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Tlaleng Mofokeng, une extrémiste à l’Onu : pro-drogue, pro-prostitution, pro-avortement

Dans Valeurs Actuelles, Louis-Marie Bonneau, chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), met en lumière les prises de position extrêmes et dangereuses de Tlaleng Mofokeng, experte de l’Onu sur la santé :

En juin 2024, Tlaleng Mofokeng, rapporteur spéciale de l’Onu sur le droit à la santé depuis 2020, a appelé à la fin de la « guerre contre la drogue » dans son rapport annuel à l’Assemblée générale des Nations unies. Un rapporteur spécial est nommé, après l’approbation du Conseil des droits de l’homme de l’Onu, pour enquêter et rendre compte de violations des droits de l’homme. En l’occurrence, il s’agit des violations en matière de santé. Ce positionnement en faveur de la drogue est grave, mais pas étonnant. En effet, Tlaleng Mofokeng défend depuis le début de son mandat les positions les plus libertaires. Ainsi, elle affirmait dans un autre rapport que la criminalisation de la prostitution représentait une « violence structurelle ». Elle est également une militante de l’avortement qu’elle présente comme « un acte radical d’amour de soi ».

Pour Tlaleng Mofokeng, l’avortement, la prostitution ou la consommation de drogue constituent des occasions d’oppression de minorités par des pouvoirs qui voudraient restreindre les “libertés” individuelles. Cette vision est guidée par une idéologie libertaire et progressiste extrême et un militantisme assumé. Elle se place dans un cadre “intersectionnel” selon lequel les oppressions subies par un individu se mêlent et se combinent. Sa grille de lecture du monde lui fait ainsi penser qu’un problème de santé n’a véritablement de sens que compris sous le prisme des défauts de la société, par exemple des discriminations et du racisme. Cette vision ne l’incite pas à défendre la santé des personnes, mais plutôt sa conception de la “justice sociale”.

Ainsi, au sujet de la drogue, elle juge inutile une politique de prévention. Au contraire, elle appelle à une politique de non-discrimination et de soutien aux consommateurs pour leur fournir des produits limitant les effets graves d’une prise de drogue. Le problème n’est donc pas la consommation de drogue en tant que telle et ses conséquences individuelles et sociales, mais les “troubles” que cela peut causer et la discrimination qui en résulte (§30). Pour elle, « la criminalisation de la consommation et de la possession de drogues à des fins d’usage personnel est susceptible de menacer la santé et le bien-être » (§55). Elle juge également préjudiciables les traités définissant le cadre juridique du contrôle des drogues, car ils proposent des politiques répressives et « des approches punitives visant à faire obstacle au trafic des drogues illicites » (§22). Elle demande ainsi la dépénalisation de la consommation de drogues (§57). Elle poursuit en regrettant que le cadre juridique international ait favorisé la criminalisation de la consommation de drogues et ait désigné la toxicomanie comme un “fléau” que les États doivent combattre (§5). Face à la volonté de contrôle des États, Mofokeng dénonce les politiques de répression en ce qu’elles n’auraient pas d’effet dissuasif sur les consommateurs, mais porteraient atteinte à leurs droits (§33). Elle demande donc aux États de renoncer « au droit pénal pour réduire les risques liés à la consommation de drogues et aux troubles y afférents » et d’avoir plutôt une approche basée sur « la compassion » (§80).

De même, concernant la prostitution, le problème ne serait pas la réification et l’exploitation d’une femme dans un but commercial, mais seulement sa criminalisation qui serait « une forme de violence subtile et souvent invisible » qui trouve son « origine dans le colonialisme, le racisme, l’apartheid et les inégalités socio-économiques structurelles » (§70). Selon elle, la prostitution est un travail comme un autre qui devrait être protégé : « Sex work is work. » Ainsi, en avril 2021, elle expliquait qu’une de ses priorités était de se « pencher plus en avant sur la notion de moralité en lien avec le travail du sexe ». Morale qu’elle qualifie de conservatrice et issue du colonialisme (§77). De façon cohérente, dans son rapport de juillet 2022, elle recommandait aux États la « suppression de toutes les lois et politiques qui incriminent ou punissent de quelque manière que ce soit […] le travail du sexe » (§92). Ses positions sont intenables quand on sait que la prostitution prend une part importante dans la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle.

Avec sa vision “intersectionnelle”, les discriminations se croisent. Ainsi, elle juge que le contrôle des drogues aggrave les discriminations contre les groupes sociaux qu’elle estime opprimés et défavorisés : les travailleurs du sexe, les femmes, les enfants, les Noirs, les peuples autochtones, les migrants… (§9). Elle appelle donc à une « approche décoloniale de la consommation de drogues » (§10). Déjà dans son premier rapport devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu en 2021, elle souhaitait mettre en avant les luttes contre les « oppressions intersectionnelles » et contre les « lois patriarcales ». Par exemple, au sujet de l’avortement, elle voulait mettre en évidence les discriminations que provoquent les lois restrictives (§71).

