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Malgré la loi, l’Ordre national des pharmaciens polonais rechigne à délivrer la pilule abortive

Depuis le 1er mai, la pilule du lendemain peut être délivrée par les pharmacies polonaises sans ordonnance du médecin, à partir de 15 ans. La mesure avait été votée au mois de février. Pour se la voir délivrer, il suffit de répondre à un « questionnaire pédagogique ». Il reviendra à l’officine de rédiger l’ordonnance.

Cette mesure interroge toutefois les praticiens. Quelles questions poser ? « Honnêtement, je ne sais pas ce que je vais faire, témoigne un pharmacien. Je ne me considère pas médecin et donc je ne suis pas prête à prescrire un tel médicament. »

Certaines officines attendent encore le feu vert de l’Ordre national des pharmaciens. « Même si le Parlement décide quelque chose, il faut que ce que l’on fait soit validé par les avocats. Parce que si un pharmacien dit oui pour délivrer une pilule et que l’Ordre national des pharmaciens dit finalement non, vous risquez d’être viré », explique une autre praticienne.

Or l’Ordre semble « assez fermé » sur la question. L’instance a déjà indiqué s’opposer à la délivrance de la pilule du lendemain aux mineures non accompagnées par un représentant légal.

Source : Gènéthique

Extermination de près de 100% des bébés porteurs de la trisomie 21

En Islande :

En Islande, plus de 85% des femmes enceintes subissent un test prénatal et elles avortent dans près de 100% des cas après un diagnostic de trisomie 21. Selon les chiffres du Gouvernement islandais, seulement deux ou trois enfants trisomiques naissent chaque année.

En Australie et au Royaume-Uni, le taux d’avortement des enfants trisomiques est estimé à environ 90% et, aux Etats-Unis, il se situe entre 67 et 85%. Quant au Danemark, le taux se rapproche de celui de l’Islande avec 98% des grossesses interrompues.

En Islande l’avortement a été légalisé en 1935 et, dès 2003, le dépistage combiné au premier trimestre, permettant de détecter la trisomie 21 et d’autres affections génétiques, a commencé à être proposé à toutes les femmes enceintes.

Un manque d’information significatif

Le taux d’avortements islandais après un diagnostic de trisomie 21 inquiète les experts. « Ces choix sont certainement influencés de manière négative par des préjugés ou des craintes quant à la capacité d’une société ou d’une famille à accéder aux soins dont elle aurait besoin » note Dominic Wilkinson, consultant en soins intensifs pour nouveau-nés et professeur d’éthique médicale à l’université d’Oxford.

De son côté, le professeur Stefánsdóttir, médecin et professeur d’éthique appliquée à l’université d’Islande, estime que l’Islande pourrait faire davantage pour informer le public sur ce à quoi peut ressembler la vie avec un enfant porteur de trisomie 21. « Personnellement, je pense que la meilleure chose à faire est de rendre les personnes atteintes de déficience intellectuelle et du syndrome de Down visibles » explique-t-elle en soulignant que « le simple fait que ces tests existent dévalorise leur vie ». […]

Plainte contre Nassira el Moaddem, journaliste sur France Inter qui a déclaré que « La France est un pays de racistes dégénérés »

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

La journaliste de « Arrêts sur images » Nassira el Moaddem a publié ce propos sur X (ex Twitter) évidemment raciste injuriant les Français de toutes origines.

Devant la polémique légitimement suscitée elle vient dans une langue boiteuse de le réitérer et de l’assumer, déclarant : « Je maintiens 100 % ces termes ».

L’AGRIF a chargé son avocat coordinateur, maître Jérôme Triomphe, de déposer la plainte qui s’impose pour racisme antifrançais.

Médine perd son procès contre Nicolas Bay

Il y a 3 ans, dans un document de campagne à l’occasion des élections régionales, Nicolas Bay dénonçait une subvention accordée au rappeur Médine. Il l’accusait d’être un « rappeur proche des islamistes des Frères Musulmans ». Ce dernier a alors attaqué le député pour diffamation avec constitution de partie civile.

Médine est donc débouté et Nicolas Bay relaxé.

Une élue en danger de mort dans l’indifférence des politiques

Isabelle Surply, conseillère régionale de la Loire, conseillère municipale de Saint-Chamond, était l’invitée de Radio courtoisie afin d’évoquer les menaces de mort qu’elle subit de la part des Jeunes Turcs :

Jérôme Lejeune : prophète des dérives sociétales et bioéthiques

De Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune:

Beaucoup ont apprécié sincèrement ce que le Pr Lejeune a apporté à la science, avec sa découverte du 47ème chromosome de la trisomie 21, et à la médecine, avec sa longue pratique clinique à l’hôpital Necker-Enfants-Malades où il accueillait non seulement des enfants, mais aussi des adultes porteurs de handicaps mentaux. En effet, Jérôme Lejeune savait que pour les adultes il n’y avait plus de consultation spécialisée. Il avait compris qu’il n’y en aurait plus car l’avortement devait diminuer drastiquement les naissances. Pourcette raison, il avait prévu l’évolution de la société et l’avait anticipée pour rassurer les familles qui en ont abondamment témoigné après sa mort le 3 avril 1994.

En revanche, peu d’observateurs ont compris ou voulu admettre à quel point cette capacité d’anticipation s’inscrivait dans une vision générale et particulièrement aiguisée de ce qu’allait devenir la médecine et la société à la fin du 20ème et au début du 21ème siècle avec le développement de certaines sciences et techniques nouvelles, mais surtout à cause d’un relativisme moral devenu envahissant. Tant que la morale tenait son rang par rapport à ce qui était qualifié de « progrès », il n’y avait rien à redouter. À partir dumoment où la morale avait cédé le pas à un positivisme juridique permettant, au nom de l’égalité d’accès, d’autoriser légalement des « progrès » qui n’en étaient pas, la cause était perdue. La courbe descendante de la morale et celle ascendante du progrès se sont croisées dans les années 70. L’effet ciseaux a été la légalisation de l’avortement. Le seul professeur de médecine à avoir dénoncé cette capitulation de la morale publiquement et vigoureusement bien avant le vote de la loi a été Lejeune. Il en avait perçu les signes avant-coureurs depuis des années et savait que ce serait le massacre des innocents pour ses patients. Le Pr Paul Milliez, qui avait stigmatisé Lejeune « et ses enfants monstrueux »à la télévision, voyait les choses autrement : « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l’ensemble des Français ». Outre le fait que l’interdit de tuer n’est pas réservé aux catholiques, le cri d’alerte du Pr Lejeune n’a pas été entendu et, depuis cette époque, l’eugénisme des plus faibles est solidement implanté dans nos mœurs.

