2 Français ont été tués au cours d'affrontements entre salafistes et houtistes. L'un d'eux, surnommé Abou Jamal al-Maghrebi, serait originaire de Nice, avec une ascendance marocaine. Une poignée d'autres Français – une demi-douzaine, accompagnés de leurs familles – seraient toujours prisonniers du blocus imposé par les houthistes.
Ce n'est pas la première fois que des salafistes français meurent à Dammaj. Le 4 janvier 2012, le site Ansar al-Haq annonçait la mort d'un «frère français, qui s'était organisé pour faire rentrer en France sa femme et ses trois enfants» avant de violents combats contre les houthistes. En 2007, un autre Français avait été tué, et un Franco-Algérien blessé dans une attaque houthiste. Depuis, les services de renseignements scrutent d'éventuels retours dans l'Hexagone de ces électrons libres de la guerre sainte.