Tlaleng Mofokeng a une approche particulièrement militante sur l’avortement. Sur ce dernier, point, il faut rappeler son militantisme puisqu’elle siège au conseil d’administration d’au moins huit organisations promouvant l’avortement en Afrique et qu’elle se présente comme une prestataire d’avortement (« abortion provider »). Même dans son rapport sur la drogue, elle appelle plusieurs fois à un plus grand accès à l’avortement tout en reconnaissant que c’est hors sujet (§53). Sur cette question, son intervention devant la Cour suprême des États-Unis, dans l’affaire Dobbs, est éclairante. Ainsi, elle explique que « l’accès à un avortement sûr et légal constitue un élément essentiel des droits de l’homme », au même titre que « le droit de ne pas être soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Dans la même logique “intersectionnelle”, elle considère également que les femmes et les jeunes filles afro-américaines, qui « ont toujours été victimes de racisme », souffrent particulièrement des lois restreignant l’avortement. Pour elle, un « avortement refusé » est une forme de violence (§53). Ainsi, elle revendique l’obligation pour les États de fournir un libre accès à l’avortement (§§40-41).

Par son idéologie, Tlaleng Mofokeng s’affranchit de la science et des faits, pour défendre des pratiques dangereuses pour la santé. Elle cherche ainsi à modifier les lois des pays dans un sens préjudiciable.

Il faut aussi noter que son rapport sur la drogue encourage des comportements graves, comme la pratique du “chemsex” (rapports sexuels sous drogue). Elle regrette en effet que, « malgré certains progrès ces dernières années », cette pratique « demeure fortement stigmatisée et taboue ». Le “chemsex” a été récemment mis en lumière en France, car il a conduit le comédien Pierre Palmade à causer un accident de voiture, ayant entraîné la mort d’un enfant avant sa naissance. Ce n’est pas la seule pratique choquante que Tlaleng Mofokeng défend puisque, depuis qu’elle occupe son poste à l’Onu, elle fait régulièrement l’autopromotion de son livre : Dr T: A Guide to Sexual Health & Pleasure (“un guide de la santé sexuelle et du plaisir”) enseignant notamment des pratiques sadomasochistes.

En quatre ans, Tlaleng Mofokeng est devenue la figure de proue de l’extrémisme progressiste aux Nations unies. Son mandat marqué par des propositions et publications insensées, irréfléchies et excessives a contribué à notablement décrédibiliser le Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Deux hypothèses principales peuvent expliquer cette dérive importante. La première est celle d’une tentative par certains États de décrédibiliser l’institution. En effet, à l’occasion de la rédaction de son rapport sur le financement des experts de l’ONU, l’ECLJ avait interrogé plusieurs experts. Ce fut le cas de Gabor Rona, qui était membre de l’organisme coordonnant les experts du Conseil des droits de l’homme de l’Onu jusqu’en 2018. Il regrettait alors la politisation du processus de sélection des experts. Pour lui, certains « États cherchaient activement à saboter les mandats des procédures spéciales par le biais du processus de sélection des titulaires de mandat ». Il n’est donc pas interdit de penser que Tlaleng Mofokeng a été élue à ce poste grâce au soutien des États les plus critiqués et souhaitant affaiblir l’institution. Une autre hypothèse expliquant cette situation pourrait être également la dérive progressiste de certains États membres, ayant trouvé dans le profil de Tlaleng Mofokeng, une Sud-Africaine, la personne idéale pour promouvoir l’avortement et le contrôle des naissances dans les pays pauvres africains.

Qui a osé s’attaquer à l’Eglise de la République ?

La Grande Loge nationale française (GLNF) a été victime d’une attaque informatique.

Aurons-nous les noms des membres de la GLNF ?

Un acte de terrorisme : l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint

Matthieu Chabanel, directeur de SNCF Réseau détaille le mode opératoire et les dégâts causés :

 

Selon Conflits :

les personnes qui ont agi connaissent très bien le fonctionnement des réseaux et savaient où opérer. Ce ne peut donc être que des cheminots, actuels ou retraités, ou du personnel de la SNCF.

La piste de l’attaque étrangère est désormais exclue et les autorités évoquent celle de mouvement d’ultra gauche, ce qui est une indication encore très imprécise sur les protagonistes et leurs raisons d’agir.

Et Jean-Baptiste Noé analyse :

La date ne doit rien au hasard. Il s’agit non seulement du jour de la cérémonie d’ouverture des JO, mais aussi du week-end le plus chargé de l’année puisque c’est le départ en vacances des aoûtiens et le retour des juilletistes. Le dernier week-end de juillet est toujours le moment le plus chargé pour le trafic ferroviaire de passager.

La date est donc particulièrement bien choisie : c’est l’assurance de provoquer une pagaille maximale, de toucher le maximum de personnes, le tout sous le regard des caméras du monde entier puisque de nombreux journalistes sont présents à Paris.

«Des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations» communique la SNCF.

L’incendie est l’un des actes les plus faciles qui soient à organiser. Il nécessite peu de compétence technique, mais peut engendrer des dégâts importants.

Ils ont été allumés à proximité des postes de signalisation. Ce qui signifie que les personnes qui ont allumé ces incendies savent où se trouvent ces postes et ce que cela peut engendrer. Il faut donc un niveau de connaissance minimal du fonctionnement du réseau de la SNCF.

