Le MPF pas opposé à la construction de mosquées ?
Interrogé sur LCI le 3 mars dans l’émission Face à face (voir l’émission), Guillaume Peltier ne s’est pas montré opposé à la construction de mosquées en France. A Michel Field, plaidant pour ces mosquées destinées à faire sortir les musulmans de la clandestinité et d’éviter la main-mise des extrémistes, le numéro 2 du MPF a répondu "évidemment".
Toutefois, il a souhaité qu’en amont de la construction de ces mosquées, les imams se soumettent "très clairement aux lois de la République" (laïcité, refus de la polygamie et du financement étranger) par la signature d’une "charte républicaine".
A vrai dire, cette idée de "charte républicaine" m’apparaît pour le moins naïve. Guillaume Peltier ne connaîtrait-il pas le dogme du medhi ? Dogme qui autorise tout musulman à mentir, selon l’adage, ‘la fin justifie les moyens’. Et je citais, pas plus tard qu’hier, Dounia Bouzar, selon laquelle "former des imams républicains, comme le souhaite le gouvernement, n’endiguera pas le radicalisme". Car, comme l’écrivait Lahire, on sait que l’islam n’est pas soluble dans la France.
Les affiches “gays” dans le métro n’ont pas été payées
On se souvient de l’épisode de l’automne dernier : Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, avait refusé d’afficher des placards provocateurs du salon "Rainbow Attitude", montrant deux hommes s’embrassant; puis la HALDE l’avait contrainte à les accepter.
Depuis, des péripéties entourées d’un fort parfum d’escroquerie entourent ce salon "gay", aujourd’hui en faillite. Et les fameuses affiches… n’ont jamais été payées, rapporte Valeurs actuelles (papier) repris par communautarisme.net.
Est-ce que la HALDE remboursera Métrobus ? Une question à poser à Louis Schweitzer, qui la préside. Et qui sera "grand témoin" aux Assises des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (leur écrire) le week-end prochain à Bordeaux… pour "témoigner" de son soutien au lobby gay ?
Scalia : Bafweb fait l’actualité en Amérique
Michel nous l’avait dit hier : Bafweb a pu recueillir en exclusivité d’importantes déclarations du juge à la Cour Suprême Antonin Scalia, en visite à Fribourg, à propos des perspectives de l’arrêt Roe vs Wade.
Le reportage de Bafweb est maintenant répercuté outre-atlantique par le site Lifesite news, qui est très suivi et souvent repris par d’autres organes. Bravo à nos amis suisses pour ce joli coup !
Lech Kaczynski juge l’Europe
…sans langue de bois. Au cours de sa visite à Berlin, le président polonais a de nouveau exprimé sa méfiance à l’égard d’une Europe supranationale : "Je crois que le moment d’une Europe quasi-Etat n’est pas encore venu". Défendant le principe des Etats nationaux, il a estimé qu’ouvrir intégralement les frontières entre tous les pays de l’Union européenne représenterait "un problème de fond". Kaczynski a reproché à l’Europe de "chercher des succès trop rapidement", rappelant l’échec de la Constitution. Il n’a pas hésité à qualifier l’UE d’"organe artificiel" et de "super-Etat qui agit de façon désemparée" !
Il est à craindre que les médias français ne retiennent de sa visite en Allemagne que l’agression de militants pro-gays, qui ont interrompu son discours et lui ont lancé des projectiles. Affirmant qu’"il n’y aucune raison d’encourager" l’homosexualité, le président Polonais a été… applaudi par une bonne partie du public !
Agitation anti-CPE : violences à Nanterre
Outre les incidents à la Sorbonne qu’a rapportés Michel, le syndicat pro-UMP UNI donne des précisions sur les actions violentes, aujourd’hui, d’agitateurs d’extrême-gauche à Nanterre : un non-gréviste a été roué de coups, et une étudiante handicapée a été malmenée, blessée et hospitalisée.
