Alors que les députés de La France Insoumise ont déposé une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme (sans doute pour pouvoir soutenir tranquillement le Hamas, le Hezbollah et les terroristes du Bataclan…), Le Figaro Magazine consacre un dossier aux liens entre ces élus et… les islamistes. Écrivain et journaliste, Omar Youssef Souleimane, a réussi à s’infiltrer au cœur des activistes propalestiniens. Keffieh autour du cou, il a infiltré de nombreuses manifestations et rassemblements en France pour démontrer la collusion entre ces acteurs de l’islam politique et la gauche extrême. Extraits de son enquête :
[…] Comme d’habitude, je suis grimé, comme je le faisais durant les manifestations à Damas au début de la révolution syrienne en 2011. On se masquait pour ne pas être reconnu sur les appareils filmant la foule et échapper à la surveillance des terribles services secrets de Bachar el-Assad. Je n’aurais jamais imaginé que, treize ans plus tard, au cœur de Paris, où je me suis réfugié pour vivre librement, je serais obligé de me déguiser pour assister à une manifestation : porter des lunettes de soleil, un keffieh, le drapeau palestinien et du fond de teint sur mon visage pour ne pas être reconnu. De même, je n’aurais pas imaginé me retrouver dans des manifestations où des hommes barbus, des extrémistes au regard agressif répètent les slogans qu’on entendait en Syrie dans ce type de manifestation pour la Palestine : « À bas Israël ».
Au milieu de cette foule galvanisée de haine à l’endroit d’Israël, les députés de LFI sont présents : Thomas Portes, Ersilia Soudais, Louis Boyard, Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier salue le Liban qui « défend sa souveraineté et qui a le droit de le faire par tous les moyens dont dispose ce peuple pour se défendre avec tous ceux qui veulent participer à la résistance nationale ». […]
Le scénario est bien rodé. À chaque manifestation, le discours victimaire est associé à des slogans agressifs. Dix jours plus tard, le 15 octobre, lors d’un rassemblement organisé par LFI pour soutenir Gaza, l’agressivité prend une autre dimension. Rima Hassan , chantre de l’appel à la « résistance armée palestinienne » et se présentant comme une réfugiée victime de la Nakba de 1948, est bien là. Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Sébastien Delogu, Thomas Portes et Louis Boyard ne se tiennent jamais bien loin de la tribune d’Urgence Palestine, où Omar Alsoumi appelle à la « résistance armée ». Je suis face à lui, et derrière moi, une banderole annonce en arabe : « Nous arrivons, Nasrallah » en soutien au chef du Hezbollah, la milice chiite.
[…] Lors de chacune de ces manifestations, les membres de la sécurité de la tribune portent des masques, parfois de couleur verte, ressemblant à ceux du Hezbollah. Le garde du corps de Rima Hassan est également militant à Urgence Palestine. Il participe souvent à la sécurité de ces événements, à côté de Mohammed Yacine, prédicateur et imam, qui faisait également partie de l’équipe de sécurité. Yacine a étudié à l’institut de l’imam Mohamed Hammami, expulsé de France en 2012 pour avoir « valorisé le djihad violent, tenu des propos antisémites, et justifié la violence ainsi que les châtiments corporels contre les femmes », selon le ministère de l’Intérieur.
Le 3 novembre, une autre manifestation est organisée à l’appel de plusieurs associations palestiniennes, à laquelle des députés de LFI ont également répondu présents : Mathilde Panot et Clémence Guetté ont battu le pavé aux côtés d’Omar Alsoumi désinhibé au point de faire référence aux formulations du Hamas : « Est-ce qu’on est d’accord pour continuer à être ce déluge d’al-Aqsa qui, partout à travers le monde, inonde les rues, inonde les âmes, inonde les consciences, ce déluge qui déborde, qui amène l’eau de la vie et qui fait pousser les graines de la résistance et de la libération? » Le « Déluge d’al-Aqsa » est le nom donné par le mouvement islamiste aux massacres perpétrés le 7 octobre. […]
[…] Ramy Shaath , qui s’affiche souvent aux côtés des élus insoumis, a été emprisonné en Égypte, entre 2019 et 2022, pour « financement d’actes terroristes et de troubles contre l’État ». Réfugié en France, il n’a pas hésité, le 28 mai dernier, à relayer sur sa page Facebook ce message : « Si Gaza brûle, Paris brûlera aussi. » Présent à l’événement et ne pouvant ignorer la nature de certains propos, Manuel Bompard, avec ses acolytes Ersilia Soudais, Thomas Portes, prend la parole, aux côtés de membres d’Urgence Palestine, pour assurer l’assemblée de sa solidarité totale de La France insoumise « vis-à-vis de tous les militants et de toutes les militantes de la cause palestinienne ».
