Un an après son voyage à Lampedusa, haut lieu de la crise migratoire en Méditerranée, Marion Maréchal s’est rendue sur l’archipel des Canaries, nouvelle plaque tournante de l’immigration clandestine en Europe. Les arrivées d’immigrés y ont doublé en un an, atteignant 40 000 personnes entre janvier et octobre 2024.
Selon Frontex, si les arrivées par la Méditerranée centrale et les Balkans ont chuté grâce à des politiques plus restrictives, notamment celles impulsées par le Premier ministre italien Giorgia Meloni, les Canaries s’imposent désormais comme une voie privilégiée.
« L’Espagne socialiste, avec son projet de régularisation massive de 500 000 clandestins, apparaît comme le maillon faible de la lutte contre l’immigration », dénonce Marion Maréchal.
🇪🇸À Santa Cruz de #Tenerife, les riverains du camp de migrants de Las Raices nous partagent leur désespoir. Abandonnés par l’État, ils doivent faire face à l’insécurité, au trafic de drogue et aux nuisances incessantes. pic.twitter.com/TxBydiOrfS
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 21, 2024
🇪🇸 À l’aéroport de #Tenerife, nous voyons les clandestins du camp de Las Raices embarquer en avion pour l’Europe par une entrée cachée. La submersion migratoire est organisée en toute discrétion. pic.twitter.com/xY1FdDwiPS
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 22, 2024
« C’est à cause de signaux tels que la régularisation de 500 000 clandestins par le gouvernement espagnol que l’on assiste à un nouvel appel d’air migratoire »
👉 Aux Canaries, @MarionMarechal fustige la volonté de Pedro Sánchez de régulariser 500.000 migrants. pic.twitter.com/Bkz5F100vn
— Frontières (@Frontieresmedia) November 23, 2024
Horace
Il y a 50 ans, des journalistes voyaient déjà les premiers symptômes d’une migration qui irait de quelques familles à une masse de plusieurs milliers de pauvres gens. Nous y sommes. Hélas nos gouvernements écoutent les industriels qui pour faire tourner leurs machines et gagner du pognon sur une main d’œuvre à bas coût, demandent et favorisent la migration. Ne s’y opposent pas. Et les avantages sociaux exagérément distribuées y contribuent. Nous y voilà avec des dettes colossales.