Addendum 22H41 : Ces violences viennent de forcer Sarkozy à écourter son voyage aux Antilles :
"Nicolas Sarkozy a décidé d’écourter son séjour en Martinique pour repartir dès vendredi soir vers Paris en raison de l’agitation dans les universités, a annoncé son entourage.
Il devait initialement rester encore samedi matin dans l’île et repartir en début d’après-midi.
Il reprendra finalement l’avion à l’issue d’un meeting politique qu’il devait tenir dans la soirée de vendredi à Schoelcher, localité située à cinq kilomètres de Fort-de-France." (AP)
Contre le blocage des facs
… par la gauche universitaire, le Rassemblement Etudiant de Droite appelle à un rassemblement dimanche prochain, 12 mars, à 15 heures place de la Sorbonne. A deux pas donc de la manifestation de la "Révolution bleue", demain samedi.
Unions gays en République Tchèque ?
Le Sénat tchèque a voté une loi qui reconnaît aux gays des droits inédits : un couple homosexuel pourrait être à égalité avec les hétérosexuels en matière de sécurité sociale, d’impôts et de retraites, sans pour autant bénéficier du droit à l’adoption. La loi est soutenue par le Premier ministre Jiri Paroubek ainsi que les partis social-démocrate et communiste.
Mais heureusement, à l’opposition résolue du parti chrétien-démocrate, s’est ajouté le veto du Président de la République Vaklav Klaus. Le chef du pays affirme : «Ce texte est une tentative de légaliser la destruction des institutions traditionnelles sur lesquelles repose notre société». Le cardinal Miloslav Vlk soutient le président : "Si nous mettions tous les homosexuels sur une île déserte, il seraient condamnés à disparaître, parce qu’ils n’auraient pas les moyens de se reproduire".
La loi sera revotée le 14 mars par le Parlement. Pour passer outre le véto présidentiel, 101 des 200 députés doivent approuver ce texte.
Le Pen vs Villiers
Information importante : il y a un super forum destiné aux passionnés des faux débats (surtout entre Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen). J’invite ceux qui aiment les discussions sans fin à se rendre sur ce forum afin de s’y ‘décharger’… En effet, désormais, les commentaires gratuits, accusateurs et surtout sans fond seront supprimés sans état d’âme dans ce Salon.
Avant d’écrire un commentaire, (re)lisez ceci et, ensuite seulement, vous pourrez faire partager vos réflexions à la communauté du Salon…
OPA des avorteurs sur les institutions de l’ONU
Comme promis, le groupe pro-famille et pro-vie américain CWA tire aujourd’hui le bilan de la 50e session de la Commission de l’ONU sur la condition de la femme qui vient de se terminer à New-York. (Audio ici, v.o.)
D’abord, le CWA confirme que les institutions de l’organisation sont en train de redéfinir le terme "santé reproductive". Nous indiquions hier que ce terme avait été promu, dans différents traités, par les pays pro-vie, parce qu’il n’incluait pas l’avortement – contrairement à des expressions comme "droits reproductifs" ou "services reproductifs". Mais l’Organisation Mondiale de la Santé a maintenant officiellement redéfini la "santé reproductive" comme l’incluant. Les partisans de l’avortement vont maintenant tenter de lire les traités passés comme s’ils avaient utilisé le terme dans ce sens.
Le CWA constate en outre que la Commission de l’ONU n’est pas seulement pour l’avortement : c’est même son obsession. Il prend un exemple frappant : un texte de la commission, discuté cette semaine, traitait du microcrédit. Rien à voir avec l’avortement, penserait-on ? Pourtant, six des huit points du texte traitent… de santé sexuelle et reproductive !
Le CWA confirme que les institutions de l’ONU deviennent de plus en plus des instruments de la culture de mort.
