"le statut de l’enfant à naître est devenu le point aveugle du discours
officiel si bien que tout fœtus étiqueté comme handicapé ou malade est
considéré comme ne méritant pas de vivre, sauf choix contraire
exceptionnel des parents (mais jusqu’à quand cette liberté leur
sera-t-elle concédée ?) […] le diagnostic prénatal, véritable antichambre de l’avortement en cas
d’attestation de l’existence d’une malformation ou d’une anomalie
génétique, est devenu « l’équivalent d’une sentence de mort » selon
l’expression très juste de l’Instruction Donum vitae (Cardinal Joseph Ratzinger, 22 février 1987)"