’oeuvre. […] Si des emplois sont à pourvoir, la priorité doit être impérativement accordée à réduire le chômage, et notamment celui des immigrés déjà présents en France."

Sur l’immigration choisie : "L’immigration "choisie" ne se substituera pas à l’immigration "subie", elle risque au contraire de créer une vague supplémentaire d’entrée d’immigrés qui ne seront pas à l’abri du chômage."

Le Monde remarque que le Ministère de l’Intérieur s’est bien gardé d’ébruiter ce rapport.

"Ses premières conclusions battent en brèche l’idée d’"immigration choisie" que Nicolas Sarkozy entend promouvoir à travers le nouveau projet de loi qu’il devrait présenter en conseil des ministres en avril."

On se demande si les conclusions définitives de la mission pourront être aussi franches, et, si oui, comment le Ministère parviendra à les étouffer.

Henri Védas (via Vox Galliae)

Rappel : sit-in anti-chienlit dimanche

Des collectifs d’étudiants anti-blocages (photo: une manifestation précédente) organisent un sit-in de deux heures demain, Place de l’Hôtel de Ville à Paris, de 13 heures à 15 heures. Les participants sont invités à porter un t-shirt blanc.

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Une bonne mise en train avant la contre-manifestation de mardi.

Henri Védas

Bilan des manifestations : +25%

Le ministère de l’Intérieur estime à 500.000 le nombre total des manifestants en France. En fait, il précise de manière un peu ridicule "503.000". Le chiffre est à comparer aux 400.000 du 7 mars : les manifestants seraient 25% plus nombreux, 50% plus nombreux d’après les syndicats (de 1 million à 1,5 millions.) Le pari de ces derniers est donc tenu.

Dans bien des villes de province, les chiffres sont du même ordre que le 7 mars, mais le cortège parisien semble avoir doublé de volume, et le nombre de villes où des manifestations on eu lieu a augmenté. On pourra comparer ville par ville : les chiffres d’aujourd’hui; ceux de jeudi; ceux du 7 mars.

Henri Védas

La violence recommence

A Paris, place de la Nation, après 18h30, des ‘jeunes’ se sont mis à lancer des pierres et des canettes de bière sur les forces de l’ordre. Une vitrine d’un magasin a volé en éclats, une voiture a été retournée et incendiée. C’est une mode…

A Clermont-Ferrand, 5 personnes ont été interpellées à la suite d’incidents qui ont éclaté au moment de la dissolution de la manifestation. Les incidents se sont produits devant la préfecture de la région Auvergne vers 17h30. Des voyous ont lancé sur la façade du bâtiment des oeufs, des canettes de bière et autres projectiles.

Plus grave à Marseille où des militants d’extrême gauche ont escaladé la façade de la mairie et ont remplacé le drapeau tricolore par un drapeau frappé des mots "Anticapitalisme et autogestion". 6 personnes ont été interpellées et un policier a été blessé.

Michel Janva

Manifs : bilan discutable

La gauche visait le million. A l’heure actuelle et selon les estimations des syndicats, ce sont moins de 500000 manifestants qui ont défilé cette après-midi, dont 300000 à Paris selon la CGT. Malgré cela, les syndicats annoncent déjà que le million serait dépassé.

En attendant les estimations des forces de l’ordre…

Michel Janva

Manifestations anti-CPE : comment juger de leur succès ?

Puisque les médias titreront de toute manière que "la mobilisation s’amplifie", quel que soit le nombre de gens dans la rue, il est bon d’avoir quelques repères pour pouvoir juger soi-même.

La gauche anti-CPE espère doubler aujourd’hui la mobilisation par rapport à jeudi : elle avait alors estimé le total des participants à ses manifestations à 500.000 (250.000 pour la police), et vise maintenant le million.

Pour l’instant, les manifestations de ce matin en province marquent une progression par rapport à jeudi, mais pas du simple au double : à Poitiers, 7 à 10.000 personnes ont manifesté, contre 6 à 8000 jeudi; à Toulouse, 14.000 contre 9000 jeudi (chiffres de la police).

