13 mai 1968, les débuts du Mai-68 ouvrier
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Irishman
C’est le PCF qui est monté dans le train “mai 68”, en voyant celui-ci chahuter durablement le pouvoir gaulliste ! En voyant que c’était le moment de réclamer toujours plus…
Il y avait un gouffre, un océan, entre la réalité quotidienne du travail ouvrier et le dégueulis verbal et idéologique des petits cons de bourgeois qui voulaient jouer à la révolution !
Rappelez-vous l’article enflammé de Georges Marchais dans l’ “Huma” contre les gauchistes !
franek
J’apporterai juste une petite pierre à l’édifice. Elle concerne ce qui s’est passé dans une usine industrielle (entre 300 et 500 ouvriers) de Lyon, et qui m’a été rapporté par d’anciens syndicalistes.
Jusqu’alors, personne ne se sentait concerné par un mouvement qui apparaissait comme une révolte de fils à papa, soyons clairs.
Lorsque le PCF est finalement monté dans le train, le patron qui craignait pour son outil de travail a réuni les représentants syndicaux pour leur demander de débuter une grève et de mettre sur pied des piquets de grève dont la finalité,n’avait d’autre raison d’être que de couper l’herbe sous le pied d’éléments incontrôlables venus d’on ne sait où et qui auraient pu faire on ne sait quoi.
Ce qui fut fait !
La fin est moins glorieuse. Les ouvriers ont plus ou moins suivi, manifesté, arrêté le travail, espérant quand même quelques retombées salariales…
Jusqu’au jour (très proche) où tout s’est arrêté, et où les ouvriers n’ont eu d’autre solution que de reprendre le travail, avec pour seul gain la perte du salaire des jours de grève.
Merci donc la CGT – et les fils à papa !!!
Ce n’est pas chez les ouvriers qu’il faudra donc chercher les nostalgiques de mai 68.