L’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) tenait un congrès samedi dans le but d’influencer les candidats à la présidentielle (voir ici les positions respectives). Libération nous rend compte de cette réunion, appelée curieusement débat, alors que les conclusions étaient déjà prédestinées. E-deo relève les erreurs des fameuses études scientifiques discutées ce soir là par l’APGL :
- chiffres fantaisistes quant au nombre d’enfants qui seraient élevés par des parents homosexuels : 200 000 (qui rappellent l’exagération annoncée avant la loi Veil sur l’avortement). L’INED, dans une étude de Patrick Festy, dit 30 000…
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selon l’APGL "la plupart (des études recensées) ne montrent aucune différence de développement entre les enfants de couples homo et ceux de parents hétérosexuels, les rares études négatives ont été inspirées par les milieux religieux". Pourtant, le Conservateur a répertorié des centaines d’études objectives négatives sur l’aberrante notion d’"homoparentalité". Mieux, le collectif Non à l’homofolie dénonce les méthodes employées par les études présentées par les lobbys (étude en pdf) :
"La quasi-totalité des études réalisées sur l’évolution des enfants élevés par des couples homosexuels ne démontre rien. Presque toutes […] manquent de la plus petite rigueur scientifique nécessaire […]. Les erreurs les plus habituelles de ces études sont : la taille de l’échantillon (en général trop petit), son manque d’aléa (les couples homosexuels ne sont pas sélectionnés de façon aléatoire, mais ils sont même choisis par d’autres personnes sélectionnées ou par des associations homosexuelles), l’usage de groupes de contrôle –couples homosexuels –inadéquats, ainsi comparer des mères lesbiennes seules, avec des mères hétérosexuelles divorcées ou séparées, avec le fait que les enfants des mères hétérosexuelles ont un désavantage dû au traumatisme du divorce ou de la séparation."