D’autre part, les incendies ont tous été allumés en province, dans des zones rurales. Donc des lieux peu surveillés et faciles d’accès. Des lieux où il est plus simple de frapper que dans un Paris cadenassé et quadrillé.

D’un point de vue opératoire, l’opération est donc particulièrement bien réussie.

Économie des forces : peu de moyens utilisés, facilité d’action, mais dégât maximal.

Qui ?

Une fois les faits et leurs conséquences établies, la question que tout le monde se pose : qui ? Notons que le terme « terrorisme » n’a pas été employé ni par la SNCF ni par le ministre des Transports. Les deux parlent de « malveillance ».

Au regard de ce que nous venons de développer, il s’agit pourtant bien d’un acte terroriste, tel qu’il correspond à la définition classique. Il s’agit bien d’un acte de communication qui vise à faire peur, à terroriser une population, à démontrer qu’il est possible de frapper partout sur le territoire pour déstabiliser le fonctionnement normal des infrastructures. Le terrorisme ne se manifeste pas que par des bombes et des morts.

Si les autorités politiques ne parlent pas de terrorisme c’est parce que ce terme à une connotation très négative dans l’opinion, qu’il fait peur (c’est son but) et qu’il faut donc éviter de l’employer au moment de l’ouverture des JO. D’où l’emploi du terme de « malveillance ».

Qui a pu commettre de tels actes ? L’enquête devra le déterminer.

Une puissance étrangère ?

Des mouvements gauchistes et écoterroristes ? La CGT avait promis de perturber la circulation des voies durant les JO.

Les lieux attaqués montrent que les acteurs connaissaient les endroits à viser. Le groupe qui a commis ces actes bénéficie donc d’informations qui viennent de personnes qui travaillent dans le domaine ferroviaire et qui savent quels lieux viser. Une association entre une puissance étrangère et des mouvements gauchistes n’est pas non plus à exclure.

Ce ne sont là que des hypothèses, que les heures ou jours qui viennent devront affiner.

Que retenir ?

Ces actes, que l’on peut qualifier de terroristes, sont un tournant majeur. C’est la première fois qu’une telle action est menée. Elle est de grande ampleur, car elle a nécessité des moyens humains importants, des connexions humaines au niveau de la SNCF ou de Réseau ferré de France et d’un déploiement coordonné sur plusieurs points du territoire français. C’est du jamais vu. S’il n’y a aucun mort ni aucune victime civile, l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint. Pour avoir pensé et réalisé cette opération, il faut disposer de personnes de haut niveau, capables de penser l’opération et de la mener, sans se faire repérer par des services de sécurité pourtant en alerte extrême.

Sabotage à la SNCF : une méthode digne de l’extrême-gauche

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO, une série d’incendies et de dégradations ciblées sème le chaos sur le réseau SNCF, qui parle d’une “attaque massive et coordonnée”. Selon JP Farandou, PDG de la SNCF, les actes ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont été concertés, ont touché 3 lieux : Courtalain, Arras et Pagny-sur-Moselle. Une 4e tentative a été déjouée dans le Sud-Est.

Qui connaît bien les points de vulnérabilité du réseau? Qui pratique régulièrement des actions de sabotage ? Pour les services, c’est signé :

 

Ils avaient prévenu :

 

Mais, comprenez-vous, il était plus important de faire barrage au RN, situé en dehors de l’arc républicain, et donc nécessaire de faire élire des députés d’extrême-gauche. Quelle association d’ultra-droite Darmanin va-t-il dissoudre cette fois ?

L’Eglise chaldéenne refuse Fiducia supplicans

Tout ce qui vient de Rome n’est pas forcément bon selon le Patriarcat chaldéen, qui a tenu son Synode du 15 au 19 juillet, sous la présidence de Sa Béatitude le Patriarche Louis Raphael Sako, au siège patriarcal à Al-Mansour (Bagdad).

Le Synode a abordé l’agonie des chrétiens d’Irak, évoquant leurs souffrances lors des « deux dernières décennies » : privation de leurs droits, marginalisation, exclusion et spoliation de leurs propriétés et de leurs biens, « ce qui a contraint beaucoup d’entre eux à émigrer à la recherche d’une meilleure vie ». C’est pourquoi les évêques demandent « que leurs droits soient pleinement respectés en tant que citoyens, avec une représentation et un emploi égaux », et refusent « la saisie de leurs biens en raison de l’“exclusivité” d’un parti politique ».

Au cours de la réunion, les Pères ont discuté des questions du harcèlement sexuel et de la bénédiction des couples homosexuels. Un communiqué a été émis à l’issue :

1. Ils ont souligné la nécessité de protéger les enfants contre le harcèlement sexuel et d’éduquer les prêtres sur la gravité de ce phénomène, et ont insisté sur l’importance pour les prêtres de participer au programme de protection de l’enfance et d’obtenir un certificat de l’autorité ecclésiastique locale.

