Un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu’il ne souffrait pas. Les scientifiques ont
utilisé une machine à imagerie par résonance magnétique fonctionnelle,
cette même technologie qui permet de «lire dans les pensées» d’une
personne réveillée (pour des choses basiques, comme oui, non, gauche,
droite etc). Ils ont d’abord calibré la
machine, en lui posant des questions dont ils connaissaient la réponse
(du type «avez-vous une soeur», «le nom de jeune-fille de votre mère
est-il Dupont» etc). Et puis, pour la première fois, une question qui
n’avait jamais été posée dans des expériences similaires: «Are you in
pain?» («Souffrez-vous», ou «avez-vous mal»). «Non», a-t-il répondu.
L’état végétatif avait-il été mal
diagnostiqué? Notre cerveau, même endommagé, peut-il communiquer avec
l’extérieur grâce à la technologie? Quel degré de conscience de sa
situation Scott Routley a-t-il?
Exupéry
Le mystère de la conscience humaine ne sera jamais élucidé par la neuro-psychologie.
Les spécialistes ont réalisé, ces dernières années, une synthèse de tous les travaux relatant des troubles de la conscience en relation avec diverses anomalies détectée par imagerie cérébrale. Un circuit “générant” la conscience (et reposant sur trois régions principales) à donc été ainsi accepté comme valable par la communauté scientifique.
Survint un patient qui présentait des lésions dans les trois régions cérébrales clés réputées responsables de la conscience. On allai enfin avoir une confirmation de la théorie up to date de la conscience !
Manque de chance cet homme de 57 ans passa aisément tous les tests de consciences auxquels ont le soumit !
Conclusion des neuro-scientistes déçus: “la conscience doit finalement être “produite” par un patchwork diffus de vois cérébrales” . L’hypothèse, au moins partiellement spiritualiste, reste évidemment tabou !
Ref.: Preserved Self-Awareness following Extensive Bilateral Brain Damage to the Insula, Anterior Cingulate, and Medial Prefrontal Cortices. PLoS ONE, 2012; 7 (8)
Jean Theis
La réponse est chez Ste Hildegarde, mais elle n’est pas facile à comprendre.