Mais il avait aussi bien vu, au moment de la légalisation de l’avortement, que la médecine allait adopter des pratiques jusqu’ici interdites. Si l’on se rendait maître des sources de la vie, on allait jouer aux apprentis sorciers. Toutes ces évolutions – entre autres la procréation médicalement assistée, inévitablement flanquée du diagnostic préimplantatoire qui permet de trier les meilleurs embryons à implanter, suivie de la recherche détruisant des embryons humains « surnuméraires dépourvus de projet parental » – il savait qu’elles allaient venir en France et qu’on ne pourrait pas les empêcher. Il voyait arriver aussi les mères porteuses (qu’il appelait les « mères vendeuses » et qu’on appelle aujourd’hui pudiquement la gestation pour autrui ou GPA), l’« ectogenèse », à savoir la fabrication de l’enfant dans un utérus artificiel, etc. Tout cela passait àl’époque pour de la science-fiction. Mais le désir d’enfant est tellement fort, en dépit même de la destruction de la famille, qu’il reste un idéal à atteindre par tous les moyens, y compris les pires, puisqu’il n’y a plus de critère du bien et du mal.

Dès lors, son message était simple : comment rester humain dans un monde qui ne l’est plus ? Il savait que l’on ne règle pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré. On le voit bien aujourd’hui, où certains, chrétiens compris, acceptent la PMA dans certaines conditions. On entend ainsi de curieux raisonnements : la PMA d’accord, mais pour les couples hétérosexuels, pas pour les homosexuels. Et pourquoi donc ? La PMA reste la PMA ! Une pratique illégitime en soi car elle détruit les embryons indésirables pour ne garder que les embryons désirés. De même, se poser la question de savoir si l’on peut accorder la PMA à une femme seule n’a pas de sens sauf à réinventer d’autres modèles de familles dont on voit malheureusement trop les faillites.

Ces raisonnements étranges, que Lejeune aurait dénoncés, sont tenus de la même façon au sujet de l’avortement. Certains affirment vouloir revenir à la loi Veil, comme à une source pure, comme si cette loi était l’étalon-or de l’avortement. Mais à partir du moment où cet acte est permis par la loi, tout est en place pour que cette loi se développe et s’épanouisse pleinement. Si l’on passe de 10 à 12 semaines, puis à 14semaines, il n’y a rien là que de très logique ! La malice ne se mesure pas à l’excès mais au caractèreintrinsèquement pervers de certains actes. Il avait aussi bataillé en compagnie de son ami le Pr Lucien Israël contre l’euthanasie. C’était prémonitoire il y a trente-cinq ans… Bref Lejeune disait la vérité de ce qui allait survenir si l’on abandonnait le principe inconditionnel du respect de la vie.

Sa posture était bien sûr scientifique et médicale mais elle était aussi politique au bon sens du terme qui a été un peu perdu. « L’objet principal de la politique est de créer l’amitié entre les membres de la Cité », disaitAristote. Tuer les patients qu’on ne peut pas ou qu’on ne veut pas soigner n’est ni un soin, ni une percéeconceptuelle et encore moins le geste d’amitié qui devrait être l’autre nom, plus poétique, du lien social.

 

A chaque fois qu’un Français se fait tuer par un immigré, Darmanin a la même réaction…

Le ministère de l’Intérieur a engagé une procédure de dissolution des Remparts, groupuscule lyonnais d’ultradroite. Le maire de Lyon en avait notamment fait la demande en février dernier.

Un missionnaire assassiné en Afrique du Sud

Le père Paul Tatu, 45 ans, originaire du Lesotho, a été abattu samedi 27 avril, après avoir été forcé à monter dans une voiture. Cet assassinat est «un exemple affligeant de la détérioration de la sécurité et de la moralité dans le pays», a regretté Mgr Sithembele Sipuka, évêque d’Umtata et président de la Conférence épiscopale des évêques d’Afrique Australe.

Le père Gianni Piccolboni, supérieur provincial, a fait savoir que «la dynamique des faits n’est pas encore bien connue» et que «le père Paul s’est trouvé accidentellement témoin d’un féminicide». Le religieux a expliqué que le meurtrier aurait forcé le frère «à monter dans une voiture, où il a été abattu d’une balle dans la nuque pour éliminer son témoignage».

La Révolution mange ses enfants

Les gauchistes expulsés par les bolchéviques ou les islamistes, hier lors des manifestations du 1er mai :

 

Quant à Jean-Michel Aphatie, il a été traité de raciste par Rima Hassan (candidate LFI) :

Député LR “islamo-droitiste”

Anne Sander, député LR au Parlement européen, est en 10e position sur la liste de François-Xavier Bellamy. La 11e position est dévolue au gauchiste Geoffroy Didier…

Selon Damien Rieu, elle a soutenu les islamistes du FEMYSO, proche des Frères musulmans :

Européennes 2024 : le CNIP prend position (ou pas)

Voici le communiqué du CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans) pour les élections européennes :

Depuis sa fondation, le Centre Nationaldes Indépendants et Paysans (CNIP), maison commune de la droite, a toujours prôné et favorisé l’union des partis politiques de la droite française ou qui s’en réclament, pour faire barrage à la gauche sous toutes ses formes.

Européen dans ses choix, le CNIP milite pour une France forte dans une Europe indépendante respectueuse des peuples qui la composent et de leurs traditions. Ils sont à la base de la civilisation européenne.

Lors d’une consultation interne à bulletin secret des 80 membres de son Comité Directeur, à la question posée : « De quelle tête de liste vous sentez vous le plus proche idéologiquement ? », il a été répondu à plus de 80% des exprimés : « Marion Maréchal ».

Bruno North, président du CNIP, s’est vu proposer la 16ème place de la liste Reconquête, place qu’il a refusée, car ne respectant pas l’accord de partenariat signé il y a deux ans avec le parti Reconquête. Très attaché à la parole donnée, Bruno North regrette cette situation mais en prend acte.

Dans ces conditions, le Comité Directeur du CNIP réuni ce samedi 27 avril 2024, a donc choisi délibérément de faire « l’Union des Droites » en apportant son soutien aux listes qui se proclament clairement à droite pour les prochaines élections européennes du 9 juin.

Par cette volonté inédite, nous voulons que ces partis se positionnement clairement dans la constitution d’une nouvelle majorité européenne qui privilégie le respect de la volonté des peuples, l’application stricte de la littéralité des traités, ni plus ni moins, afin que le principe de subsidiarité tel qu’il fut élaboré à l’origine de ceux-ci redevienne la règle.

Le CNIP appelle donc ses adhérents et sympathisants à voter le 9 juin en conscience et en toute indépendance.

Mobilisation pour la journée nationale pour la vie le 26 mai

En 1995, saint Jean-Paul II a proposé que soit célébrée chaque année une Journée Nationale pour la Vie dont le but est de susciter dans l’Eglise mais aussi dans les familles, dans les consciences et dans la société civile, la reconnaissance du sens de la valeur de la vie humaine à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions, attirant spécialement l’attention sur la gravité de l’avortement et de l’euthanasie.

Cette journée a été fixée, chaque année, le jour de la fête des mères : “Fêter les mères c’est accueillir la vie !

Depuis 2000, l’association Choisir la Vie, la CNAFC, l’Evangile de la Vie et les Veillées pour la Vie s’attachent à ce que cette journée soit l’occasion de témoigner de la grandeur de la maternité et de la valeur de la vie humaine dès sa conception.

