14 juillet en banlieue : Plus de 300 voitures et des dizaines de poubelles ont été incendiées (200 le 13 soir et 100 le 14 soir). Des rodéos et course-poursuite (avec des voitures volées, naturellement) ont agrémenté la fête nationale. Des commerces et des abribus ont été saccagés à Argenteuil.
(Photo AFP)
Les forces de l’ordre ont été la cible de traquenards (Noisy le Grand), de cocktails molotov, de jets de fusées et de cailloux…
Oui, nous sommes bien en France.Même si ces violences se répètent chaque année, la nouveauté est bien le nombre "important" d’interpellations (70), fruit d’une coopération croissante entre Police, Gendarmerie et RG.
Le PS qui a semé le vent, voudrait que Sarkozy récolte la tempête. C’est le jeu de la politique française, où les hommes politiques se transforment en intérimaires du spectacle avec des ministères tenus pendant 2 ans en moyenne : ils entament des actions dont les conséquences devraient être assumées par leurs successeurs. Sans parler des groupuscules d’agitateurs qui restent aux ordres des partis, surtout quand ce type de violence intervient quelques jours après que Sarkozy a visité la Courneuve…
Le PS clame : "Les nuits du 13 et 14 juillet ont vu se dérouler de nombreux incidents
et affrontements dans un certain nombre de villes. Les propos rapportés
font même état de scène de violence et d’émeutes jamais connues jusqu’à
maintenant".
La Terreur, mère du terrorisme, règne dans nos cités, ces zones de non-droit où les lois françaises ne sont plus respectées. Quel symbole d’avoir choisi le 14 juillet pour qu’elles se manifestent! Ces actes qualifiés "d’incivilités" terrorisent les populations, sèment la peur et la haine.
Et pendant ce temps, Chirac et Villepin parlent de cohésion nationale… Certes, mais contre qui?