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Marche pour la Vie

13e Marche pour la vie – Fin du direct

13e Marche pour la vie – Fin du direct

SOS Tout-petits termine la marche :

La Marche pour la vie annonce 50 000 participants !

La foule arrive toujours :

Arrivée place du Trocadéro  :

La marche entre dans l’avenue Victor Hugo

Dom Courau, père abbé de Triors marche pour la vie :

A 15h nous sommes toujours avenue Foch :

La foule jeune et nombreuse piétine

14h30 : le cortège démarre  :

Adélaïde Pouchol rappelle que 200 000 embryons humains sont actuellement congelés :

Christine Boutin :

Mgr Rey est présent :

Jean-Frédéric Poisson :

Plus de 1000 bénévoles, jeunes, à l’image des participants à la marche, génération provie, encadrent la manifestation :

 

13h30: Cette marche veut défendre la liberté de conscience du corps médical mais aussi réveiller les consciences face au crime de l’avortement, face au meurtre de ces embryons inconscients.

13h10 : La conférence de presse vient de se terminer avec l’intervention d’Emile Duport et Vivien Hoch :

Cette 13e édition de la Marche pour la vie est encadrée par environ un millier de bénévoles, qui ont reçu une formation hier et qui sont à pied d’oeuvre depuis ce matin.

Au mois de septembre 2018, Laurence Rossignol a déposé devant le Sénat, une proposition de loi visant à supprimer le droit pour les professionnels de santé, médecins, sages-femmes, infirmières et auxiliaires médicaux, de refuser de pratiquer ou de participer à une interruption volontaire de grossesse.

Cet acharnement politique contre la clause de conscience révèle le profond malaise qui habite notre pays : malgré les tentatives pour banaliser ce geste, l’avortement nous pose à tous un vrai cas de conscience.

Aux professionnels de santé d’abord.

Le Dr de Rochambeau, président du SYNGOF 1, a affirmé il y a quelques semaines que la clause de conscience lui permettait de ne pas pratiquer d’avortement, qu’il juge contraire à sa mission de soignant. Plutôt que d’entendre le trouble médical manifesté par cette déclaration, le gouvernement s’est scandalisé de ce qu’il voit comme une volonté des médecins de contrôler le corps des femmes. Il aurait peut-être fallu l’entendre uniquement comme l’expression d’une prise de conscience médicale de la contradiction entre la pratique de l’avortement et la mission du médecin : retirer une vie d’un côté, soigner de l’autre. Tandis que la clause de conscience des pharmaciens a été abandonnée déjà depuis 2016, que des quotas d’IVG ont été institués dans les hôpitaux comme des critères de bonne conduite, qu’en 2017 une loi sur le délit d’entrave a l’IVG a été adoptée par le Parlement pour contrer les informations sur les alternatives à l’avortement, le gouvernement a pour seule réponse à la détresse de ces médecins, le mépris de leur conscience.

Mais l’avortement est aussi un cas de conscience pour tous les citoyens

L’annonce d’une grossesse est bien souvent accompagnée d’inquiétude et de difficultés. C’est trop tôt, trop tard, pas le bon père, pas le moment financièrement… alors se pose la question : faut-il aller jusqu’au bout et donner vie à un enfant non désiré ? Le cas de conscience se pose quand le désir et la connaissance du bien à faire sont en contradiction. Le cas de conscience se pose à toutes les femmes qui ne veulent pas de cet enfant, mais qui savent que supprimer sa vie n’est un bien ni pour lui, ni pour elle. Il se pose à tous les pères qui ne savent comment accepter ce nouvel être mais dont le refus suppose d’abandonner la femme enceinte. Il se pose à chaque personne confrontée à cette question dans son travail, auprès de ses amis ou de sa famille : comment accompagner une grossesse difficile quand nous ne sommes pas directement concernés, quand il serait tellement plus simple d’ignorer le problème ?

Face aux multiples situations où nous avons à faire face à la question de l’avortement, la conscience est cette capacité que nous avons à éviter le chemin de l’aveuglement ou de l’indifférence. La conscience est là pour nous rappeler que supprimer une vie n’est jamais la solution, même quand son accueil est difficile.

Face à ces attaques contre l’objection de conscience, nous en appelons à la responsabilité et à la conscience de chacun. Quel monde voulons-nous pour demain ? Quel monde voulons-nous pour les futures mères, pour nos enfants, pour les femmes en difficulté ? Quel monde voulons-nous pour les professionnels sommés de faire un choix que leur conscience réprouve ?

En notre âme et conscience, nous devons refuser la fatalité de l’avortement. Nous voulons reconstruire une société où une grossesse est soutenue, où les maternités difficiles sont accompagnées, où les médecins sont là pour les soigner. Nous voulons une communauté politique où les métiers sont respectés, où le geste médical ne se retourne pas contre la vie de l’enfant à naître.

Contre la marche de la mort, nous marchons pour la vie ! A Paris, de Porte Dauphine au Trocadéro.

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3 commentaires

  1. Un peu compliqué pour les provinciaux d’être parmi vous. Mais nous sommes là par l’esprit et nos prières. Haut les cœurs !

  2. Merci à tous ceux qui protègent ou se battent pour le respect de la vie

  3. Parisiens franciliens
    qu’as tu fait de ton baptême?

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