C’est pourquoi, cette année, encore, le 26 mai 2024, une action de sensibilisation est organisée à travers une vaste campagne d’affichage et de tractage dans les diocèses, paroisses mais aussi dans les lieux publics.

Chacun est également invité à être créatif et à se mobiliser localement afin d’organiser des actions de sensibilisation et d’information sur le thème de la maternité, du respect de la Vie, de la bioéthique, de la naprotechnologie, de l’écoute aux femmes enceintes en difficulté…

Ces actions peuvent prendre des formes très variées : expositions, conférences, veillées de prière, lâchers de ballons, quête au profit d’associations d’aide aux femmes enceintes en difficultés ou de maisons d’accueil ou antennes d’écoute, tractage.

Choisir la Vie propose d’envoyer tracts et affiches à ceux qui le désirent, et d’aider à mettre sur pied des actions.

Un site est également mis en ligne pour cette journée : www.journeepourlavie.fr

Soyons créatifs pour témoigner de la valeur de la Vie humaine et encourager son respect !

Du divorce au partage d’embryon congelé : la logique de la culture de mort

Aux Etats-Unis, un juge va décider si les embryons d’un couple congelés depuis presque 10 ans constituent «un bien» au même titre qu’une voiture que l’on peut se répartir en cas de divorce

En 2018, Honeyhline et Jason Heidemann divorcent. Au moment de partager de leurs possessions, le couple s’avère incapable de se mettre d’accord sur leurs embryons congelés. Six ans plus tard au terme d’un procès, c’est un juge qui va décider de leur sort.

Suite à une fécondation in vitro, les Heidemann ont eu une petite fille âgée aujourd’hui de 7 ans. De leur FIV, il leur reste deux embryons congelés. En 2015, lorsqu’ils ont rempli le formulaire de contrat de la clinique de fertilité, ils ont choisi, s’ils ne les utilisaient pas, de les donner ou de les détruire. Faute de s’entendre lors du divorce, ils ont signé un accord disant qu’ils ne devraient pas être décongelés sans le consentement des deux parties ou une décision de justice.

En 2019, Honeyhline demande à son ancien époux l’autorisation de les utiliser pour tenter une nouvelle grossesse. Son ex-mari refuse, estimant que cela le forcerait « à procréer contre ses vœux». Il demande qu’ils restent congelés tant que le couple n’a pas trouvé une solution.

Honeyhline Heidemann et ses avocats estiment que les embryons devraient être traités comme un «bien». Les avocats de Jason soutiennent que chaque embryon est unique et de ce fait ne peut être évalué, partagé ou vendu. Mais un juge leur donne tort l’an dernier. Il s’appuie sur une vieille loi du XIXe siècle sur le traitement des esclaves qui les assimile à «des marchandises»…

Ce procès arrive au moment où la question de l’embryon conçu par FIV suscite une grosse bataille. Les conservateurs militent pour qu’on lui octroie le statut de «personne». En février, la Cour suprême de l’Alabama a déclaré qu’il devait être considéré comme un enfant. Cette décision a déclenché de multiples questions : est-il légal dans ce cas de les congeler? Que faire de ceux non utilisés? Peut-on les détruire ce que beaucoup de couples font, une fois qu’ils ont eu des enfants? Les cliniques spécialisées ont arrêté aussitôt les traitements par peur d’être traînées en justice pour meurtre, en cas de destruction accidentelle d’un embryon.

Plus d’un million d’embryons sont congelés aux Etats Unis. La loi varie selon les Etats.

Non seulement l’Eglise condamne la fécondation in vitro, mais aussi la congélation des embryons :

La congélation des embryons, même si elle est réalisée pour garantir une conservation de l’embryon en vie (« cryoconservation »), constitue une offense au respect dû aux êtres humains, car elle les expose à de graves risques de mort ou d’atteinte à leur intégrité physique; elle les prive au moins temporairement de l’accueil et de la gestation maternelle, et les place dans une situation susceptible d’offenses et de manipulations ultérieures.

En 2010,

Mgr Suaudeau, alors directeur scientifique de l’Académie pontificale pour la vie, estimait que la pratique de la congélation des embryons in vitro soulève quatre graves problèmes éthiques :

1/ Une offense à la dignité humaine
[…] Le maintien des embryons par cryoconservation dans un état « d’animation suspendue » est une offense à la dignité de ces embryons, dignité qui est implicitement reconnue par le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, puisque ces embryons sont membres de la famille humaine. […] En second lieu, ces techniques de congélation-décongélation comportent un risque important pour l’intégrité et la survie de ces embryons. Entre 20 et 30% d’entre eux sont détruits lors de la procédure, surtout d’ailleurs au moment de la décongélation […]

2/ La porte ouverte aux fantaisies du désir
Le second problème éthique lié à la pratique de congeler les embryons en surnombre vient du décalage chronologique qui peut prendre place entre le moment de la fécondation des ovocytes, tel que l’a demandé le couple infécond, et le moment où les embryons résultant de cette fécondation, qui n’avaient pas fait l’objet d’un transfert et avaient été cryoconservés, deviennent sur le tard l’objet d’un nouveau projet procréatif, alors que les conditions dans lesquelles avait été donné l’accord originel pour la pratique d’une fécondation artificielle ont considérablement changé. […] Ce décalage chronologique peut du reste créer des situations paradoxales dans la famille, si les parents qui ont eu recours à une FIV et ont donné leur accord à la cryoconservation des embryons surnuméraires produits à cette occasion, et qui ont eu par la suite des enfants par procréation naturelle, décident, à un âge déjà avancé, d’utiliser les embryons cryoconservés pour une ultime grossesse.

3/ L’abandon des embryons cryoconservés
[…] Le nombre de ces embryons ne fait que croître dans le monde. Selon les chiffres fournis par l’Agence de la Biomédecine (troisième rapport annuel), on comptait en France, au 31 décembre 2006, près de 177.000 embryons humains conservés par congélation, soit un chiffre en augmentation de 25% par rapport à 2005. […] Il est clair que ces embryons seront détruits une fois que sera atteinte la limite en temps de leur cryoconservation […]

4/ Le mépris de la nature et de la vie
[…] Un embryon humain est un chef d’œuvre de la nature. Il est étonnant à ce point de vue de voir combien l’homme moderne, à commencer malheureusement par les savants eux-mêmes, a perdu cette capacité de s’étonner, d’admirer, qui est pourtant à la base de la démarche philosophique et scientifique. […] Pourtant, notre époque a redécouvert la nécessité de respecter et protéger la nature, au moins dans l’environnement. Mais cette redécouverte n’est que partielle, et volontiers sectorielle. En particulier, elle ne concerne pas l’homme en tant que tel, dans sa propre écologie. Ce qui fait que l’on en arrive à ce paradoxe navrant de voir des personnes, par ailleurs fort intelligentes et sensibles, consacrer temps, argent et intérêt à la sauvegarde d’une espèce de papillon menacée d’extinction, alors qu’elles acceptent sans aucun état d’âme de conduire à leur perte des milliers d’embryons humains. Il serait temps de plaindre un peu moins les ours blancs sur leur banquise fondante, et un peu plus les petits d’homme, traités comme du matériel cellulaire au rebut.”