2. Quant aux unions homosexuelles (deux personnes du même sexe), ils ont adopté la résolution suivante : L’Eglise chaldéenne en Irak et dans le monde ne considère pas les unions homosexuelles comme un mariage, car elle définit le mariage entre un homme et une femme comme seul mariage légitime pour fonder une famille, et refuse de bénir les unions homosexuelles, afin de préserver la sainteté du mariage, l’un des sept sacrements.

C’est un nouveau refus de Fiducia supplicans à ajouter aux dizaines d’autres déjà manifestés par des cardinaux, des conférences épiscopales, des évêques ou des sociétés religieuses.

Saura-t-on un jour comment des urnes ont pu être bourrées à l’Assemblée nationale ?

Vendredi 19 juillet, 10 enveloppes en trop avaient été retrouvées après le premier tour du vote pour les vice-présidences et le scrutin avait dû être annulé puis refait. Aucune enquête poussée ne sera diligentée pour connaître le fin mot de l’histoire. La présidence de l’Assemblée avoue son impuissance :

«Les investigations ont eu lieu et elles n’ont pas permis d’apporter de conclusion. La cause n’a pas été identifiée. En fait, en l’absence de flagrant délit, impossible de savoir.»

Un député macroniste raconte :

«Il y a eu des expérimentations, menées le soir même par des députés-scrutateurs, des fonctionnaires de l’Assemblée, des gens qui étaient au dépouillement. Il fallait essayer de comprendre comment on peut mettre plusieurs enveloppes ensemble sans que ça se voit au moment du vote. Et on pense avoir trouvé : en laissant l’enveloppe ouverte, on peut en glisser deux ou trois ensemble et passer le rabat par-dessus ; quand ça tombe dans l’urne, elles se séparent… Ce serait une explication physique, en tout cas.»

Il faut traiter LFI comme des délinquants et des amis des terroristes

Le député européen François-Xavier Bellamy dépose plainte contre le député LFI Rima Hassan, suite aux menaces qu’elle a proféré :

 

Autres plaintes contre ces élus LFI :

Coucou, revoilà les voyous

En août 2022, une femme de 89 ans avait été violemment agressée par deux mineurs, qui avaient écopé en juin 2023 d’un sursis probatoire. En avril 2024, l’un des agresseurs a de nouveau été interpellé, cette fois pour du deal.

Enfin, ce 25 juillet, les deux auteurs ont encore été interpellés au volant d’une voiture volée. Le conducteur, avec cinq jeunes à bord, avait refusé d’obtempérer à un contrôle et avait pris la fuite jusqu’à l’autoroute où il avait forcé une barrière de péage. Une course-poursuite s’était alors engagée avec une patrouille de gendarmerie. La Toyota était déclarée volée. Les gendarmes ont découvert deux armes de poing factices, une bombe lacrymogène et des bouteilles contenant de l’essence. Les premières auditions ont fait apparaître que ce groupe était impliqué dans un projet de vol à main armée dans une villa de luxe, pour lequel il s’était procuré le véhicule volé.

Condamné 78 fois en 36 ans

Il n’y a pas à dire, la justice française est efficace :

Jeudi 25 juillet 2024, un homme de 56 ans a célébré ses noces de mousseline avec la justice. Trente-six ans qu’il passe au moins une fois par an devant les juges. Ce qui lui permet d’atteindre un nombre incroyable de condamnations au casier judiciaire : 78. Dès le début du procès, le juge fait remarquer : « Je ne vais pas tout lire. Mais dans le lot, il y en a bien une soixantaine pour des vols. » Et c’est un nouveau fait de ce type qui amène l’habitué à répondre de ses actes.

Dans la journée du mardi 23 juillet 2024, un couple prend place à bord d’un train en gare de Paris Saint-Lazare. Le temps du trajet, les retraités s’endorment. Lui en profite pour s’emparer d’un sac à main. Il est désigné par des voyageurs aux agents de la Sûreté ferroviaire en gare de Mantes-la-Jolie, sa ville d’origine. Dans ses affaires, les fonctionnaires retrouvent des affaires appartenant à la voyageuse et un couteau à cran d’arrêt.

Cette fois il a écopé d’un an ferme avec incarcération immédiate.

Le deux poids deux mesures des institutions pour la gauche : le cas de l’épuration

Lu dans Le Figaro Histoire sous la plume de Michel de Jaeghere à propos des commissions d’épuration :

« L’appartenance au camp progressiste vous en dispensait toutefois : nul ne reprocha à Sartre d’avoir fait applaudir ses pièces par des parterres d’officiers allemands, à Beauvoir d’avoir travaillé pour Radio Vichy, ni à Picasso d’avoir reçu nombre d’officiers nazis dans son atelier : dans son cas, c’était une preuve que Paris restait un centre artistique vivant. Marguerite Duras avait été, jusqu’au printemps 1944, secrétaire de la commission de contrôle du papier, qui décidait de qui avait ou non le droit d’imprimer des livres, sous le contrôle des Allemands. Cela ne l’empêcha pas de prendre une part active à l’épuration au nom de son passé de résistante. »

Bricolage liturgique bigarré imposé aux Dominicaines du Saint-Esprit

Qui à Rome impose cette idée étrange de bricoler la liturgie ? Voici le communiqué des Dominicaines du Saint-Esprit :

Dans un communiqué datant de l’été 2023, nous avions évoqué brièvement la question liturgique, particulièrement sensible en ces temps. Nous précisions que le Saint-Siège, sans nous demander de renoncer au vetus ordo, nous invitait à réfléchir à la manière de manifester, dans notre vie conventuelle aussi, et non seulement lors de quelques occasions extérieures, que nous n’excluons pas le missel selon le novus ordo.