[…] Plus grave encore, le 5 octobre, comme pour prêter main-forte au marteau islamiste enfonçant le clou de la haine, Ritchy Thibault, l’attaché parlementaire d’Ersilia Soudais, a déclaré lors de la marche pour la Palestine à Paris le 5 octobre 2024 : « Oui, notre Elias avait raison : le seul chemin dans les rues de Paris et partout, c’est l’intifada. » Le jour de son procès, le 23 octobre, là encore, de nombreux militants de LFI étaient présents pour le soutenir. En attendant le délibéré le 19 décembre prochain, on a retrouvé l’infréquentable Elias d’Imzalène main dans la main avec Ersilia Soudais, le 14 novembre dernier à Saint-Denis pour protester contre le match de football France-Israël.
Réagir avec un émoji en forme de cœur sur la publication d’un djihadiste assumé, c’est bel et bien l’exploit du député Sébastien Delogu. En juillet 2024, Seyyed Gouasmi, islamiste chiite pro-iranien, soutenait sur Instagram le geste de l’insoumis Sébastien Delogu brandissant le drapeau palestinien. Seyyed Gouasmi est pourtant un personnage sulfureux. Il est le fondateur de Zahra, une association djihadiste chiite soutenant le Hezbollah. L’organisation a été dissoute en 2018 par le tribunal de Lille pour « propagande glorifiant la lutte armée et provoquant la haine et la violence en relayant des messages antisémites ».
[…] Si LFI profite de la communauté musulmane pour obtenir des votes, ce parti est-il devenu un cheval de Troie pour les islamistes afin d’exercer une influence politique et sociale ? Depuis 2021, la loi contre le séparatisme a mis les associations fréristes sous surveillance. Le 16 juin, juste avant les législatives, LFI a proposé la candidature de Mahmud Awad. Ce dernier était un des responsables de l’association Jeunes musulmans de France, un proche de Hassan Iquioussen, imam accusé de faire l’apologie du terrorisme. C’est aussi le cas d’Ismaël el-Hajri, le conseiller actuel de Louis Boyard. El Hajri n’est autre qu’un ancien militant engagé pour la défense de Baraka City et du CCIF, deux organisations communautaristes dissoutes par le ministère de l’Intérieur.
Cette complicité entre LFI et l’islam politique transparaît, aussi, à travers des projets communs. Le 10 octobre 2023, Thomas Portes publiait sur X une photo le montrant aux côtés d’Abu Amir Mutasen Eleïwa au Caire. Dans la légende accompagnant le cliché, le député écrivait : « Hier, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Abu Amir Eleïwa, coordinateur et animateur de plusieurs projets mis en place à Gaza. » L’individu mentionné par Thomas Portes est un des dirigeants d’Humani’Terre. Cette organisation se prétend humanitaire et agricole. Elle est en réalité le nouveau visage du CBSPP, Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens. Cette dernière est inscrite sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada et des États-Unis. Le label humanitaire couvre un canal de financement du Hamas. […]
PaulBlaise
Plus le temps passe, plus « LFI = La France islamisée » s’affirme.
Garde67
Pour le fonctionnement de l’idéologie, l’extrême-gauche, en bon Léniniste-Trotskiste, a besoin de “bouche à canon” pour faire la révolution. L’effondrement de l’empire communiste ayant révélé les horreurs commises… contre le prolétariat, il faut, pour tenir l’idéologie en vie, chercher une autre clientèle.
L’islam radical tombe à pic pour s’amalgamer à la révolution : “Radicaux de tous les pays, unissez-vous !”
Et puisqu’on convoque sans arrêt les années Trente, il est bon de rappeler que le Grand Mufti d’Égypte offrit ses services à Hitler. Il recruta pour l’Allemagne nazie près de 20.000 musulmans qui formèrent la 13ᵉ division SS « Handschar » (poignard). Aujourd’hui c’est le fou furieux Mélenchon et ses sbires qui offrent les leurs aux Imams radicaux.
La collaboration est en marche.
Musulmans de France ne vous faites pas avoir.