Samedi, cette étrange information est parue dans la presse :
"Deux personnes de la mouvance traditionnaliste catholique ont été interpellées alors qu'elles s'apprêtaient à endommager les alarmes du théâtre du Rond-Point à Paris où doit être jouée la pièce controversée "Golgota Picnic", annoncent des sources concordantes. Elles ont été arrêtées dans la nuit de vendredi à samedi du théâtre du Rond-Point à Paris, avant d'être remises en liberté dans la matinée. […] "Les deux types, des Bretons, avaient marteaux, couteaux et gaz lacrymogènes sur eux et s'apprêtaient à casser les systèmes d'alarme: ils ont été interpellés et placés en garde à vue", a déclaré le directeur du théâtre Jean-Michel Ribes. Le chef de cabinet du préfet de police, Renaud Vedel, a confirmé à l'AFP que deux hommes de 22 et 23 ans avaient été interpellés samedi vers 01h00 par les agents de sécurité du théâtre et remis à la police. Ils "s'inscrivent dans la mouvance traditionnaliste ou intégriste", a-t-il précisé. A l'issue de leur garde à vue, le parquet a décidé d'un simple rappel à la loi et les deux hommes ont été libérés en fin de matinée.
Les deux hommes avaient acheté des billets et se sont laissés enfermer dans le théâtre, dont ils ont gagné sans effraction le deuxième sous-sol, a expliqué jean-Michel Ribes. Selon Renaud Vedel, l'un avait un billet pour une représentation et l'autre une réservation au restaurant du théâtre. Ils auraient récupéré le code d'entrée d'un digicode en surveillant un employé du théâtre, a-t-il précisé."
Cette information nous a paru étrange : les jeunes qui ont interrompu la pièce de Castellucci en montant sur scène avec une banderole ont été gardés à vue 48 heures et déférés devant les tribunaux. Ces Bretons s'en prennent au système d'alarme (dans quel but ?), ce qui est autrement plus grave pour la sécurité et sont relâchés le lendemain, après un simple rappel à la loi.
D'après nos informations, ces deux Bretons sont parfaitement inconnus de Civitas.