Cette réflexion a avancé au cours de l’année écoulée, et les éléments en ont été communiqués au Saint-Siège. Au début de l’été, il nous a demandé, comme vous l’aurez peut-être su, que les messes durant notre retraite communautaire de la fin juillet soient célébrées selon le novus ordo, sauf le dimanche. La dignité, la piété et la beauté liturgiques auxquelles nous tenons demeureront, d’autant plus que notre prédicateur de cette année est habitué à célébrer en grégorien ad orientem.

D’autres décisions du Siège Apostolique en matière liturgique nous avaient été annoncées et ont été communiquées à l’Institut ce jour. Elles modifient notablement notre pratique actuelle. Nous les donnons ci-dessous, afin que tous ceux qui le souhaitent puissent avoir accès à des informations précises :

A partir du début de la prochaine année liturgique, au 1er décembre 2024,

  • Le Saint-Siège nous demande de suivre le calendrier liturgique actuellement en vigueur dans l’Eglise universelle pour le rite romain ;
  • Il demande également que dans nos différentes maisons, la messe soit célébrée selon le novus ordo une semaine par mois, à l’exception des dimanches, le vetus ordo restant d’usage pour les trois autres semaines et tous les dimanches.
  • Il précise que les lectures de la messe seront, pour chaque jour, celles du lectionnaire romain actuel et qu’on utilisera l’ensemble des préfaces du Missel de Paul VI lors des messes selon le vetus ordo.

Ces mesures requièrent de nous un pas important vers la découverte de la liturgie rénovée. Elles susciteront aussi des craintes ; il va de soi que nous veillerons à une mise en œuvre soignée (en latin et grégorien, ad orientem), qui continuera à manifester la liturgie comme source première et indispensable de toute vie chrétienne, selon la préoccupation constante de l’Eglise (cf. saint Pie X, motu proprio Tra le sollecitudini, 1903 ; Vatican II, SC10).

Il est tout aussi clair pour nous, en consonance avec l’héritage qui est le nôtre, que l’obéissance au Saint Père reste pour les Dominicaines du Saint-Esprit un principe intangible auquel conformer leur conduite. Notre sensus Ecclesiae, nos Constitutions et la fidélité à l’héritage du Père Berto nous obligent.

Nous formulons le vœu que ces modifications soient source d’une réflexion attentive et profonde, dans la continuité et le respect de notre démarche de docilité ecclésiale. Nous avons aussi spécialement à cœur de garder nos écoles dans un esprit de paix, qui seul vient de Dieu.

Nous confiant à votre prière, nous vous assurons de la nôtre, avec le désir que tous gardent à l’esprit la mission constante de la liturgie : indissociablement glorifier Dieu, et nous conduire à la sainteté.

La « fraude scientifique » de l’Association mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH)

Dans une tribune parue dans Le Point le 23 juillet, Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue, Beryl Koener, pédopsychiatre, Céline Masson, professeur des universités en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, et Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, PUPH, tous membres de l’Observatoire de la Petite Sirène (OPS), réagissent à la « fraude scientifique » entourant les protocoles médicaux prescrits par l’Association mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH).

« Deux sexes et seulement deux »

Alors qu’une proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans le prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été adoptée par le Sénat le 28 mai dernier, et qu’un rapport réalisé par le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health a été rendu public le 10 avril, l’Observatoire de la Petite Sirène a organisé un congrès international les 28 et 29 juin, en partenariat avec la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM). Réunissant près de cinquante médecins, pédopsychiatres, psychologues et chercheurs de toutes disciplines et de différents pays, ce congrès avait pour objectif de faire le point et d’échanger des informations récentes sur le traitement des enfants et des adolescents souhaitant changer de genre.

Rappelant qu’il « existe deux sexes et seulement deux », mâle et femelle, les membres du Bureau de l’OPS expliquent qu’« on ne peut parler de “sexe assigné à la naissance” » car « ce n’est pas une question d’appréciation ». « Taille des gamètes, chromosomes, caractères sexuels primaires et secondaires visibles ou non, il est impossible de se tromper dans l’immense majorité des cas » précisent-ils. Ainsi, « l’idée que véhiculent certaines associations que “le sexe est un spectre” ou que les enfants peuvent “choisir le sexe qui leur convient” relève de la pure idéologie ».

