Jacques Bompard organise à l'Assemblée Nationale une journée parlementaire sur le thème "La clause de conscience des pharmaciens est-elle utile?"
La journée s'organisera autour de la présentation de la proposition de loi de M. Bompard et une présentation des ressorts législatifs de cette affaire par Maître Claire de la Hougue. Plus que quelques jours pour s'inscrire !
Le 12 octobre, Vie bureau de l’Assemblée Nationale, entrée au 126, rue de l’Université 75007 Paris, Palais Bourbon.
Pour vous inscrire : [email protected] avant le 7/10/2016. Merci d’indiquer : NOM, Prénom, date et lieu de naissance.
Suites aux pressions exercées par le ministre chargé de la Famille, Madame Laurence Rossignol, l’Ordre des Pharmaciens a renoncé, début septembre, à inscrire une clause de conscience à son code de déontologie. Cet article indiquait que : « le pharmacien [pouvait] refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine ». Reconnaissant que la pilule abortive constitue un acte de mise à son terme de la vie, Madame Rossignol a une fois de plus démontré l’hypocrisie du gouvernement quant à « l’interruption volontaire de grossesse ».
A l’inverse des sages-femmes, des médecins, des auxiliaires de vie, les pharmaciens constituent le seul corps de métier médical à ne pas bénéficier d’une clause de conscience. Et la France est l’un des seuls pays européens à n’en pas disposer.
Devant cette criante injustice, le député Bompard a déposé une proposition de loi, afin d’inscrire au sein du Code de la Santé Publique cette clause de conscience.