« Seulement » 16 épreuves du baccalauréat à passer pour le hors-contrat en moins de deux mois et pas de contrôle continu. Explication par l’Abbé Gauthey, directeur de l’Institut Croix-des-Vents à Sées, sur l‘Homme Nouveau :
Cette année pour le baccalauréat, les élèves du hors-contrat passent 16 épreuves tandis que les autres candidats n’en préparent que 6. À quoi est dû ce traitement étonnant ?
La réforme du Bac prévoyait que les élèves du hors-contrat passent l’équivalent du socle commun évalué au contrôle continu dans le privé sous-contrat et le public. Ces épreuves ponctuelles qui s’ajoutent aux enseignements de spécialité ne sont donc pas une surprise. Pourtant cette année, les examens de spécialité qui devaient se tenir en mars ont finalement été repoussés en fin d’année, en même temps que les autres épreuves, ce qui donne aux élèves un volume d’épreuves assez conséquent en très peu de temps. À noter également, un oral d’éducation civique, curieusement plus long que l’oral de français…
L’Éducation nationale a donc décidé qu’il n’y aurait pas de contrôle continu pour les candidats de ces écoles, alors que paradoxalement elle reconnait officiellement leurs bulletins sur Parcoursup. Comment expliquez-vous ce choix ?
Le Bac et Parcoursup sont deux fonctionnements totalement distincts. Pour le Bac, le hors-contrat n’a jamais bénéficié du contrôle continu, hormis les dérogations accordées ces deux dernières années à cause du covid. La session de 2022 est donc un examen à part entière pour le hors-contrat qui compte même plus d’épreuves que l’ancien Bac. En revanche, Parcoursup est une orientation post-bac où les écoles supérieures recrutent leurs candidats en fonction de leur niveau. En ce sens, elles sont plutôt favorables aux bulletins du hors-contrat qui affichent une présentation assez classique avec des moyennes et des classements. […]
Ces réformes successives sont l’aveu qu’elles ne fonctionnent pas. Travaillez-vous sur des projets alternatifs à proposer à des députés ?
Il est vrai que cette réforme du Bac comporte des aspects compliqués. Par exemple nos élèves doivent passer les épreuves spécifiques au hors-contrat à Caen situé à 100 km de notre établissement ! Il ne faut pourtant pas la rejeter en bloc puisqu’elle nous donne aussi l’occasion de mettre en avant des candidats avec un niveau certifié. De plus, les élèves passent ces épreuves en première et en terminale, et donc peuvent mettre ces notes-là sur Parcoursup en plus de leurs bulletins classiques, ce qui leur donne une reconnaissance officielle. Le passage de toutes ces épreuves en fin d’année reste quand même un peu fastidieux, notamment par rapport aux élèves du sous-contrat et du publique qui ne passent plus grand-chose.
La baisse du niveau scolaire semble liée à un effondrement généralisé de la transmission. Comment faites-vous dans les établissements que vous accompagnez pour continuer de proposer un enseignement exigeant ?
Sur ce point, il faut donner une habitude de travail aux élèves. Celle-ci passe par des contrôles réguliers, ainsi que la validation de connaissances tout au long de l’année. Dans cet esprit, nous n’hésitons pas à aller plus loin dans les programmes, tout en prenant le temps d’aborder les notions. Nous donnons également aux élèves du travail personnel de manière conséquente : c’est une habitude d’apprentissage et de restitution à mettre en place.
Chantal de Thoury
Les ecoles hors contrat fonctionnent exactement comme celles de ma jeunesse, et le public et les sous contrat fonctionnaient de même et la France etait classée comme donnant le meilleur enseignement general au Monde.
Le certificat d’etudes passe a 14 ans permettait d’acquerir le minimum necessaire pour lire, écrire et compter et se debrouiller un minimum pour se mouvoir dans la vie courante en restant sous tutelle parentale, il sonnait l’entree en apprentissage “chez un patron” pour apprendre un metier manuel.
Le Brevet apres 4 ans d’etudes generales +1 langue étrangère, suplementaires après la 7e (CM2) permettait sortant de la 3e de rentrer sur le marche du travail des travaux en bureau et l’acquisition des connaissances minima pour entrer en apprentissage de cadres moyens dans les secteurs publics aussi bien que privés comme contre-maitres , ou pouvoir entrer comme stagiaires comptables.
Enfin les 1er bacs que l’on passait a la fin de la 1e qui comportaient les sections A. Humanites + 2 langues + latin; A’, (Idem A + grec) B et B’ (idem A et A’ mais 1 langue seulement en plus)
Section C et C’ le haut du panier: avec outre les precedentes, un developpement plus élevé en physique-chimie-mathematiques. Puis la dermiere section M qui regroupait les eleves venus de l’enseignement court (les colleges) n’ayant appris ni le latin ni le grec mais qui avec une 2e langue rajoutee avaient le meme enseignement que les C et C’.
L’année suivante , on passait le 2e baccalaureat reduit a 3 sections
Philosophie, Sciences experimentales, Mathematiques.
Il fallait etre taré par ideogie destructrice pour ne pas continuer ce systeme qui d’ailleurs integrait sans grandes difficultes un grand nombre de handicapés qui arrivaient certes en redoublant a pouvoir grimper dans les connaissances au maximum de leurs possibilités. J’en temoigne pour avoir connu cela.
C’etait le temps ou la France etait connue pour avoir le meilleur enseignement scolaire mondial.
Il avait un immense avantage, c’est qu’en gardant un enseignement general tres poussé jusqu’au baccalaureat il donnait la possibilite a tous ceux qui avait atteint le veritable niveau haut de game du baccalaureat de toujours pouvoir se debrouiller pour avoir un metier car ces etudes francaises donnait une polyvalence d’instruction, d’esprit et de culture en tout et une capacité a s’adapter aux circontances de la vie sans pareille.
de Bodard
Les écoles hors contrats passent le vrai bac !!!