Des « traitements irréversibles et dangereux »

Cependant, à l’approche de l’adolescence, certains jeunes souffrent de dysphorie de genre, autrement appelée « angoisse de sexuation pubertaire ». Il s’agit d’un trouble caractérisé par le sentiment d’appartenir à l’autre sexe. Alors que certains pays ont développé des structures dédiées comme la clinique Tavistock en Angleterre, des organismes nationaux et internationaux, comme la WPATH (World Professional Association for Trangender Health) ou la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SGEM), ont été mis en place pour coordonner ce type de traitement et élaborer des directives a priori consensuelles afin de faire bénéficier les adolescents de tous les pays des meilleures approches disponibles.

Mais, la WPATH et d’autres associations professionnelles recommandent d’appliquer le « Dutch protocol », mis en place par une équipe néerlandaise, dans une situation qui n’est pas celle pour laquelle il a été élaboré. La WPATH recommande la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’« hormones sexuelles “inversées” » alors qu’il s’agit de traitements « irréversibles et potentiellement dangereux ». En effet, l’utilisation des bloqueurs de puberté n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché de l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) et présente des risques qui n’ont pas été évalués. Concernant les hormones du sexe opposé, « il existe des risques à long terme dont l’incidence dans la population des adolescents est à l’heure actuelle inconnue faute d’un recul suffisant ».

Une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

L’Observatoire s’est alarmé « des risques que faisait courir aux enfants et adolescents la prescription de traitements non validés ». Il reproche à la WPATH d’être « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable » après avoir exigé « d’un collège d’experts indépendants qu’elle avait missionné, tous chercheurs de la Johns Hopkins University à Baltimore, de faire état de ses conclusions avant de réaliser les études qu’elle lui avait commandées ».

Comme l’incite le rapport d’Hilary Cass, il faudrait « ne prendre en charge ces adolescents que sous l’angle de la psychologie ou de la pédopsychiatrie » car « nous ne disposons pas du moindre argument scientifique permettant de justifier la prise en charge de ces adolescents par des “bloqueurs de puberté” et/ou des hormones “inversées” ». « L’objectif de l’OPS est exclusivement la protection des adolescents contre la mise en place de traitements non validés dont la sécurité n’est pas assurée, cette protection dût-elle s’exercer contre les adolescents eux-mêmes », expliquent les quatre auteurs de la tribune.

« Les devoirs des parents vis-à-vis des enfants sont tout aussi primordiaux que les droits des enfants (…). A nous de faire en sorte qu’ils ne nous reprochent pas de leur avoir laissé la liberté d’asservir leur corps en cédant trop vite à un désir souvent transitoire » concluent-ils.

Source : Gènéthique

I-Média – Arcom : coup d’Etat du parti des médias !

Cette semaine dans I-Média, Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur la décision de l’ARCOM de retirer le canal TNT de C8, la chaîne de Vincent Bolloré avec Cyril Hanouna comme animateur vedette.

Le dossier du jour est consacré au traitement médiatique du remplacement de Joe Biden par Kamala Harris en tant que candidate démocrate à la présidentielle américaine.

Les pastilles de l’info abordent :

1- Occultation médiatique du viol d’une touriste à Pigalle
2- Les JO à Paris : la honte internationale
3- Le succès populaire du film le Comte de Monte Cristo

Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM est consacré à Marc-Olivier Fogiel, qui vient d’être limogé de la direction de BFM TV.

Délinquance proche de zéro à Paris ? Il faudrait organiser des JO toute l’année…

Le ministre Darmanin est un tantinet présomptueux :

 

Il n’est pas certain que les personnes “quasiment” pas victimes de délinquance soient d’accord :

 

Ces chrétiens d’ultra-gauche

La Vie relate la “célébration” qui s’est déroulée dimanche 21 juillet à 9 h 30, à l’église Saint-Hilaire à Melle dans les Deux-Sèvres, en marge des manifestations contre les mégabassines. Il n’y avait pas de prêtre mais deux guitaristes. Le gratin moderniste est présent :

Parmi les visages, on reconnaît ceux de François Mandil, responsable national chez les scouts et guides de France, Laura Morosini, directrice Europe du Mouvement Laudato si’ et ex-présidente de Chrétiens unis pour la terre, Frédérique Zahnd, du Comité de la jupe, qui promeut la place de la femme dans l’Église et auteure régulière dans la revue Esprit, Anne Gruand, engagée à Église verte, à CCFD-Terre solidaire et à l’Acat, et Léa Pivert, du jeune réseau Lutte et contemplation, très en pointe dans la dénonciation du projet Eacop en Ouganda de TotalÉnergies.

La célébration a eu lieu sur le parvis de l’église. En voici le déroulé :

  • Un texte de l’aumônière du CHU de Grenoble Marie-Laure Choplin et un autre du philosophe israélo-autrichien Martin Buber (1878-1965) sont lus.
  • Après un chant de Taizé, s’ensuit la lecture de l’Évangile du jour (Marc 9, 30-34)
  • Puis une homélie prononcée par Frédérique Zahnd (Comité de la jupe). Il y est question d’espérance et de lumière portées par les chrétiens alors que « le réchauffement climatique s’accélère, la biodiversité s’effondre et les gouvernants gardent le cap sur une croissance qui détruit le monde sur Terre ».
  • Arrive le temps des intentions de prières : pour les boulangers, les cuisiniers, les plongeurs de vaisselle… de la base arrière de la manifestation, les paysans (afin qu’ils changent de système) et bien sûr les victimes des violences policières.

