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L'Eglise : Vie de l'Eglise

14 août, Saint Maximilien Kolbe

14 août : Saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre et martyr au camp d'extermination d'Auschwitz (1884-1941) Prêtre, confesseur, apôtre de l'Immaculée Conception et martyr à Auschwitz…  

« De nos jours, le plus grand poison est l'indifférence, qui trouve ses victimes non seulement parmi les bourgeois mais aussi parmi les religieux » (Saint Maximilien-Marie Kolbe).

"Il était un frère franciscain conventuel    polonais, qui s'est offert à la place d'un père de famille dans le camp de concentration nazi à Auschwitz I. Pendant son enfance, il a eu une vision de la Vierge de Czestochowa. La Vierge lui    apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Comme Elle l'invitait à choisir, sa générosité le poussa à choisir les deux. Dès ce moment,    le privilégié de Marie prit cette généreuse décision : « Je deviendrai meilleur de jour en jour ». L'âme de l'enfant conserve depuis cette rencontre un    amour indéfectible pour la Sainte Vierge. La lecture des écrits de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apprend que « Dieu veut révéler et découvrir Marie, le chef-d'oeuvre de ses mains, dans ces derniers temps Marie doit briller,    plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce » (Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge). Il donne sa vie à la Sainte Vierge.  « De même que l'Immaculée est à Jésus, à Dieu, de même chaque âme va être par Elle et en Elle à Jésus, à Dieu, et cela    beaucoup mieux que sans Elle », écrira Saint Maximilien. Il décide par la suite de devenir prêtre. Entré au    séminaire dans son adolescence, il est ordonné le 28 avril 1918. En 1917, il avait fondé la Milice de la Vierge Immaculée. Les sept premiers Chevaliers d'avant-garde se consacrent à Marie    Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en    Pologne, et dans le monde entier. Ils réciteront une fois par jour la prière suivante : « Ô Marie conçue    sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, plus particulièrement pour les francs-maçons et pour tous ceux qui vous sont recommandés ».

Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de    l'Immaculée », près de Varsovie. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la    vénération de la Vierge. En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, y compris des juifs. Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo, et transféré en mai dans le camp    d'Auschwitz I, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. Aussitôt, les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque et les    condamnent à mourir de faim. Un des malheureux désignés pour la mort s'écrie : « Oh ! ma pauvre femme et mes enfants que je ne reverrai    plus ! ». Alors, au milieu de ses camarades interdits, le Père Maximilien se fraie un chemin et sort des rangs. « Je voudrais mourir à la place d'un de ces condamnés », et il désigne celui qui vient de se lamenter. « Qui    es-tu ? » demande le chef. « Prêtre catholique », répond le Père. L'officier, stupéfait, garde un moment le silence puis accepte    l'héroïque proposition. Il est exécuté d'une injection de phénol dans le bras qu’il tend lui-même à la veille de l’Assomption et son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août, Solennité de l'Assomption. François Gajowniczek, le père de    famille qui sera sauvé par Saint Maximilien décèdera en 1995.       

Saint Maximilien a été béatifié le 17 octobre 1971 par Paul VI et canonisé le 10 octobre 1982 comme martyr par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II.    Il est un des Saints patrons du XXe siècle, des électriciens, des radioamateurs, des journalistes, des prisonniers politiques et des toxicomanes."

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