La Conférence des évêques du Ghana (GCBC) a déclaré que l’Eglise catholique s’opposerait à toute tentative de falsification des valeurs morales au sein de la société, appelant les parents à jouer un rôle plus actif dans l’éducation de leurs enfants, en leur inculquant les valeurs religieuses et morales. L’Unesco a en effet lancé dans le pays une vaste campagne d’éducation sexuelle en direction des plus petits.
« l’acte de reproduction n’est pas quelque chose que l’on peut exercer de façon arbitraire : c’est ce qui différencie essentiellement l’être humain de l’animal dénué de raison ».
« Le contexte de la sexualité est le mariage. Si vous n’êtes pas marié, vous ne devez pas exercer la sexualité et c’est de là que vient la principale objection de l’Eglise. Vouloir enseigner aux petits garçons de cinq à six ans comment exercer la sexualité et tout le reste, est mal. Notre culture traditionnelle contient une initiation dans ce domaine. Quand quelqu’un atteint l’âge où le mariage peut être envisagé, il reçoit une initiation. On n’enseigne pas la sexualité dans le vide ».
« Il n’appartient pas à des intérêts supranationaux de financer le gouvernement afin d’appliquer une telle politique, ce sont les parents qui sont les premiers responsables ».
L’Unesco a lancé, conjointement avec le gouvernement, le programme « Comprehensive Sexuality Education » (CSE) au Ghana. Il s’agit d’une vaste campagne soutenue par les réseaux homosexuels et mondialistes afin de transformer les mentalités en agissant sur les plus jeunes.
Devant les réactions, le président de la République Nana Akufo-Addo a décidé de suspendre le programme. Le message final de l’Assemblée plénière des évêques comportait donc une adresse au président de la nation pour le remercier de sa décision, l’encourageant à prendre d’autres mesures afin de prévenir toute tentative de réintroduire ce programme.
« Nous nous opposons très fermement à tout CSE qui enseigne l’acceptation des LGBTQ et le mariage homosexuel comme normal ».