De Guihlem de Tarlé à propos de Funan, un dessin animé sur la fin du Cambodge en 1975 :
« Et la musique s’est arrêtée,
Les hommes en noir sont arrivés,
Le Cambodge a fini d’exister »
17 avril 1975, « Le Cambodge a fini d’exister » – Bonjour au Kampuchea démocratique ! – « Et la musique s’est arrêtée », chante paradoxalement Jean-Pax Méfret, pendant que, dans La rizière des barbares, Alain Dubos écrit : « La musique venait de cesser brusquement (…) Phnom Penh est tombée ».
Angkar est « l’organisation » à laquelle obéissent les khmers rouges. La première action de ces « libérateurs » est de vider les villes et de conduire leurs populations en troupeaux, encadrés par des hommes armés, pour les «purifier» et les mettre au travail (« Arbeit macht frei ») afin de construire un nouveau pays de l’égalité (vive l’égalité des esclaves !).
Sous le titre de Funan – qui semble être le nom d’un royaume antérieur à l’empire khmer, aux premiers siècles de notre ère -, Denis Dô nous conte en dessin animé le calvaire de sa mère « évacuée » de Phnom Penh, au lendemain du 17 avril, et asservie pendant quelque quatre ans jusqu’à ce qu’elle put profiter de l’offensive vietnamienne et fuir vers la Thaïlande.
La dictature communiste des khmers rouges, avec Pol Pot à sa tête, fit de 2 à 3 millions de morts.
Un joli film d’Histoire à faire voir aux adolescents. Ils y apprendront que, bien après la « colonisation » – dont on ne cesse de faire repentance – et trente ans après le nazisme et la guerre – dont on ne cesse de nous culpabiliser -, les communistes continuaient à commettre des « génocides » ignorés (?) de nos médias qui, à l’époque, pour nombre d’entre eux, soutenaient ce régime.
DUPORT
Et depuis, comme pour le Vietnam, personne n’en parle et les responsables n’ont même pas été jugés !