La pression des catholiques militants devrait viser au moins autant que les détenteurs du pouvoir politique, les pasteurs de l’Église

Faisant suite au débat lancé par L’Homme nouveau, à propos de l’utilité des manifestations, pro-vie comme pro-famille, l’abbé Barthe en appelle aux évêques :

[…] d’une manière générale, la pression des catholiques militants devrait viser au moins autant que les détenteurs du pouvoir politique et auteurs des lois oppressives ou criminelles, les pasteurs de l’Église, bien trop dociles vis-à-vis de ces gouvernants. Comme les Vendéens exigeant de leurs seigneurs qu’ils prennent leur tête, les militants catholiques de la royauté du Christ devraient avoir pour objectif premier de faire que leurs pasteurs prennent la tête de leurs revendications contre une société laïque, au nom de la liberté de l’Église. D’autant que la pression de ces catholiques contre le meurtre des innocents n’est pas prête d’atteindre le niveau de pression des Cristeros mexicains contre les lois de persécution religieuse…

Il est d’ailleurs évident que la passivité de ces évêques ou, sauf notables exceptions, la faiblesse de leurs interventions, est une des causes, et non la moindre, de l’impuissance catholique. Car les pasteurs de l’Église ont généralement abandonné toute visée de reconstitution d’une société institutionnellement chrétienne. Quoi qu’il en soit de l’interprétation que l’on peut donner au texte de Vatican II sur la liberté religieuse, le fait est là, massif : la doctrine du Christ-Roi est purement et simplement remisée par les responsables ecclésiastiques.

Appeler les évêques à redevenir défenseurs de la Cité

Or justement, on évoque souvent le rôle de « défenseurs de la Cité » qu’ont pu avoir des évêques lorsque l’empire romain s’effondrait sous les coups des invasions barbares. Les pasteurs de l’Église ont en effet vocation à assumer un rôle de soutien à ce qui peut être relevé de la Cité en un moment où ses cadres naturels s’évanouissent. Un fait est certain : l’Église et l’Église seule est aujourd’hui en mesure de faire briller la vérité, aux yeux des hommes de bonne volonté « comme une lampe dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour commence à poindre » (2 P 1, 19).

Et en toute hypothèse, les évêques sont les prédicateurs-nés de la morale. Or, la prédication morale est de soi politique puisqu’elle vise à l’amendement de l’homme, être par nature social. En outre, la prédication morale est aujourd’hui devenue par la force des choses une prédication politique antimoderne.

Il faut ajouter qu’on a trop facilement tendance à réduire la loi naturelle à sa régence de la morale familiale, notamment pour dire que, somme toute, c’est sur la morale naturelle ainsi entendue que peuvent se retrouver tous les hommes de bonne volonté et c’est cette morale naturelle que devrait respecter la démocratie.

C’était le fil directeur de la Note doctrinale sur certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 24 novembre 2002 qui, d’une part, présentait la laïcité et la non-confessionnalité de l’État comme des évidences : « La promotion en conscience du bien commun de la société politique n’a rien à voir avec le « confessionnalisme » ou l’intolérance religieuse » (n. 6), mais qui, d’autre part, affirmait que l’État laïque est « autonome par rapport à la sphère religieuse et ecclésiastique – mais pas par rapport à la sphère morale. »

Sur quoi la Note évoquait les « principes non négociables » que doivent défendre les chrétiens engagés en politique (défense de la famille fondée sur le mariage homme-femme ; liberté d’éducation ; protection des mineurs ; libération des formes modernes d’esclavage ; droit à la liberté religieuse ; économie au service de la personne et du bien commun ; la paix).

Mais ce discours présentait deux faiblesses :

  • Il postulait que la démocratie moderne doit se soumettre à la loi naturelle, ce qui est hors de propos pour elle, car elle est fondée sur le principe de la transcendance de la volonté générale. Si elle s’y soumet, ce n’est qu’accidentellement, en fonction de l’état de l’opinion à un moment donné.
  • Et il passait sous silence que l’obligation pour la société des hommes de rendre un culte à Dieu fait partie de cette loi naturelle. Ainsi, Léon XIII, dans Immortale Dei (1er novembre 1885) :

« Quelle que soit la forme de gouvernement, tous les chefs d’État doivent absolument avoir le regard fixé sur Dieu, souverain Modérateur du monde, et, dans l’accomplissement de leur mandat, le prendre pour modèle et règle. […] La société politique étant fondée sur ces principes, il est évident qu’elle doit sans faillir accomplir par un culte public les nombreux et importants devoirs qui l’unissent à Dieu. Si la nature et la raison imposent à chacun l’obligation d’honorer Dieu d’un culte saint et sacré, parce que nous dépendons de sa puissance et que, issus de lui, nous devons retourner à lui, elles astreignent à la même loi la société civile. […] Comme donc la société civile a été établie pour l’utilité de tous, elle doit, en favorisant la prospérité publique, pourvoir au bien des citoyens de façon non seulement à ne mettre aucun obstacle, mais à assurer toutes les facilités possibles à la poursuite et à l’acquisition de ce bien suprême et immuable auquel ils aspirent eux-mêmes. [… Et cela dans] la seule vraie religion [qui] est celle que Jésus-Christ a instituée lui-même et qu’il a donné mission à son Église de garder et de propager ».

Et Pie XI dans Quas primas (11 décembre 1925) :

« Les gouvernants et les magistrats ont l’obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d’obéir à ses lois. »

***

Aussi utopique que puisse apparaître aujourd’hui une telle revendication, elle n’en est pas moins une sorte de colonne vertébrale de toutes revendications en faveur de l’application de la morale naturelle (respect de la vie innocente, indissolubilité du mariage, etc.) dans la loi des hommes. En fait, si on veut parler de « principes non négociables », LE « principe non négociable » par excellence, qui doit commander, habiter, spécifier, toute action des catholiques dans la Cité, même si sa réalisation concrète ne sera sans doute que lointaine est celui-ci : la Cité des hommes doit être soumise à Dieu et l’honorer publiquement, et lorsque que cette Cité a connu le « baptême » chrétien elle a vocation de le faire chrétiennement.

Jérôme Lejeune, modèle d’engagement chrétien

Article de Véronique Bourgninaud (auteur de Contre la détestation de l’homme par l’homme, paru chez Artège) paru dans France catholique:

« Un grand chrétien du XXe siècle, un homme pour qui la défense de la vie est devenue un apostolat » : voilà lesmots par lesquels le pape Jean-Paul II qualifia le professeur Jérôme Lejeune au lendemain de sa mort, le 3 avril1994. 30 ans plus tard, il est bon de contempler à nouveau le destin hors-norme de ce savant et médecin quideviendra une figure exemplaire de l’engagement chrétien et d’une nouvelle forme de martyr contemporain :le martyr professionnel au nom de la défense de la Vie.