Rappelons que cette manifestation ultra-violente est orchestrée par les milieux de l’ultragauche à tendance anarchiste.

Nice : un homme récite le Coran dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption

Lu dans Valeurs Actuelles :

Un individu est entré dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice, a jeté de l’eau sur les cierges, puis sur le sacristain qui venait vers lui, a effectué des prières en arabe, récité des versets du Coran et lancé « Allah jugera », ce mercredi 24 juillet, vers 13h45, selon nos informations.

Le sacristain a déclenché le bouton d’alerte entraînant l’intervention rapide de la police municipale. Le suspect, âgé de 29 ans, connu au Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ), inconnu du renseignement territorial et souffrant de troubles psychiatriques, a été interpellé et placé en garde à vue, indique une source policière.

Christianophobie en Nouvelle-Calédonie

Communiqué de Louis Mapou, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie :

C’est avec une profonde tristesse que le président du gouvernement Louis Mapou a appris la destruction par incendie, le mardi 16 juillet, de l’église de la mission de Saint-Louis, ainsi que l’incendie, dans la nuit du 18 au 19 juillet, de l’église Notre-Dame de l’Assomption, à l’île des Pins.

Ces deux églises étaient des symboles du patrimoine religieux, historique et culturel de la NouvelleCalédonie et leur destruction, totale pour celle de Saint-Louis et partielle pour celle de Vao, représente, que l’on soit croyant ou non, une perte considérable.

De tels actes, entachés d’irresponsabilité, mettent à mal les principes de fraternité et de partage qui constituent le socle de valeurs sur lequel s’est construite la société calédonienne. Aucun mécontentement ni aucune colère ne sauraient les justifier.

Le président du gouvernement condamne ces agissements intolérables qui, en plus de s’en prendre au sacré, fragilisent encore un peu plus la paix sociale. Il renouvelle par ailleurs, à l’ensemble de la population, son appel au calme et à la raison malgré la période difficile que traverse la NouvelleCalédonie.

Le président du gouvernement remercie les populations qui, à Saint-Louis comme à Vao, se sont mobilisées pour protéger ces églises ainsi que les sapeurs-pompiers qui ont pu intervenir à l’île des Pins pour sauver l’édifice religieux.

Louis Mapou tient enfin à adresser son plus grand soutien aux communautés religieuses de la mission de Saint-Louis et de l’île des Pins, ainsi qu’aux paroissiens des deux tribus concernées.

Une militante pro-vie condamnée à 41 mois de prison

A cause du ministère de la justice de M. Biden, Bevelyn Beatty Williams va passer plus de trois ans en prison pour avoir tenté de sauver la vie de bébés en empêchant des femmes de tuer leurs enfants à naître dans un établissement du Planning familial de New York.

Cette condamnation fait suite aux accusations portées contre Bevelyn Beatty Williams en décembre 2022 : conspiration en vue de violer la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE), ainsi que violation de la loi FACE par « la force, la menace de la force et l’obstruction physique, entraînant des lésions corporelles ».

Mme Williams, ainsi que son amie et collègue militante pro-vie Edmee Chavannes, ont cherché à empêcher des femmes d’avorter dans plusieurs États, notamment en Floride, au Tennessee, en Géorgie et à Brooklyn, dans l’État de New York. Les accusations de « lésions corporelles » portées par Williams concernent un incident survenu au Planned Parenthood Manhattan Health Center, un nom euphémique qui masque le fait que d’innocents bébés à naître y sont tués par avortement.

Une vidéo partagée avec LifeSiteNews montre qu’à l’époque, Williams s’est placée devant l’entrée de l’usine d’avortement. Finalement, un membre du personnel de Planned Parenthood a ouvert la porte de l’extérieur, à côté de Williams, pour laisser passer une femme. Mme Williams a refusé de s’écarter, laissant le poids de son corps appuyer sur la porte alors que le membre du personnel essayait de la maintenir ouverte pour laisser passer la femme. Le membre du personnel affirme que Williams lui « écrasait » la main, mais Williams souligne qu’il s’agissait d’une blessure accidentelle.

La militante pro-vie a d’abord été poursuivie par le procureur général de l’État de New York, qui l’accusait d’avoir enfreint les règles de la FACE, mais elle a pu conclure un accord sans reconnaître sa culpabilité. Après ces accusations, des accusations fédérales similaires ont été portées contre elle et Chavannes par le procureur du district sud de New York.

Le 22 février 2024, Williams a été reconnu coupable d’un chef d’accusation de violation de la loi FACE après un procès de neuf jours devant la juge du district des États-Unis Jennifer L. Rochon, nommée par M. Biden, qui a prononcé la sentence mercredi. Williams a également été condamnée à deux ans de liberté surveillée à la suite de sa peine de prison.

Mme Williams a déclaré qu’elle et d’autres chrétiens pro-vie étaient la cible de poursuites pour se venger de l’arrêt Dobbs v. Jackson qui a renversé Roe v. Wade.