La faiblesse atavique de “la droite” face à l’agitation étudiante
Eric Branca rappelle dans Valeurs actuelles les ancêtres du mouvement anti-CPE, de l’agitation contre la loi Devaquet en 1986 au retrait de la loi Fillon en 2005. Il met le doigt sur la lâcheté des gouvernements "de droite" successifs : "Depuis vingt ans, tous les gouvernements de droite ont toujours cru bon de reculer devant les jeunes."
Devant la subversion, l’UMP est comme d’habitude tétanisée :
[F]ace à l’hostilité déclarée de la gauche et à celle, plus discrète mais non moins réelle du Medef, qui plaidait pour l’extension à tous du contrat nouvelle embauche, l’UMP, que préside Nicolas Sarkozy, n’aurait pas dû se mobiliser davantage.
Dans les circonscriptions, les tracts réalisés à Paris pour soutenir le CPE n’ont pas été très nombreux à circuler et certains députés de base ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas “jeter de l’huile sur le feu”…
Les étudiants UMP de l’UNI semblent un peu plus vaillants, et ont monté un site contre la grève et un autre de soutien au CPE. Le Rassemblement Etudiant de Droite mène également une campagne pour le CPE, avec lui aussi un site dédié.
Jason McElwain, autiste
Gérard Gachet attire l’attention sur une belle histoire :
[R]endez vous sur le site de la chaîne CBS [ici], et téléchargez les vidéos bouleversantes concernant Jason McElwain. Vous y verrez comment ce jeune autiste de 17 ans, fan de basket et admis comme homme à tout faire par l’équipe de son collège, a été sélectionné par l’entraîneur à la fin d’un match, pour le récompenser ; comment ce garçon, considéré comme trop petit et trop handicapé pour faire partie de l’équipe, a marqué sept exceptionnels paniers en quatre minutes, a été porté en triomphe par une foule en délire, est en train de devenir l’idole de son pays, et voit affluer les propositions d’Hollywood pour transposer sa vie sur grand écran.
Le journaliste conclut «c’est ça aussi, l’Amérique.» On pourrait ajouter : c’est ça, aussi, la culture de vie.
300 violences urbaines par jour
L’Express apporte les chiffres de ce que nous rapportions ce matin.
Echauffourées en Sorbonne
Des incidents se sont produits peu avant 16h30 lorsque une minorité d’étudiants a tenté de forcer un barrage de gendarmes mobiles à l’angle de la rue des Ecoles et de la rue de la Sorbonne pour rejoindre 80 étudiants environ qui occupent l’université jour et nuit depuis 48 heures. Repoussés, les étudiants sont repartis en cortège en direction de la rue Saint-Jacques, en scandant "La Sorbonne, elle est à nous !".
Le chef de cabinet du rectorat de Paris, Nicolas Boudot, a expliqué qu’il y "a une moitié d’étudiants [sur les 80] responsables, notamment des membres de l’UNEF, et une moitié de radicaux qui veulent faire de ce lieu non seulement un lieu de combat contre le CPE, mais également contre tous les problèmes sociaux qui existent actuellement, notamment les sans papiers et les intermittents du spectacle. Il a ajouté que ces radicaux s’en étaient pris aux vigiles de l’université. Il a souligné que la faculté était fermée pour empêcher d’autres étudiants de s’introduire dans le bâtiment.
Le rectorat n’envisage pas pour l’heure une évacuation par la force "si la Sorbonne est envahie, nous envisagerons la conduite à tenir en fonction de cette nouvelle situation".
Elections italiennes, une campagne animée…
La campagne fait rage en Italie… à un mois des élections législatives. Il faut savoir que le Parti de Refondation communiste présente une candidate transsexuelle, Vladimir Luxuria (un nom comme ça, ça ne s’invente pas…), qui défend les droits des homosexuels et veut être la première transsexuelle à entrer à la Chambre des députés. En France, quand on pense à l’affaire Vanneste, on sait que certains propos ne pourraient pas avoir lieu en direct à la télévision… Les Italiens sont sans complexe :
Jeudi soir lors de l’émission télévisée Porta a Porta sur la chaîne publique Rai Uno, le ministre de la Justice (!), Roberto Castelli, membre de la Ligue du Nord, lui a demandé s’il fallait lui dire "il ou elle"… De son côté, Alessandra Mussolini a lancé lors de la même émission : "Il s’habille comme une femme et pense pouvoir dire ce que bon lui semble. Mieux vaut être fasciste que pédé" !