Quand Jérôme Lejeune prononce le discours de San Francisco en 1969 pour dénoncer publiquement les nouvellespratiques eugéniques de la médecine, il est un scientifique de renommée internationale, reconnu comme le généticienle plus prometteur de sa génération, couvert de reconnaissances. Il siège dans les plus grandes instances scientifiques internationales. Les patients viennent du monde entier dans sa consultation de l’hôpital Necker. Il faut donc mesurerl’ampleur de l’héroïcité de cette prise de parole publique. Jérôme Lejeune est au faîte de sa carrière. Il a tout à perdre enprononçant son fameux

« tuer ou ne pas tuer, telle est la question » au Sheraton Palace, devant une salle archicomble, alors

qu’il va recevoir le plus grand prix de génétique au monde, le William Allen Memorial Award.

Pour comprendre ce qui a poussé Jérôme Lejeune à s’engager dans le combat pour la vie au point de tout perdre, il faut saisir l’extraordinaire unité qui le caractérise. Jérôme Lejeune ne s’est pas inventé héraut de la Vérité. Sa vieprivée et sa vie professionnelle manifestent un ancrage spirituel très profond et une volonté orientée vers le bien.

« La Foi nous dit de respecter l’image de Dieu, l’Espérance nous aide à la protéger, la Charité Juge tout »Jérôme Lejeune.

Dans sa pratique médicale, Jérôme Lejeune est mû par la charité. La médecine qu’il pratique avec cœur et raison est hippocratique dans les valeurs qui la guident. Il place au cœur de ses préoccupations la personne du malade et sonrapport avec le médecin. Cette tradition hippocratique au meilleur d’elle- même l’anime dans l’attitude d’accueil, de familiarité et d’empathie qu’il a vis-à-vis des patients trisomiques et de leur famille. Soigner est une œuvre matériellede Miséricorde chez Jérôme Lejeune : sa consultation à l’hôpital Necker et la disponibilité dont il fera toujours preuve à l’égard des futures mères, des patients et de leur famille en sont l’illustration évidente.

Comme chercheur, Jérôme Lejeune est mû par l’intelligence de la Foi qu’il a reçue au baptême et qui s’épanouit sans rupture dans la pratique professionnelle : il sait que pour progresser dans la découverte scientifique, il faut acceptercette réalité d’un monde créé par Dieu où le hasard n’a pas sa place1. Il adhère de tout son être aux vérités qu’il ne voit pas et au service desquelles il mettra son intelligence exceptionnelle. Son œuvre scientifique est irriguée par la contemplation du Verbe, sans concordisme cependant : il ne s’autorise jamais ce raccourci intellectuel qui consiste à interpréter les Ecritures pour les faire correspondre aux théories scientifiques. Sa démarche scientifique l’est strictement : il observe, comme chercheur, ce qu’il croit, comme chrétien : deux regards parallèles, complémentaires, l’un contemplatif, l’autre scientifique, dont il déduit avec des termes de raison simple et pure que deux vérités nepeuvent se contredire. Il offre un témoignage inégalé de l’harmonie entre la Foi et la science.

Cette unité de l’intelligence et du cœur lui donnera une grande liberté : Jérôme Lejeune adhère tant aux vérités de la Foi qu’il ne peut les renier sans se renier lui-même. Quand les circonstances l’exigeront, il s’en souviendra : dans la défense de la vie, il est mû par l’espérance, la conviction que Dieu pourvoira en grâces dans le chemin de la persécution. Sa vie illustre de façon évidente que la grâce perfectionne la nature : à l’heure de l’humiliation, Jérôme Lejeune conserve une douceur surnaturelle à l’égard de ses détracteurs. Il fait preuve de longanimité : il n’y pas d’écart de charité dans sa clémence envers les personnes handicapées et dans sa mansuétude à l’égard de ses ennemis. Il vit en acte ce qu’il annonce avec force : la valeur intrinsèque de l’êtrehumain et sa volonté de l’aimer. Il expérimente de manière implicite ce « principe de contemplation » auquel il adhère en biologie, nécessaire pour saisir toute la qualité humaine de l’homme.

Cette vision de la primauté de la personne humaine le guidera dans ses choix tout au long de sa vie, l’amenant à aller à contre-courant autant de l’ambition professionnelle (il aurait pu, comme d’autres, laisser tomber « les petits mongoliens » pour répondre aux nombreuses propositions prestigieuses qu’il recevra après la découverte), que de la pensée commune de son temps.

Le Congrès de San Francisco de 1969 est un tremblement de terre. Le discours de Jérôme Lejeune brise sa carrière mais lui ouvre un autre horizon, plus large et incertain : celui de la défense de la vie humaine. Désormais, annoncer la beauté de la vie humaine sera pour Jérôme Lejeune une œuvre de miséricorde spirituelle : conseiller, instruire, exhorter, défendre, endurer les injustices avec patience. Il est mû par le devoir d’éclairer les intelligences et d’annoncer la vérité qu’il considère comme « le seul devoir qui incombe » à chaque citoyen, bien convaincu qu’une part du combat pour la vie nous échappe et qu’on est toujours chargé de dire, et non de convaincre.

Jérôme Lejeune nous montre avec éclat la vraie réponse aux manifestes en faveur de la culture de mort : la primauté donnée au devoir essentiel de charité qui concerne tout homme. C’est en fait la réponse chrétienne par excellence, contre laquelle les objections s’arrêtent, à moins qu’on veuille tourner en dérision l’amour, la patience, le don de soi deceux qui se dédient au service des vivants. La vie du professeur Lejeune nous laisse à ce titre un témoignage éclatantde la fécondité d’une nouvelle forme de martyr : celui qui engage – parfois professionnellement – au nom de la défense de la vie.

1 Aude Dugast, Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus, Salavator, Paris, 2021, p. 73.

Mois de mai, mois de Marie

L’abbé Billot (IBP) nous prie de diffuser cette annonce:

LE MOIS DE MARIE : du 1er au 31 mai. Recevoir des petits enseignements quotidiens sur la façon d’honorer la Vierge Marie durant ce mois, pour mieux la découvrir , et découvrir l’aide qu’elle peut nous apporter dans notre relation à Dieu et dans notre vie quotidienne. inscription : [email protected]

Cardinal Sarah : « On ne compose pas avec le mensonge ni avec l’athéisme fluide »

Lors de son récent voyage au Cameroun, le cardinal Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, s’est adressé le 9 avril à la Conférence épiscopale du pays dans un discours centré sur la dictature du relativisme et le devoir des évêques africains et de toute l’Église de défendre l’unité de la foi, seule source de paix. L’Homme nouveau publie l’intégralité de ce discours dont voici des extraits :

[…] les pasteurs, les évêques ont été institués comme un don du Seigneur fait à l’Église « pour que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude ». Voilà donc, chers Frères dans l’épiscopat, notre unique raison d’exister : maintenir l’unité de la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu.

