Depuis mercredi, les personnels de la Protection de l’Enfance et de la Petite enfance doivent remettre à leur employeur un certificat garantissant qu’ils n’ont pas de condamnation au casier judiciaire ou d’inscription au «Fijais» (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).
Or plus de 1700 personnes en poste ont été identifiées comme ne devant pas travailler au contact d’enfants grâce à un nouveau système visant à écarter les prédateurs sexuels de la Protection de l’Enfance ou la Petite enfance.
«Des chiffres glaçants: presque 2000 décisions de blocage de gens qui étaient déjà en poste et qu’on a identifiés comme des prédateurs parce que condamnés. Condamnés, pas pour avoir roulé trop vite, mais pour des raisons qui ne leur permettent pas d’être aux côtés des enfants», a déclaré la Haute-Commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry lors d’une présentation du dispositif à la presse.
Ainsi, près de 1% des professionnels travaillant dans des établissements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) n’ont pas obtenue l’attestation indispensable.