Les Associations Familiales Catholiques éditent 12 questions à se poser avant de laisser les enfants regarder la télévision. Après la brochure Halloween et celle sur l'éducation affective et sexuelle, les AFC publient cette troisième brochure destinée aux parents et éducateurs pour leur proposer des repères, les aider à s'interroger.
En effet, les images constituent un outil majeur de transmission, de dialogue entre les parents et les éducateurs, d'un côté, et les enfants et les adolescents, de l'autre côté. Le problème n'est pas d'abord dans une éventuelle addiction à la télé mais dans le fait que les images diffusées prennent une place considérable dans le processus éducatif de l'enfant, dans sa croissance. Compte tenu de ce que enfants et ados regardent, cette contribution peut favoriser la transmission de représentation erronée de la relation à l'autre, du rapport à soi, de la vie en société…
Andrepaul
J’avoue ne pas comprendre le snobisme qui consiste à dire “je n’ai pas la T.V”
Comme tout outil il faut savoir s’en servir intelligemment.
Pour les enfants, les parents doivent surveiller ce qu’ils regardent, et ne pas les planter devant le poste pour être tranquille
I
C’est tout à votre honneur. Moi qui ai abandonné la télé, je suis donc snob et inintelligent…
Salut, andrépaul, et que le Seigneur vous bénisse.
Kinapalatélé
Andrepaul, votre intelligence vous barre l’accès à la compréhension du modus vivendi d’un kinonpalatélé.
C’est très trivial :
Le matin nous nous réveillons avec une lecture édifiante que nous a recommandée notre abbé. Il nous a exhorté à méditer cette lecture avant de commencer la journée. M. l’Abbé connaît bien les pièges de la vie de fou des laics, aussi nous a-t-il dit : la lecture avant de commencer la journée.
(D’ailleurs la direction spirituelle est un des trésors que nous offre notre église. Les catholiques en sont-ils suffisamment conscients? Car la direction “spirituelle” porte bien souvent sur des (dé)règlements d’ordre “pratique” de la vie courante. Et les fruits sont indéniables)
Pour nous informer, nous préférons à la télévision, la radio, qui ne nous visse pas en place, mais nous permet de faire beaucoup plus de choses en double tâche.
Nous n’écoutons que des radios catholiques, je l’avoue. Elles sont, en région parisienne suffisamment informatives, et nous nous y retrouvons du point de vue de la mise à distance de l’idéologie dominante.
Sur internet, il y a bien sûr le Salon Beige, dont nous apprécions le travail de réinformation et dont nous prisons également les commentaires, qui nous font parfois beaucoup rire, même s’ils correspondent à des points de vue diamétralement opposés aux nôtres. Ce qui n’est pas un petit luxe!!! (Merci à tous)
Nous n’avons pas encore d’enfants, mais lorsque nous en aurons, nous aurons à coeur de passer beaucoup de temps auprès d’eux. Et soyez sûr que la vie réelle, les faits historiques, et cependant merveilleux, de la vie des saints remplaceront bien avantageusement le conte de fées du soir :
“y a-il une création de Dieu plus belle que l’âme d’un saint, une création dans laquelle la bonté, la grandeur, la grâce de Dieu ne se trouvent avec le plus d’éclat ?
La vie d’un saint est à elle seule un panégyrique, une glorification, un magnifique Te Deum, en l’honneur de Dieu, de sa transcendance, de sa bonté, de sa miséricorde, de son amour…” (extraits de la lecture du matin)
Si les chroniques de la vie des saints de Louis de Beaumont (Radio Courtoisie) devaient être éditées à un prix abordable en CD, nous serions preneurs.
Comme nous ne saurions compter sur nos propres forces pour maintenir l’harmonie familiale, et les enfants dans le droit chemin, dans un monde de plus en plus tentateur, nous tenterions d’instaurer la prière du chapelet, dite en commun.
Cela ajouté aux promenades, sports, séjours de fin de semaine, rencontres avec des amis (catholiques et non catholiques), etc… Mais les journées sont déjà trop courtes! Où caserions-nous la télévision ? Et surtout aux dépens de quoi ?
De fait, pour comprendre les kinonpalatélé, il faut peut-être se sevrer de télé. Et voir ce qui se passe.
Pour notre part, nous nous sommes parfaitement habitués. Au point que si nous nous trouvons dans un lieu disposant d’un récepteur(et là, regardons tout et n’importe quoi, par contre, surtout les trucs les plus débiles, et les documentaires animaliers..), nous faisons une véritable cure de télé. Nous y prenons plaisir, et à notre départ nous l’abandonnons sans état d’âme, car c’est un peu accablant dans l’ensemble.
Voilà.