À ce but s’oppose l’état d’immaturité spirituelle que saint Paul nous exhorte à combattre, cet état « des enfants, qui se laissent ballotter et emporter à tout vent de la doctrine, au gré de l’imposture des hommes et de leur astuce à fourvoyer dans l’erreur ». Comme ces paroles semblent décrire la situation actuelle ! L’immaturité spirituelle que décrit saint Paul semble s’être répandue partout dans l’Église d’aujourd’hui ! Des pans entiers des Églises occidentales semblent avoir régressé vers cet état d’enfance dans la foi ! Quel mystère ! Mais précisément saint Paul confie aux pasteurs que nous sommes la tâche de combattre cette immaturité spirituelle que l’on pourrait appeler le relativisme doctrinal. […]

Il est donc capital, chers Frères dans l’épiscopat, que nous ayons une vive conscience que la vérité est la première des charités que nous devons à l’Église et aux fidèles. La charité ne saurait commander le silence complice devant l’erreur. Elle ne saurait inspirer l’ambiguïté d’un discours confortable qui devrait plaire à tous. Nous ne pouvons pas masquer notre lâcheté sous le prétexte trompeur de la bienveillance. Se taire quand la vérité de la foi est en jeu revient à manquer d’amour.

De même, l’unité de l’Église ne saurait être réelle si elle n’est pas fondée sur la vérité de la foi. Seule la foi nous unit. Seule la vérité qui est le Christ, seule la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu  font de nous un seul corps ! « En vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu’à lui qui est la Tête. Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance », nous disait saint Paul (Éph 4, 15). Le relativisme au contraire divise profondément. Il isole les chrétiens et sépare les communautés. Et en plus de ce travail de sape profonde de l’unité surnaturelle de l’Église, le relativisme se transforme en idéologie, en dictature, et accuse celui qui rappelle la vérité d’être un ferment de division. C’est un mensonge ! L’unité dans le relativisme est une apparence trompeuse et mondaine. Elle n’est que la rencontre fortuite et superficielle des intérêts du moment. En rappelant la vérité de la foi, nous servons l’unité de l’Église ! Laissons-nous interpeller par les paroles fortes de saint Paul ! Ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Ce lien de la paix est le lien de la foi véritable qui seul engendre la charité. Alors que le relativisme dresse opinion contre opinion, individu contre individu. Le relativisme fracture l’Église et détruit son unité. Je voudrais le souligner devant vous, chers frères évêques du Cameroun. Dans votre courageuse et prophétique déclaration du 21 décembre dernier au sujet de l’homosexualité et de la bénédiction des « couples homosexuels », en rappelant la doctrine catholique à ce sujet, vous avez servi grandement et profondément l’unité de l’Église ! Vous avez fait œuvre de charité pastorale en rappelant la vérité. Je me dois de vous le dire : ne vous laissez pas impressionner par ceux qui vous accuseront de mettre en cause l’unité ou la charité. Au contraire, si vous étiez restés silencieux vous auriez profondément blessé la charité et l’unité. […]

Je crois que l’Église de notre temps vit la tentation de l’athéisme. Non pas de l’athéisme intellectuel. Mais cet état d’esprit subtil et dangereux : l’athéisme fluide et pratique. Ce dernier est une maladie dangereuse même si ses premiers symptômes semblent bénins. […] Nous devons en prendre conscience : cet athéisme fluide coule dans les veines de la culture contemporaine. Il ne dit jamais son nom mais s’infiltre partout même dans les discours ecclésiastiques. Son premier effet est une forme de léthargie de la foi. Il anesthésie notre capacité à réagir, à reconnaître l’erreur, le danger. Il s’est répandu dans l’Église. […]

On ne compose pas avec le mensonge ! Le propre de l’athéisme fluide est la promesse d’un accommodement entre la vérité et le mensonge. C’est la tentation majeure de notre temps ! Tous nous sommes coupables d’accommodements, de complicité avec ce mensonge majeur qu’est l’athéisme fluide ! Nous faisons semblant d’être des croyants chrétiens et des hommes de foi, nous célébrons des rites religieux, mais de fait nous vivons en païens et en incroyants. Ne vous y trompez pas, on ne se bat pas avec cet ennemi-là. Il finit toujours par vous emporter. L’athéisme fluide est insaisissable et gluant. Si vous l’attaquez, il vous engluera dans ses compromissions subtiles. Il est comme une toile d’araignée, plus on se débat contre elle, et plus elle se resserre sur vous. L’athéisme fluide est le piège ultime du Tentateur, de Satan. Il vous attire sur son propre terrain. Si vous l’y suivez, vous serez amenés à utiliser ses armes : le mensonge, la dissimulation et le compromis. Il fomente autour de lui la confusion, la division, le ressentiment, l’aigreur et l’esprit de parti. Regardez donc l’état de l’Église ! Partout il n’y a que dissension et soupçon. L’athéisme fluide vit et se nourrit de toutes nos petites faiblesses, de toutes nos capitulations et compromissions avec son mensonge. […]

Face à l’athéisme fluide, la foi acquiert une importance essentielle. Elle est en même temps le trésor que nous voulons défendre, et la force qui nous permet de nous défendre. […]

“La France est vérolée par un socialisme aussi étouffant qu’inefficace” : l’urgence est à la diminution du poids de l’État

De Nicolas Bay (député français au Parlement européen, Reconquête) dans le JDD à l’occasion de la fête du Travail :

Un niveau de vie en décrochage par rapport aux États-Unis ou à l’Allemagne, des finances publiques structurellement dans le rouge, un État de plus en plus défaillant ; voilà le résultat de près d’un demi-siècle de socialisme et d’étatisme. Du supposé « ultralibéralisme », la France n’a jamais mis en œuvre que les délires sociétaux. Et les véritables libertés économiques se restreignent comme peau de chagrin, le pays étant devenu un enfer fiscal et administratif.

Les causes de notre déclassement sont évidentes. La France est vérolée par un socialisme aussi étouffant qu’inefficace. Il faut payer toujours plus pour soutenir à bout de bras un État obèse, incapable de protéger sa population et dont les services publics se dégradent de jour en jour ; pour financer un assistanat toujours plus attractif ; pour gérer une immigration massive improductive, et toujours moins reconnaissante. À force d’être gouvernée par des incapables, la France est devenue un paradis pour les parasites et les délinquants, qui sont souvent les mêmes, sur le dos des travailleurs et des classes moyennes.

50 nuances de socialisme

Les gouvernements successifs, de la fausse droite à la vraie gauche, ne furent que 50 nuances de socialisme et ont eu faux sur tout. L’ouverture irréfléchie du marché européen, sans clauses miroir, nous a exposé à une concurrence internationale déloyale. En parallèle, une réglementation et une fiscalité parmi les plus oppressives du monde ont étranglé l’initiative locale, décourageant ainsi sévèrement l’investissement et la création d’emplois. Le rôle envahissant de l’État, devenu un Moloch bureaucratique et omnipotent, ne fait pas que diluer la qualité de services publics si nombreux et illisibles qu’ils se doublonnent souvent entre eux ; il asphyxie l’économie, étouffant toute forme d’innovation et de dynamisme entrepreneurial, tout en détruisant les solidarités traditionnelles, communautaires et enracinées. L’abus de pouvoir réglementaire et fiscal a également sapé le moral de bien des travailleurs et entrepreneurs, faisant du travail une angoisse, une corvée subie plutôt qu’une source de fierté, d’accomplissement personnel et d’autonomisation.