Les jeunes drogués à l’islam
Dans Le Figaro, Dounia Bouzar, ancienne éducatrice du ministère de la justice et démissionnaire du CFCM, analyse la montée de l’islam chez les jeunes. En voici les meilleurs passages :
"Ces jeunes radicalisés s’approprient l’autorité de la religion pour se mettre à la place de Dieu, au-dessus de tous les hommes. Ils récusent imams ou aumôniers qui les contrarient. Former des imams républicains, comme le souhaite le gouvernement, n’endiguera pas le radicalisme. […]
Tous ces jeunes ont en point commun de se sentir de nulle part. Ni marseillais, ni arabe, ni kabyle, ni parisien, ni roubaisien. Ce qu’ils vivaient comme une errance est soudain valorisé par le discours d’un Ben Laden. Ils ne sont plus des êtres sans racines, mais des soldats de la révolution mondiale, supérieurs aux autres. Ils trouvent une place et une fonction. Tous les intervenants l’ont dit : ils consomment de l’islam comme de la drogue, comme leurs aînés étaient toxicomanes."
Les ‘frères’ de Fofana
Suite à mon message sur un possible retour des violences urbaines, un lecteur demande à connaître les signes de tensions. C’est encore Valeurs Actuelles qui donne la réponse : l’affaire Fofana est loin d’être un cas isolé. Cette "hypothèse est prise au sérieux au ministère de l’Intérieur, chez de nombreux élus locaux et chez les responsables communautaires juifs."
"Le vendredi 3 et le samedi 4 mars, en moins de 24 heures, 3 personnes de confession juive ont été attaquées sur la voie publique à Sarcelles […]. Les agresseurs étaient issus, comme Youssouf Fofana et le noyau dur des “Barbares”, de l’immigration musulmane africaine. D’autres incidents graves du même type se seraient déroulés au cours des derniers mois et semaines, avant même qu’Ilan Halimi ne soit enlevé.
Samy Ghozlan, élu local UMP et ancien commissaire de police, a pu vérifier la réalité de 8 affaires, dans plusieurs départements : «Y compris, note-t-il, le cas d’un médecin attaqué voici trois semaines en bas de chez lui, battu, dépouillé et laissé nu sur la chaussée.» Claude Barouch, le président de l’Union des patrons et professionnels juifs de France (UPJF), indique qu’il reçoit «tous les jours des emails, des fax, des appels téléphoniques» relatant des agressions de tout ordre : «[…] Et le fait le plus préoccupant, en effet, c’est la montée des jeunes d’origine africaine parmi les agresseurs.»
[…Les] jeunes d’origine africaine "[…] viennent de sociétés qui ne connaissent pas l’écrit. Et ils grandissent dans des environnements familiaux effarants : polygamie, promiscuité, absence totale des repères traditionnels occidentaux…» Les casseurs noirs étaient au premier rang des émeutes urbaines de novembre 2005. Par une sorte de glissement naturel, ils seraient désormais au premier rang des agressions antisémites.
[…] "Les trois quarts de la France regardent Youssouf Fofana avec horreur. Mais pour les jeunes Noirs speedés à l’antisémitisme, il est d’ores et déjà un héros, une icône. Si la justice ne frappe pas très vite et très fort, la dérive va être irrésistible."
Le scandale du RMI
Le nombre d’allocataires du Revenu minimum d’insertion (RMI) a augmenté de 4,7% en France métropolitaine en 2005 (la progression est de 4,2% en comptant les DOM) selon la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF). Le nombre de bénéficiaires du RMI est ainsi de 1 112 400 personnes.