Le vrai point de comparaison reste la mobilisation du 7 mars, qui avait rassemblé un total national de 400.000 manifestants pour la police et un million pour les organisateurs.

Pour l’anecdote, les chiffres pour Toulouse avaient alors été de 23 à 30.000 – mais les anti-CPE semblent avoir préféré aujourd’hui manifester le matin, où il est plus dur de mobiliser. Sans doute ont-ils estimé qu’avec le match de rugby Galles-France cet après-midi, la tâche aurait été encore plus difficile…

Henri Védas

Les profondes différences entre Islam et Christianisme

ont été mises en évidence par Mgr Walter Brandmüller, président du Comité pontifical pour les Sciences historiques, lors d’une conférence qui s’est tenue mardi 13 décembre à l’Université pontificale du Latran. Extrait :

"Dans la tradition musulmane, en effet, le concept d’égalité de tous les êtres humains n’existe pas, pas plus que celui de dignité de toute vie humaine. La shariah est basée sur une triple inégalité : entre l’homme et la femme, entre le musulman et le non musulman, entre l’homme libre et l’esclave. En substance, l’être humain de sexe masculin est considéré comme pleinement titulaire de droits et de devoirs seulement lorsqu’il appartient à la communauté musulmane. Celui qui se convertit à une autre religion ou devient athée est par conséquent considéré comme un traître, passible de la peine de mort ou, à tout le moins, de la perte de l’ensemble de ses droits".

Et il ne s’agit que d’un extrait sur les différences entre l’Islam et le Christianisme…

Michel Janva

“Contestation de crimes contre l’humanité” : premier non-lieu pour Bruno Gollnisch

L’affaire était grotesque dès le début. Le secrétaire général du FN, interrogé lors d’une conférence de presse en octobre 2004, avait répété sa position sur la liberté de recherche historique au sujet des crimes nazis : il était contre la loi Gayssot sur le négationnisme, mais ne contestait en rien "les millions de morts du drame de la déportation et de l’univers concentrationnaire".

Il n’en a pas fallu plus pour qu’une campagne politique, médiatique et judiciaire prenne M. Gollnisch pour cible : les journaux n’ont cessé d’évoquer l’affaire en parlant de "propos scandaleux" de Gollnisch sur la Shoah, ou de "déclarations négationnistes" – en évitant de citer lesdits propos, de peur que le lecteur ne se rende compte de la supercherie.

Déjà en 2004, la Police Judiciaire avait conclu que les déclarations de M. Gollnisch n’étaient pas illégales. Ce qui n’avait pas empêché le MRAP et le Parquet (sur injonction du Garde des Sceaux M. Perben, adversaire de Gollnisch à Lyon) de porter plainte.

Hier, la première de ces plaintes a débouché sur un non-lieu, dont les termes sont cinglants (article de Libération, communiqué du FN) : Pour le juge d’instruction, il n’est

…pas douteux que Bruno Gollnisch ait manifesté clairement sa réprobation des crimes nazis évoquant les millions de morts et les massacres perpétrés dans les chambres à gaz […]

La réalité des camps d’extermination organisés quasi-industriellement n’a pas été contestée lors de cette conférence de presse par Bruno Gollnisch qui, sur ce point, répondait à des questions de journalistes.

Malgré la plainte du parquet et de probables appels, il est peu douteux que Bruno Gollnisch sera au bout du compte reconnu innocent. Mais le but de ses ennemis n’était pas tant judiciaire que médiatique : et là, le mal est fait.

Henri Védas

Un retour des catholiques en politique ?

L’engagement civique des catholiques ne devra jamais être le simple symétrique de l’activisme politique de la gauche. Comme l’écrivait Jean Ousset dans l’Action : on ne peut pas utiliser les mêmes méthodes pour rétablir l’ordre social qu’utilisent ceux qui veulent le "démolir, [le] dialectiser, [le] massifier."

Mais le peu d’estime qu’ont les chrétiens, et les conservateurs en général, pour l’action politique (dont l’action partisane n’est que la pointe d’iceberg) donne un avantage indu à une gauche minoritaire. Ces témoignages dans Libération le montrent : les parents des jeunes anti-CPE sont "fiers" de l’activisme de leurs enfants – une fierté dont on ne trouve pas toujours l’équivalent chez nous.

