De l'abbé Lelièvre :
"Le 13 mai 1917, « le Ciel s'est littéralement ouvert sur le Portugal – comme une fenêtre d'espérance ouverte par Dieu lorsque l'homme Lui ferme la porte …“Ce n'est pas l'Eglise qui a imposé Fatima…, mais c'est Fatima qui s'est imposé à l'Eglise”… La Vierge Marie est venue du Ciel pour nous rappeler les vérités de l'Evangile qui constituent, pour l'humanité privée d'amour et sans espérance du salut, une source d'espérance ». (Benoit XVI, à son arrivée au Portugal, le 11 mai 2010)
Le 13 mai 1981, le Pape Jean Paul II tombe sous les balles, Place Saint-Pierre à Rome. Il doit annoncer la création de « l'Institut Jean Paul II pour le Famille et le Mariage ». Cet odieux attentat configure Jean Paul II au Christ. Le sang du Pape est versé sur la place Saint-Pierre… pour défendre, protéger chaque famille humaine, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, comme chemin de la sainteté et réalité concrète d'existence d'une société. Le Pape signe de son sang, scelle par son sang l'engagement de l'Eglise en faveur de la famille et de la vie.
Le 25 mars 1995, le Saint-Père fait cet immense cadeau à l'Eglise et à l'humanité d'Evangelium Vitae, « Document que je considère central dans l'ensemble du Magistère de mon Pontificat » (14.2.2000), après avoir dit quelques semaines plutôt "Peut-être la Providence m'a-t-elle confiée la chaire de Pierre pour être au seuil du troisième millénaire un "avocat de la vie" passionné." (Aux Evêques Allemands, le 18 novembre 1999)
Le 13 mai 2010, Benoit XVI se trouve à Fatima. Pour un but bien précis : « Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait. Revit ici ce dessein de Dieu qui interpelle l'humanité depuis ses origines : « Où est ton frère Abel ? (…) La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! » (Gn 4, 9). L'homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l'interrompre… » […]
13 mai 2011, il y a 30 ans, une torpeur s'est posée sur Jean Paul II, s'est comme emparée du Pape, tombant sous les balles, maculant sa soutane blanche du sang des martyrs. De cette torpeur, de ce côté transpercé, l'Eglise ne cesse de puiser l'eau et le sang de ce témoin-prophète de la vie et de la famille. L'Eglise ne cesse de puiser son engagement inconditionnel en faveur du respect, de la protection, de la défense de chaque personne humaine depuis sa conception jusqu'à son terme naturel. Il ne s'agit pas seulement de nous souvenir. Il s'agit bien de ne pas accepter qu'une seule goutte du sang de Pierre, en Jean Paul II, du sang du Christ versé pour notre temps en Jean Paul II ne se perde. Aujourd'hui encore !"