Une France qui vit de l’assistanat…
Banlieues : le retour des émeutes ?
Lu dans Valeurs Actuelles :
"Directeur général de l’Association des maires d’Île-de-France, Thierry Staron l’affirme : les maires de banlieues craignent un nouvel embrasement de leurs villes : "La plupart des maires n’ont qu’une hantise, de nouvelles émeutes. Quand et comment ? On n’en sait rien. Mais il n’y a aucune raison pour que les quartiers n’explosent pas à la moindre occasion." Parmi ces élus inquiets, Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDF de Drancy (Seine-Saint-Denis). "Les émeutes de novembre se reproduiront", prédit ce proche de François Bayrou. Ajoutant : "Depuis mi-janvier, j’observe dans ma ville exactement les mêmes signes de tension qu’au mois d’octobre. La poudrière est là, plus que jamais."
Planquez vos voitures.
Dakota du Sud : le soutien des évêques
… à la nouvelle loi contre l’avortement. Le Dakota du Sud, peu peuplé, ne compte que deux diocèses – et ses deux évêques se sont réjouis de la nouvelle loi, tout en appelant à poursuivre les efforts pour développer une culture de vie et appliquer la doctrine sociale de l’Eglise.
Mgr Blase Cupich, évêque de Rapid City, a déclaré que les citoyens du Dakota du Sud et leurs élus pourvaient "être légitimement fiers de leurs efforts pour restaurer les droits de l’enfant-à-naître". Mgr Samuel Aquila, administrateur apostolique du diocèse de Sioux Falls, a lui aussi rendu hommage à la nouvelle loi, mais a rappelé que des changements législatifs ne suffiraient pas : "nous devons être ardents dans nos efforts pour transformer les coeurs et les intelligences de nos concitoyens."
Henri Védas (via Bafweb)
ONG islamiques ou Jihad humanitaire ?
TTU (version papier) nous informe cette semaine de "l’initiave Montreux". Lancée en janvier 2005 par le ministère fédéral des affaires étrangères suisse et sponsorisé par la Grande-Bretagne dans le cadre du programme "Engaging with the Islamic World", elle vise à casser les barrières rencontrées par les organisations humanitaires islamiques dans leur mission. En effet, depuis le 11 septembre 2001, la politique américaine contre le terrorisme a bloqué les circuits de financements de ces oeuvres.
L’initiative suisse tend à renouer la coopération entre les organisations humanitaires et la communauté politique occidentale, d’une part, et les oeuvres de charité islamique, d’autre part. Pourtant, ces ‘oeuvres’ sont connues pour accompagner leur aide d’une islamisation, comme le prouve l’exemple du Kosovo, où elles ont tenté d’investir tout le système de représentation identitaire, notamment de la jeunesse par l’enseignement dans les medersas, mais également dans les programmes socio-éducatifs, la construction de mosquées et la promotion du mode de vie arabo-islamique. Ce ‘Jihad humanitaire‘ a déjà été décrypté en 2002 dans un ouvrage écrit par un franco-libanais.
Suite à l’initiative Montreux, un code de conduite a été ratifié par une quinzaine d’ONG islamiques ainsi que par les participants occidentaux. Le processus prévoit la mise en place d’un comité international, composé d’une dizaine de personnalités issues des mondes islamique et occidental, qui établira et fera respecter des règles de transparence dans les financements de ces ONG, tout en promouvant leur action auprès des gouvernements. Bon nombre d’Etats ont donné leur aval à ce processus.
La culture de mort avance ses pions à l’ONU
Menant une campagne mondiale, les pro-avortement imposent une pression croissante aux pays dont la législation est essentiellement pro-vie, qui ne représentent plus que 25% de la population mondiale. Le premier volet de leur stratégie est de s’attaquer aux "maillons faibles" parmi ces pays, notamment en Amérique latine.