Williams, qui s’est convertie au christianisme lors d’un précédent séjour en prison, cherche à sensibiliser la communauté noire au fait que l’avortement lui fait du tort de manière disproportionnée. Elle rappelle souvent que Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood et du premier centre de contrôle des naissances aux États-Unis, était une eugéniste. Sanger cherchait ouvertement à « aider la race à éliminer les inaptes ».

La partialité de l’administration Biden dans ses poursuites contre les pro-vie est évidente dans le fait que depuis mai 2020, il y a eu au moins 429 attaques contre des églises catholiques américaines, dont beaucoup comprenaient des graffitis pro-avortement – et pourtant il n’y a eu « aucune poursuite fédérale dans aucun de ces cas, même si attaquer un lieu de culte est un crime fédéral », a noté CatholicVote. Entre-temps, des dizaines de personnes pro-vie ont été accusées de violations de la loi FACE depuis 2022, de l’aveu même du ministère de la Justice.

Etats-Unis : le programme républicain de 2024 s’écarte des positions précédentes sur l’avortement

Si Kamala Harris a placé l’avortement au coeur de sa campagne, le Parti Républicain (GOP) a abandonné discrètement un certain nombre de positions pro-vie.

Ainsi, pour la première fois en 40 ans, le programme ne contient pas de soutien à une interdiction nationale de l’avortement ni cette phrase qui figurait dans le programme du GOP depuis 1984 :

« L’enfant à naître a un droit fondamental et individuel à la vie qui ne peut être enfreint ».

C’est la phrase clé pour laquelle Phyllis Schlafly (décédée en 2016) et d’autres leaders pro-vie se sont battus avec acharnement pour qu’elle figure dans le programme.

Le programme du GOP pour 2024 écrit en revanche :

Le pouvoir d’adopter des lois sur l’avortement est du ressort de chaque État.

Si le programme s’oppose à l’avortement tardif, il soutient le contrôle des naissances et la fécondation in vitro dans la même phrase.

Des manigances ont eu lieu pour réduire au silence les délégués pro-vie et socialement conservateurs lorsqu’ils se sont réunis pour approuver le programme lors de la Convention nationale républicaine à Milwaukee, dans le Wisconsin. Les années précédentes, la procédure en commission prenait plusieurs jours, les sous-commissions se réunissant, proposant des amendements, puis discutant en profondeur de la plate-forme avant de la voter. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé lorsque les délégués sont arrivés à Milwaukee le week-end des 7 et 8 juillet. En fait, tout était terminé à 11h30 du matin, avant l’heure du déjeuner.

Les délégués avaient été informés, lors de la séance d’orientation, qu’ils travailleraient sur le programme au sein de sous-commissions, mais celles-ci n’ont pas été convoquées. Le lundi matin, les délégués se sont vus confisquer leur téléphone et ont vu le projet de programme pour la première fois. Les délégués ont eu la possibilité de faire des déclarations sur le projet pendant seulement 60 secondes, mais les nouveaux délégués se sont assurés que les voix pro-vie n’auraient pas la chance de s’exprimer. Gayle Ruzicka, leader de l’Utah Eagle Forum, a déclaré ;

« Ils ne voulaient rien entendre, pas de discussion, pas d’amendement, c’était choquant, absolument choquant. Nous avons essayé de protester, mais ils ne nous ont pas laissés faire. Ils ne nous ont même pas laissé aller vers les micros ».

« Si nous perdons le Parti républicain en tant que véhicule, nous pourrions le perdre pour une génération. Si les Républicains réussissent à abandonner les bébés, s’ils abandonnent la question de l’avortement, nous pourrions ne jamais récupérer ce parti. »

Trump entraîne le parti dans une direction plus modérée. Le sénateur Vance, qui a est considéré comme un sénateur pro-vie, a récemment soutenu le point de vue de Trump sur la pilule abortive.

Neuvaine au curé d’Ars

Le mois d’août qui approche s’ouvre sur la fête de Jean-Marie Vianney plus connu sous le nom de “Curé d’Ars”.

Une fois ordonné prêtre en 1815, l’abbé Vianney est rapidement envoyé comme chapelain dans un petit village de l’Ain, Ars. Le « petit Curé », comme on l’appelle affectueusement, se met au travail. Il embellit l’église, insiste sur la nécessité des sacrements, se fait proche de ses fidèles. Il dort très peu, mange encore moins, tout son temps est donné pour Dieu et pour ses paroissiens. Ceux-ci, peu à peu, se laissent toucher et reviennent à l’église. À partir de 1830, ce sont des foules de plus en plus nombreuses qui se rendent à Ars, attirées par sa réputation de sainteté. L’année de sa mort, 80 000 personnes viennent chercher à Ars, auprès de l’humble curé de campagne, la révélation de l’amour de Dieu.

Alors pour sa fête, le 4 août, demandons à saint Jean-Marie Vianney, le saint Curé d’Ars, de mettre en nous un amour brûlant pour Jésus. Demandons-lui de nous montrer à quel point Dieu nous aime et combien il veut nous révéler son amour pour chacun d’entre nous !

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