Ce sont autant les salariés que les entreprises qui sont handicapés par le poids de l’État. Étudions par exemple celui du coût prohibitif du recrutement de talents de haut niveau. En raison des différences de fiscalité et de charges, pour recruter un cadre dirigeant allemand qui perçoit un salaire brut d’environ 500 000 € par an de son pays, une startup française qui voudrait lui assurer une rémunération nette équivalente devrait débourser environ 813 732 € brut. C’est encore pire pour recruter un Américain dans la même configuration : avec le même salaire de 500 000 € brut au Texas, une entreprise française devrait payer jusqu’à 1 024 426 €.

Cette inflation salariale illustre l’inadaptation de notre système, rendant nos entreprises nettement moins compétitives sur la scène mondiale. Prenons l’autre point de vue : au Texas, pour 500 000 € brut déboursés par l’employeur la rémunération nette du salarié est d’environ 367 000 €. En Allemagne, elle est de 291 000 €. En France, de 179 000 €. Comment attirer des cerveaux et des compétences de très haut niveau ? Comment attirer — ou même conserver — les meilleurs ?

Et ce qui est vrai en haut de l’échelle des revenus l’est également pour les plus modestes : le poids exorbitant des charges salariales et patronales dissuade les employeurs de récompenser par des hausses significatives de revenu leurs salariés plus modestes, détruisant ainsi la méritocratie. Le socialisme a tué l’ascenseur social.

L’écart de capacité à lever des fonds et à attirer des investisseurs entre la France et les États-Unis accentue encore ce désavantage, entravant notre capacité à innover et à croître. Ce panorama n’est pas seulement un indicateur de la pression fiscale écrasante mais aussi de l’urgence de réformer en profondeur notre modèle économique pour libérer le potentiel entrepreneurial français.

Remettre l’État à sa place

De plus, le lien entre les libertés économiques et la protection de notre identité est profond. Dans les deux cas, il s’agit de rendre l’État à sa fonction première et essentielle : être l’émanation de la volonté d’un peuple défini et non une structure autonome. L’État, dans sa forme idéale, est régalien, concentré sur la défense, la police, la justice et la diplomatie — des piliers qui protègent et servent les intérêts de la communauté nationale et des personnes qui la composent. La fiscalité n’a pour but que d’assurer ces fonctions essentielles. En France, l’État s’est métamorphosé en une bureaucratie invasive, interventionniste, qui a dévié de ses missions fondamentales pour devenir une entité substituant ses intérêts propres à ceux du peuple et de la nation qu’il est supposé servir.

Cette conception est profondément déconnectée du peuple que l’État devrait représenter et protéger. De ce point de vue, il n’y a plus de peuple ni d’identité collective mais seulement des individus qui sont autant d’unités administratives, virtuellement interchangeables. La pensée classique et le conservatisme se sont d’ailleurs construits contre cette vision de l’homme indifférencié et son culte radical de l’individu, tout en défendant les libertés économiques. La différence réside dans le fait que, pour les libéraux-libertaires, il n’y a pas de bien commun car il n’y a pas de communauté, l’individu est seul face au marché et à l’État, tandis que le conservatisme défend les libertés, toutes les libertés, mais les subordonne au bien commun identifié à la communauté. Pour un conservateur, l’État sert la nation souveraine et protège les libertés ; pour un libéral-libertaire, l’État est l’arbitre et finalement devient le souverain des individus.

Le résultat est un État tentaculaire, qui capte la prospérité créée par le travail pour assurer sa survie et tenter de remodeler la société via une redistribution toujours plus confiscatoire, toujours plus injuste. Le combat pour l’identité du peuple et son expression culturelle enracinée est donc consubstantiel à la reprise du contrôle de l’État. Pour que ce dernier serve la communauté nationale et ses membres au lieu de se servir lui-même, pour retrouver nos libertés, notamment économiques, dévorées par le Léviathan pour son propre profit, il faut replacer l’identité au cœur de l’action politique.

N’épargnons pas pour autant ceux qui, depuis tout ce temps, vivent de l’État et l’orientent dans cette direction mortifère. Frédéric Bastiat disait déjà qu’ « il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. » Le premier pas — et désormais l’urgence absolue pour échapper au déclassement définitif de la France — serait la diminution du poids de l’État qui étouffe, bride et paralyse l’initiative et l’activité économique. Ce serait la meilleure et la plus belle manière de célébrer le travail !

Qui peut recevoir les sacrements ?

La période des sacrements de confirmation, de premier communion et de mariage arrive. Thibaud Guespereau, prêtre du diocèse de Nanterre, Henri Vallançon, prêtre du diocèse de Coutances, et Thibaud Collin, professeur agrégé de philosophie, viennent de publier un ouvrage sur les sacrements, rassemblant différentes contributions. L’Eglise doit-elle agir comme un “distributeur automatique” de sacrements, ou, à l’inverse, réserver ces sacrements aux seuls “purs” ? Peut-on donner un sacrement à un pécheur public ? Quels en sont les fruits ? Le sacrement sauve-t-il l’homme malgré lui ?

Les prêtres constatent le peu de fruits de ces sacrements dans la croissance de la pratique et de la fréquentation des paroisses… Les sacrements sont, par excellence, la source de la grâce divine qui vivifie les âmes. Pourquoi donc ne portent-ils pas plus de fruits ? En eux-mêmes ils sont parfaits. N’est-ce pas dans leur usage qu’il faut chercher la cause du problème ? De fait, nombreux sont les prêtres et autres acteurs pastoraux qui souffrent de se sentir tiraillés entre volonté d’accueil et respect des sacrements. Comment sortir de ce dilemme ?

Au-delà du contexte social et culturel actuel, les intervenants de cet ouvrage exposent les articulations essentielles entre les notions de péché, état de grâce et sacrements. Ils cherchent à montrer les différentes ruptures historiques à l’origine de l’obscurcissement de la conscience commune et ses conséquences sur la dévitalisation des communautés chrétiennes. Ces prises de conscience ouvrent à des solutions évoquées par plusieurs exemples concrets. S’ajuster à la volonté de Dieu déploie la fécondité pastorale. Le salut de nos frères ! tel est le véritable enjeu.

Dans sa contribution, l’abbé Jean de Massia (FSSP) écrit :

[…] Il est intéressant de noter que saint Thomas, quand il s’agit d’affirmer qu’il ne fat pas donner le baptême à un pécheur, ne pense pas directement au respect à avoir au sacrement, mais a spontanément en tête la phrase de saint Augustin : “Celui qui t’a créé sans toi ne te justifiera pas sans toi” : c’est bien la liberté de l’homme dont il est question ici. Etre attentif aux dispositions du sujet, respecter le sacrement, c’est en fait prendre au sérieux la liberté humaine : car “Dieu ne force pas l’homme à la justice”, écrit saint Jean Damascène.