Un deuxième volet est de faire reconnaître dans les institutions internationales le droit à l’avortement comme faisant partie des "Droits de l’Homme". Le but de cette opération est non seulement d’accroître la pression sur les pays réfractaires, mais d’empêcher que des pays (en premier lieu, les Etats-Unis) puissent "revenir en arrière", à une législation pro-vie.
Une bataille sur ce second front se déroule à l’ONU, où se termine demain à New York la 50e réunion annuelle de la Commission de l’ONU sur le Statut des Femmes. Un de ses principaux enjeux est sémantique : la "santé reproductive" inclut-elle le droit à l’avortement ?
Cette question est importante : depuis des années, les Etats pro-vie, et notamment le Saint-Siège, ont veillé à ce que les documents de l’ONU définissant les droits des femmes parlent d’un droit à la "santé reproductive" – alors qu’en face le camp de la culture de mort (dont, hélas, la France) a voulu utiliser les termes de "droits reproductifs" ou de "services reproductifs" qui incluaient clairement l’avortement.
Les pro-avortement semblent maintenant réconciliés avec le terme de "santé reproductive", mais avec une sombre arrière-pensée : y inclure, tout simplement, le "droit à l’avortement". Le Représentant pro-vie américain Chris Smith avait dû insister lourdement pour obtenir un éclaircissement sur ce point de la part d’un responsable de l’ONU en septembre dernier. Le Saint-Père s’en est ému en janvier dernier.
Le groupe pro-vie Concerned Women for America assiste au titre des ONG à la réunion qui se tient à New-York : c’est vers lui que nous nous tournerons dès demain pour savoir si la dérive sémantique a été entérinée.
Pour aller plus loin : Concerned Women for America propose un récapitulatif de la controverse (v.o.)
Samedi 11 mars : Révolution bleue
Comme nous l’avions déjà annoncé -mais une piqure de rappel ne fait jamais de mal-, la prochaine manifestation de la Révolution bleue se déroulera samedi 11 mars de 16h à 17h, à Paris, place Saint-Michel.
La Révolution bleue, initative de Claude Reichman, pemet aux Français de manifester leur mécontentement général sur la vie politique française (et notamment contre l’islamisation) et ce, de manière visible et pacifique. Chaque participant est invité à porter une écharpe bleue.
La fusion EDF-Suez et la géostratégie
Loin des aboiements médiatico-syndicalistes, Infoguerre a le mérite de resituer cette fusion dans le contexte international, et notamment dans celui de la guerre énergétique :
"La crise sur l’approvisionnement en gaz russe cet hiver a montré la volonté du Kremlin et de son bras armé, Gazprom, de mettre en coupe réglée l’Europe dans son ensemble, premier marché énergétique mondial. Cet événement, semblable à un acte de guerre, a permis, d’une part, d’affermir la mainmise gazière russe sur les PECO et, d’autre part, de montrer à l’Europe de l’Ouest sa quasi-dépendance actuelle et surtout future en gaz russe. De plus, la visite de Vladimir Poutine ces derniers jours en Algérie a lancé les bases d’une coopération approfondie entre Gazprom et Sonatrach, la compagnie gazière algérienne. Nul doute que l’objectif est de se réserver à terme le marché européen, d’empêcher toute diversification des approvisionnements (Gazprom accentue son emprise en Asie Centrale, le gaz turkmène, kazakh et ouzbek ne pouvant être exporté que via le réseau gazier russe, dirigé par Gazexport, filiale de Gazprom et dont le PDG est Alexei Medvedev, chef de l’administration du Kremlin et successeur potentiel de Poutine à la présidence).
Aux journalistes stigmatisant l’échec de l’Europe de l’énergie, il serait bon de rappeler que la seule politique européenne, ces dernières années dans ce domaine, aura été la libéralisation du secteur afin de mettre fin aux monopoles nationaux ce qui devait faire baisser les prix. Or, le contraire s’est produit. Face à une Europe arc-boutée sur le libéralisme, la Russie réalisait le contraire en centralisant la question énergétique via Gazprom. (…)
A terme selon certains experts, seulement 4 à 5 opérateurs gaz/électricité devraient survivre en Europe. Et pour une fois, la France est bien placée avec EDF et GDF-Suez."
