Le Souvenir Chouan de Bretagne (SCB) organise dimanche 17 novembre à Nantes la commémoration annuelle et solennelle des crimes perpétrés par le représentant en mission révolutionnaire Jean-Baptiste Carrier contre les Nantais en général et les catholiques en particulier.
En 1793 et 1794, fusillades, exécutions hâtives, puis noyades lorsque les balles finissent par manquer au pouvoir criminel se succèdent à Nantes. Les carrières de Miséry et la Loire deviennent le Golgotha de la capitale bretonne. Il est nécessaire aujourd’hui – alors que certains bateleurs politiques appellent à une République à outrance – de garder la mémoire des crimes originels de celle-ci et d’empêcher qu’ils se reproduisent.
"Jean-Baptiste Carrier va inaugurer dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793 un mode d’extermination moderne: Les Noyades. Il n’en est pas l’inventeur car des expériences ont déjà eu lieu aux Ponts de Cé dans le Maine et Loire. Les premières victimes, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 1793, sont des prêtres dont l’âge va de 29 à 81 ans.
D’autres Noyades vont suivre et se poursuivre après le départ de Carrier en février 1794. Elles toucheront des personnes différentes, hommes, femmes, enfants et s’accélèreront après la débâcle de Savenay (23 décembre 1793).
Jamais un procédé aussi ignoble n’avait été inventé pour se "débarrasser" en masse d’opposants ET MAJORITAIREMENT NON COMBATTANTS. On parle des Noyades comme d’un crime réel mais de façon intemporelle. A-t-on imaginé l’angoisse et la souffrance de ceux qui en ont été les victimes ? L’obscurité, l’eau qui monte dans les embarcations, la révolte, l’angoisse, l’eau qui envahit les bouches, les corps, les poumons ? La mort enfin avec toute ses souffrances ? Et l’ultime question : Mais qu’est-ce que j’ai fait pour être ainsi traité ? »