Mais certains signes semblent indiquer un réveil politique des catholiques : par exemple des Tract_25mars2006_grand_1 initiatives telles que la Marche pour la Vie ou la démarche de Liberté politique. Ce réveil sera le thème d’une soirée organisée par l’institut Civitas samedi prochain 25 mars : "Le retour des cathos en politique. Une dynamique à organiser ?"

Y prendront la parole Jacques Trémolet de Villers, Yves-Marie Adeline (royaliste) et Hugues Petit (FN) – montrant que les catholiques n’ont pas vocation à se retrouver dans une action unique et monolithique mais à mener un combat commun malgré la diversité des engagements possibles et légitimes.

Henri Védas

Agitation anti-CPE : un témoignage de Nanterre

Liberté politique publie le témoignage d’une étudiante de Paris X, qui corrobore en tout point ce que rapportait hier un autre Nanterrois sur l’émission de Bafweb Radio. "Sophie" témoigne de l’Assemblée Générale du 9 mars :

[A]lors que nous étions majoritairement contre le blocus, on nous a imposé trois heures de faux débats (temps de parole inégal et injustement répartis). On nous a infligé une véritable propagande anti-gouvernementale bien loin du problème du CPE. […]

Faut-il évoquer la sécurité ? Des individus masqués par des foulards circulent sans cacher leur agressivité. Quand vient le vote, à main levée, des syndicalistes inconnus des bancs de la fac mêlent leurs voix aux étudiants. Nous étions 2000 : 750 ont voté pour le blocus… qui fut déclaré adopté !

[…] Les 9 et 10 mars, lorsque des étudiants ont voulu entrer dans leurs facultés, des bagarres ont éclaté à coups de barres de fer, une jeune fille a été poussée dans les escaliers par des représentants de l’Unef et a été sérieusement blessée. Pour renverser le rapport de force et empêcher les étudiants de vouloir travailler, les manifestants minoritaires ont fait appel à des lycéens de Nanterre, mobilisés en masse pour narguer les étudiants empêchés de travailler.

Henri Védas

CPE : vers une capitulation par le biais du Conseil constitutionnel ?

Jeudi, les dispositions les plus démagogiques de la loi sur l’égalité salariale adoptée le 23 février (texte, pdf) ont été déclarées inconstitutionnelles.

Ainsi, la presque totalité du titre 3 de ce texte, qui instaurait des quotas de 20 % de femmes dans les conseils d’administration, les comités d’entreprise, les délégués du personnel, les conseils de prud’hommes et les organismes paritaires de la fonction publique, a été retoqué.

Le Conseil réprouve donc les quotas, au nom de l’égalité républicaine. Mais la décision du Conseil ne s’arrête pas là. Les députés socialistes l’avaient à l’origine saisi sur un point en apparence plus technique : le fait que la loi comportât des amendements n’ayant que peu de rapport avec le texte central de la loi. Et le Conseil leur a donné raison.

Invoquant l’absence de lien entre des amendements introduits par le gouvernement et l’objet d’un texte de loi, plusieurs mesures ont été censurées, dont certaines constituaient "le plan emploi" de M. de Villepin […].

Mais quel rapport entre cette décision du Conseil et le CPE ? Mardi, le groupe parlementaire socialiste a saisi le Conseil à propos de la Loi sur l’égalité des chances dont le CPE est un amendement. Et les arguments de ceux qui considèrent que cet amendement est inconstitutionnel s’appuient précisément sur deux points qu’ont retenu les "sages" dans leur décision de jeudi : l’égalité (en l’occurence, selon l’âge) et les limites du domaine de l’amendement.

Cet article dans Libération réfutait certes la critique – mais c’était avant la décision d’aujourd’hui, qui semble ouvrir la voie à la censure du CPE par le Conseil. Le Figaro de mercredi évoquait cette possibilité. Et comme la Lettre de Rastignac d’aujourd’hui, il envisageait que le Président Chirac demandât amicalement à Pierre Mazeaud, président du Conseil, que l’affaire du CPE se termine ainsi :

«Si ça tourne mal, heureusement quon a Pierre Mazeaud…», confie un chiraquien.