Allemagne : plainte contre le Coran
Selon le journal danois Jyllands-Posten (le fameux qui a publié les caricatures de Mahomet), un collectif d’associations civiques allemandes demandent à la justice d’interdire la distribution du Coran, jugeant qu’il contient des prescriptions politiques contraires à la Constitution allemande. L’auteur de la plainte est le Bundesverband der Bürgerbewegungen (BDB), connue pour sa lutte contre l’implantation de mosquées, qui s’occupe de «défendre les droits fondamentaux et la liberté contre l’islam».
Antonin Scalia
Le Bafweb nous rapporte la visite à Fribourg d’un des 9 juges de la Cour Suprême américaine, le catholique Scalia :
"Droit dans ses bottes, le juge Scalia de la Cour suprême des Etat-Unis a tenu tête à un parterre de niaiseux gauchistes, (…) tous conquis après une petite heure d’exposition au charisme virulent de ce petit homme énergique. Niveau artillerie de masse, on aura eu droit à la totale : des méchants Etats-Unis à Guantanamo, en passant par "vous n’avez pas le droit" et jusqu’à la Convention de Genève… Bref, tout le fatras habituel, ce qui aura tout de même permis à l’"accusé" de balancer cette vérité première à toute la fine fleur du corps professoral fribourgeois : "La presse de gauche européenne vous a bourré le crâne".
(…) Le juge Scalia a rappelé son attachement à la loi naturelle et fustigé les "évolutionnistes de la Constitution", nouveaux mollahs de l’ouest qui s’arrogent la compétence de définir ce qui est bien ou mal. "Une bonne Constitution est une Constitution morte, (…) le problème avec les Constitutions vivantes, c’est que quelqu’un doit décider de leur évolution. C’est une énorme responsabilité, dans une démocratie, que de confier cela à 9 avocats. Il n’y a jamais eu de droit au suicide, en 200 ans, dans la déclaration des droits. De quel droit me reviendrait-il de décider d’un quelconque ‘droit au suicide’ ?".
Interrogé par le Baf sur la probabilité d’un retournement prochain de l’arrêt de la Cour Roe vs Wade, légalisant l’avortement, le juge suprême s’est fait prudent (…) "Il y a encore 5 juges (sur 9) qui ont voté en faveur de Roe vs Wade". "Si je devais me prononcer, je dirais ‘pas encore’, peut-être un jour, mais certainement pas maintenant (not yet, mayby not never, but certainly not yet)" (…).
Sur la question de l’avortement, le juge Scalia a déclaré (…)"quelle que puisse être la réponse, elle n’est pas contenue dans la Constitution des Etats-Unis. Je n’utiliserais pas plus notre Constitution pour permettre l’avortement que pour demander une interdiction de l’avortement".
C’est la chute finale…
En République Tchèque, l’Union de la Jeunesse communiste (KSM) aurait renoncé à son aspiration à renverser le capitalisme : "Nous avons remplacé la phrase selon laquelle nous oeuvrons pour un renversement révolutionnaire du capitalisme par celle que nous sommes du côté d’un dépassement révolutionnaire du capitalisme", a affirmé le secrétaire de KSM, Zdenek Stefek. Ce vendredi était la date butoir pour procéder à un tel changement, selon le ministère de l’Intérieur qui voit d’un mauvais oeil le fait que cette "association civique" se consacre à des activités politiques.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Petr Vorlicek, a dit que des spécialistes du département élections et associations du ministère examinaient actuellement les modifications effectuées et rendraient leur avis d’ici 15 jours. En 2003, le Service de sécurité et de renseignement (BIS, contre-espionnage civil) avait mis le KSM sur une liste d’organisations extrémistes, en raison de l’"idéologie rigide" de ses militants. Le groupuscule est menacé d’interdiction…
Minorité révolutionnaire étudiante
Les médias nous rabachent que la mobilisation des étudiants contre le CPE (et contre Villepin) est impressionnante. Daoudal nous rappelle qu’il n’en est rien. En effet, les chiffres qui filtrent sont exemplaires : à Evry, 450 étudiants sur 10.000 ont voté la grève ; au Mans, 400 étudiants sur 6.000 ont voté le blocage ; à Montpellier III, qui compte 20.000 étudiants, il y avait 600 personnes à l’assemblé générale qui a reconduit le blocage ; à Metz, la grève a été votée lors d’une assemblée générale de 500 personnes, sur 20.000 étudiants !