Dans cet équilibre entre “ex opere operato” et “les dispositions intérieures requises pour le sujet”, il y a comme deux cas extrêmes, qui témoignent de la gratuité du salut, et du fait que dans le sacrement, c’set le Christ qui agit :

  • Le baptême du nourrisson : l’ex opere operato fonctionne “à plein”. L’enfant avant l’âge de raison est incapable d’un acte de volonté, il est donc incapable de poser un obstacle au sacrement ou aux fruits du sacrement. Ainsi reçoit-il la grâce sacramentelle du baptême, et de la confirmation également le cas échéant.
  • L’onction des malades sur un agonisant sans connaissance : ex opere operato, le moribond ne pose aucun acte humain, il suffit qu’il ait une attrition habituelle et le sacrement opère.

Mais l’adulte, lui, qui a l’usage de sa liberté, peut poser un obstacle. De quelle nature est cet obstacle ? Ecoutons le développement de saint Thomas :

On peut être pécheur par la volonté de pécher et par le propos de demeurer dans le péché. A ceux qui sont pécheurs en ce sens il ne faut pas conférer le baptême. D’abord parce que le baptême nous incorpore au Christ (Ga 3, 27): “Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ.” Or, aussi longtemps qu’on a la volonté de pécher, on ne peut être uni au Christ […] Ensuite, parce qu’il ne doit y avoir rien d’inutile dans les oeuvres du Christ et de l’Église. Or est inutile ce qui n’atteint pas la fin à laquelle il est destiné. Et personne ne peut avoir la volonté de pécher et en même temps être purifié du péché, ce qui est le but du baptême: ce serait contradictoire. – Enfin, parce qu’il ne doit y avoir aucune fausseté dans les signes sacramentels. Or un signe est faux quand la chose signifiée n’y correspond pas. Mais quand un homme se présente à l’ablution baptismale, cela signifie qu’il se dispose à la purification intérieure. Or ce n’est pas le cas pour celui qui a le propos de demeurer dans son péché. Il est donc clair qu’à des pécheurs de cette sorte on ne doit pas administrer le baptême.

[…]

Domvs Christiani et la mise en œuvre concrète du règne social du Christ

Olivier et Anne Berne, actuel foyer président de Domvs Christiani, sont interrogés dans le numéro de mai de La Nef. Extraits :

Qu’est-ce que Domvs Christiani et quels sont ses buts ? Comment fonctionne votre mouvement ?

C’est une œuvre fondée en 1978 par un groupe de jeunes couples, souhaitant poursuivre dans la vie conjugale et familiale une œuvre de conversion et d’apostolat, ancrés dans la liturgie traditionnelle. Notre finalité est la sanctification du mariage par l’approfondissement de la vie intérieure, l’entraide mutuelle et la charité fraternelle, et enfin par le rayonnement et l’esprit missionnaire. Ce sont nos trois piliers.

En 2024, ce sont 150 groupes de 5 à 8 couples qui sont membres de Domvs Christiani, réunissant près de 1000 foyers, principalement en France, mais aussi en Belgique, au Luxembourg, aux États-Unis, et même au Mexique !

Un groupe réunit plusieurs ménages assistés d’un prêtre, conseiller spirituel. Tous sont attachés à la liturgie traditionnelle, même si certains ne la pratiquent qu’occasionnellement, et les activités de groupe, de région ou au niveau national sont vécues au rythme de la liturgie traditionnelle.

Une équipe de coordination générale anime l’œuvre conseillée par un prêtre, actuellement le Père Dominique (prieur de l’abbaye de Lagrasse), un foyer président assurant un mandat de 4 ans. Elle est composée de 6 à 7 couples, choisit le thème de réflexion de l’année, prépare les lettres de liaison de l’œuvre, et organise chaque année un rassemblement des foyers et ponctuellement des rassemblements plus importants réunissant les familles.

Domvs Christiani ne se veut pas un « mouvement », mais une œuvre auxiliaire de la sanctification de la famille ; Domvs Christiani tient beaucoup à cela : vivre de cet esprit de famille au service de la famille !

Pourquoi une « règle de vie » ? En quoi consiste-t-elle ?

C’est le cœur de la vie des couples membres de Domvs Christiani, point essentiel de notre engagement ! Elle est le tuteur qui nous permet de progresser vers Dieu. Elle recommande notamment, chaque jour, un temps d’oraison personnelle, la prière en famille et le chapelet. Chaque semaine, la formation doctrinale et spirituelle, par des lectures et la pratique de sacrements. Chaque mois, la réunion du groupe Domvs permet de se retrouver et de se soutenir pour tous ces axes d’efforts, tel que « le point en ménage ». Et chaque année, nous encourageons nos foyers à vivre une retraite spirituelle. Cette règle vise à nous faire tendre vers la sainteté, en mettant chaque jour un peu plus Dieu au cœur de notre vie quotidienne. À chaque réunion mensuelle, nous fixons un point concret d’effort à mieux mettre en œuvre en nous aidant mutuellement. Cela peut paraître ambitieux et faire peur à certains, mais cela n’est pas un règlement dont nous devons rendre compte, c’est un moyen afin de mettre en place tout ce que nous voulons faire pour nous sanctifier individuellement, en famille et au sein du groupe Domvs. […]

Y a-t-il une spiritualité du mariage et des couples spécifique à Domvs Christiani ? En quoi Domvs Christiani nourrit-il une vie de couple, aussi bien sur le plan spirituel que sur d’autres plans (engagement dans la cité, social, éducation…) ?

L’objectif de Domvs Christiani est clair : comment faire vivre la grâce du sacrement de mariage ? La règle de vie nous aide à vivre de ce sacrement chaque jour, à y puiser au quotidien les grâces nécessaires à notre état d’époux. Par le mariage, l’époux chrétien ne va plus se sanctifier seul mais avec et par son conjoint. Le couple et la famille vont vivre petit à petit d’une nouvelle communion spirituelle qui leur sera propre, et que l’on peut qualifier de spiritualité conjugale et familiale.

Domvs Christiani s’est inspiré notamment de la méthode développée par l’abbé Caffarel, fondateur des Équipes Notre-Dame : se donner une règle de vie pour progresser, et pratiquer le « devoir de s’asseoir », point bilan mensuel du couple, que nous appelons « point en ménage » au sein de Domvs.

La spécificité de notre œuvre tient certainement dans la volonté de mettre l’accent à la fois sur la formation doctrinale, l’attachement à la doctrine et à la liturgie traditionnelles, ainsi que dans la mise en œuvre concrète du règne social du Christ. Le monde dans lequel nous vivons est à rechristianiser, nous voulons apporter notre pierre à l’œuvre du bien commun, sans dissocier le « naturel » du « surnaturel ».

Notre troisième pilier Domvs Christiani, qui est le rayonnement et l’esprit missionnaire, nous invite à être ces apôtres dont le monde a besoin pour recréer les conditions morales, intellectuelles et spirituelles qui favoriseront la croissance du Royaume de Dieu. […]

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