Cette phrase, si elle dit vrai, est assez scandaleuse : le président de cette haute cour serait-il au service de l’exécutif ? Bizarrement, elle semble avoir disparu de l’article en ligne du Figaro – mais News Google en a gardé la trace.

Henri Védas

Le Pape souhaite canaliser l’énorme pouvoir des médias

Benoît XVI a reçu ce matin l’Assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales, conduite par Mgr John Foley. Le Pape a salué l’importante oeuvre d’apostolat de la communication, comme

"forme directe d’évangélisation et de promotion du bon et du vrai au sein de la société. (…) Le décret conciliaire Inter Mirifica (…) notait déjà l’énorme pouvoir des médias dans l’information des esprits et la formation des opinions. Quarante ans plus tard, il est plus que jamais nécessaire de canaliser ce pouvoir au bénéfice de l’humanité toute entière (…) afin que la promotion du bien commun ne soit jamais sacrifiée à une recherche égoïste du profit, ou à des ambitions idéologiques peu crédibles".

Le Pape a invité les responsables des médias à diffuser le bien et la vérité, "par le respect avant tout du sens de la vie humaine et sociale, par le rejet du mensonge, qui s’exprime notamment dans certaines tendances pernicieuses qui menacent la société civile".

Nous invitons donc nos lecteurs à faire de la publicité pour Le Salon Beige puisque le décret cité plus haut demande notamment : "On commencera par soutenir la presse honnête" (n.14)…

Michel Janva

Des membres du MPF passent au FN

Logo Le Monde de demain nous apprend que Pierre Deplanque, coordinateur régional du MPF en Corse, Dolorès Thomas et Eric Gaillot, secrétaires départementaux du MPF en Corse, ont tous rejoint le Front National. Selon Deplanque :

"Philippe de Villiers n’est pas un vrai représentant de la droite nationale. Il ne souhaite que rabattre les voix du FN sur l’UMP."

Le même dénonce "la consigne" qui aurait "été donnée de dissuader les maires de parrainer la candidature de M. Le Pen à l’élection présidentielle".

Et visiblement, ces défections ont réduit à néant les contacts MPF en Corse

Michel Janva

Miracle à Lourdes ?

Pielg_fot5 Un cas de guérison exceptionnelle vient d’être reconnu par le Comité médical international de Lourdes (CMIL), a annoncé ce jeudi son co-président, le professeur François-Bernard Michel. Il s’agit d’une Française, mais "l’autorité épiscopale n’a pas encore franchi le stade nécessaire pour que la guérison soit reconnue comme miraculeuse".

A l’issue de sa réunion fin novembre à Paris, le Comité Médical International de Lourdes a en effet rédigé le communiqué d’information comportant un "avis de reconnaissance du caractère exceptionnel d’une guérison en l’état actuel de la connaissance scientifique". Il s’agit

"d’une malade atteinte en 1992 d’un lymphome malin diffus de la plèvre non hodgkinien de type B, compliqué, un an plus tard, d’une leucémie aiguë myéloblastique avec atteinte méningée et névrite optique traitée par chimiothérapie, mais d’évolution défavorable et guérie sans séquelles ni rechute depuis 13 ans, en coïncidence d’une démarche de foi à Notre-Dame de Lourdes".

Le même communiqué signale que les déclarations spontanées de guérison évaluées durant l’année 2005 sont au nombre de 40. Par ailleurs, 5 dossiers sont en cours d’instruction. Il s’agit de "déclarations de personnes affirmant en conscience claire une guérison survenue dans le contexte de Lourdes, mais dont les critères scientifiques ne permettent pas d’affirmer encore le caractère définitif".

Des témoignages pour notre temps.

Michel Janva

Manifs : bilan des blessés

Les violences qui ont éclaté dans la soirée place de la Sorbonne ont fait 92 blessés parmi les forces de l’ordre, 18 du côté des manifestant. Le préfet de police Pierre Mutz a par ailleurs déclaré vendredi sur RTL que 187 personnes avaient été interpellées.

