Le bulletin de la Fondation pour l'école revient sur l'enseignement du genre en 1ere SVT :
"Ce mélange des genres, coutumier depuis que la pluridisciplinarité des approches thématiques est à la mode à l’Éducation nationale, rend toute rigueur scientifique impossible et, partant, affaiblit l’autorité de l’institution. Cela constitue aussi une atteinte à la liberté de conscience des élèves, des familles, et même des professeurs, qui devront réciter ce catéchisme constructiviste sans mot dire. C’est enfin une atteinte évidente à la laïcité telle que la professait Jules Ferry dans sa fameuse Lettre aux instituteurs (1882): «J’ai dit que votre rôle en matière d’éducation morale est très limité. Vous n’avez à enseigner, à proprement parler, rien de nouveau, rien qui ne vous soit familier, comme à tous les honnêtes gens.[…] Vous n’êtes point l’apôtre d’un nouvel évangile; le législateur n’a voulu faire de vous ni un philosophe, ni unt héologien improvisé.»
Bref, l’école, soucieuse de la rigueur des savoirs qu’elle transmet, ne doit pas être le champ clos des lobbies. Cette affaire du Gender, loin d’être un dérapage isolé, s’inscrit en réalité dans une longue suite d’atteintes à la liberté de conscience des enfants et, au-delà, à l’autorité morale de la famille. L’infirmière scolaire délivre depuis 2000 la pilule abortive du lendemain sans avoir à en informer les parents; l’éducation sexuelle est déléguée à des organismes militants tels le Planning familial ou, depuis 2009, SOS homophobie. Des campagnes d’information sont organisées dans les établissements, pressant les jeunes de définir leur «orientationsexuelle». On pourrait citer aussi Le Baiser de la lune, ce film qui devait familiariser les élèves de CM avec l’homosexualité, ou la diffusion du pass-contraception aux lycéens. En dix ans, une révolution insidieuse s’est opérée. L’affaire du Gender nous révèle ce que nous n’avons pas voulu voir: l’Éducation nationale se moque du respect des consciences des enfants et se sert du cadre scolaire pour révolutionner les moeurs. La minorité de l’enfant et les responsabilités éducatives des parents sont tout bonnement niées par l’institution scolaire, qui se mêle toujours plus d’éduquer et toujours moins d’instruire."