"L’exemple de l’université des lettres de Bordeaux en est une illustration toute particulière. La prétendue assemblée générale est organisée dans un amphithéâtre de 700 places. Un peu petit, quand on sait que l’université compte 16.000 étudiants. Mais à l’heure dite, il n’y a là que quelques personnes, dont la première initiative est de rebaptiser l’amphithéâtre du nom de Joëlle Aubron, la terroriste d’Action directe qui vient de mourir. Et dans la salle est installée une banderole où est écrit en lettres rouges le slogan léniniste: "Paix entre les peuples, guerre entre les classes".
Dans un grand élan démocratique, les organisateurs décident qu’ils sont vraiment trop peu nombreux pour voter le blocage de l’université. C’est-à-dire qu’ils sont trop peu nombreux pour bloquer quoi que ce soit. Après avoir battu le rappel des troupes (y compris dans les facultés de droit et de sciences), nouvelle "assemblée générale" 3 heures plus tard. Cette fois, ils sont près de 300. Dont bon nombre est venu pour… refuser le blocage. Après discussion, on passe au vote. Résultat : une "majorité" de 122 voix pour le blocage. Soit 0,76% des étudiants de l’université des lettres."
Conclusion : "il ne s’agit pas d’un mouvement étudiant contre le CPE (qui ne mérite pas tant de passions), mais d’une opération ouvertement subversive menée par une infime minorité."
Le MNR traîne les municipalités en justice
Parlons d’un parti qui ne fait pas de bruit médiatique, mais qui n’en est pas moins actif : le MNR de Bruno Mégret :
– le 28 janvier 2005, les élus MNR de Saint-Denis ont fait condamner par la Cour d’appel de Paris la commune de Saint-Denis (maire PC dissident : Braouezec), qui doit récupérer les subventions qu’elle avait illégalement versées à 5 syndicats (dont la CGT et FO), condamnation assortie d’une astreinte de 100 € par jour de retard ;
– les élus MNR de Montreuil ont déposé récemment un recours contre la délibération de la ville de Montreuil (maire PC dissident : Jean-Pierre Brard) attribuant un terrain sous forme de bail emphytéotique (le lien donne la définition), à un prix dérisoire, à une association voulant y construire une mosquée. Ce recours a permis de stopper net la construction de la mosquée ;
– les élus MNR de Créteil ont engagé en décembre 2005 un recours contre la délibération de la ville (maire PS : Laurent Cathala) accordant un terrain à un prix insignifiant à une association voulant y construire une grande mosquée avec divers lieux de formation, d’enseignement et des salles de prières (l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes…) pour une capacité totale de 2000 personnes. Là aussi, le recours a permis l’arrêt de la construction ;
– il y a quelques jours, les élus MNR de Romainville ont formé un recours contre 2 délibérations du conseil municipal (maire PC dissident : Corinne Valls) datant du 18 janvier 2006 visant à organiser un référendum local en juin 2006 sur le droit de vote des étrangers extra-communautaires aux élections locales.
Ceci nous montre l’importance que peuvent avoir les élus locaux dans la lutte contre l’islamisation de la France. Si les élections présidentielles et législatives ont leur intérêt, que nos lecteurs ne se désintéressent pas des élections locales.