Michel Janva

Bernard Carayon : “les Français ne s’aiment plus”

On ne souscrira pas à tout, mais certaines parties de cette tribune du député UMP Bernard Carayon dans Valeurs actuelles montrent une belle lucidité :

Dans tous les domaines […], nous avons collectivement
collectionné les archaïsmes, les retards ou les pusillanimités, créant
les conditions du “déclin français”.
Pourquoi ? D’abord parce que les Français ne s’aiment plus. Trente ans
d’immigration massive, à flot continu, encouragée par la complaisance
de la gauche et la tétanisation de la droite, ont fait sauter les
digues de notre identité nationale.
[…] [L]e “droit à la
différence” a fait le reste, mettant sur le même pied les fondements de
notre civilisation à la fois judéo-chrétienne, universaliste et
républicaine, avec des cultures importées […].
Ensuite parce que notre gauche est différente de toutes les autres
gauches occidentales
: ses courants extrémistes ont irrigué le débat
politique par une sémantique destructrice : exclusion, précarité,
droits multiples à géométrie variable, acquis sociaux, incivilités,
autant de mots […] destinés
à culpabiliser l’adversaire […]
Notre gauche est la dernière au monde à être restée révolutionnaire.

Bernard Carayon (qu’on a remarqué plusieurs fois en bien) est un proche de Pierre Fabre, nouveau propriétaire de Valeurs actuelles : si ses tribunes doivent remplacer celles d’Olivier Dassault, on gagne au change !

Henri Védas

Manifestations : les chiraquiens arroseurs arrosés

Au fait, où tous ces jeunes lycéens ont-ils appris à manifester ? Témoignage dans Libération :

"Je ne suis pas dans un parti. J’avais manifesté pour la première fois en 2002, contre Le Pen, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Ç’a été l’électrochoc. J’ai réalisé qu’on regrettait toujours trop tard d’être resté à râler sans bouger."

Avis à l’UMP : il est difficile de jeter les écoliers dans la rue en 2002 pour protester contre le verdict du suffrage universel, et de leur demander de respecter un vote parlementaire 4 ans plus tard…

Henri Védas

Images de la libération de la Fac de Toulouse

… dont nous parlait Michel hier, sur TF1 : une vidéo qui fait plaisir à voir (Via Le Conservateur).

Henri Védas

Blocage des universités : témoignages et analyses

… sur Bafweb Radio : pour sa première émission, Adrien de Riedmatten a reçu Roland Richard, étudiant à Nanterre, où la résistance au blocage s’est appuyée sur des blogs spontanés (dont celui de M. Richard), et Sébastien Bordman, porte-parole de l’UNI.

Outre son témoignage sur les agissements des bloqueurs à Nanterre, le premier intervenant a présenté une analyse fine et informée de la situation générale. Il fait partie des organisateurs du sit-in de dimanche (Place de l’Hôtel de Ville de Paris, de 15h à 17h) qu’a évoqué Lahire.

L’émission peut être réécoutée ici.

Henri Védas

Christine Boutin à la présidentielle : “Seule la menace du Front national au second tour me ferait renoncer”

On s’est pincé en lisant ce passage de cet article du Monde :

Présente elle aussi en 2002 – elle a recueilli 1,20 % des voix -, Christine Boutin est aussi sur la ligne de départ pour 2007. "Seule la menace du Front national au second tour me ferait renoncer", affirme celle qui entend représenter "la droite sociale". Elle sillonne la France pour des soirées- débats sur des sujets divers, parmi lesquels : le travail précaire, l’environnement ou la santé.

Dans Présent de demain, Jean Madiran consacre un éditorial à cette déclaration contre-nature.

Sur les questions politiques réellement les plus importantes [respect de la vie, famille...][…], Christine Boutin professe pourtant des idées plus proches de celles du Front national que de n’importe quel autre grand parti, UMP comprise.

Témoignage personnel : aucun de ceux qui, parmi mes amis, avaient voté pour Mme Boutin en 2002 ne me dit envisager de faire de même en 2007. A force de multiplier des déclarations semant la confusion quant à ses véritables priorités, Mme Boutin risque de découvrir qu’on peut faire beaucoup moins encore que 1,20%.

Henri Védas

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