Lue dans Présent daté d’hier, cette réaction du député des Forces Libanaises, Antoine Zahra, suite à la rupture des relations entre Paris et Damas :
"l’action de Paris s’est articulée autour d’un bras de fer entre les amateurs français et les professionnels syriens qui ont profité de la diplomatie française pour se faufiler sur la scène politique libanaise (…). La France n’a pas adopté de position ferme face à l’opportunisme de Damas, ce qui démontre que Paris cherche à se rapprocher du régime syrien pour servir ses propres intérêts, bien que cette politique ait provoqué une recrudescence des pressions sécuritaires et politiques à l’encontre des forces souverainistes libanaises".
Pour Maroun Charbel, Paris n’a pas les moyens de sa politique et que sa politique est d’abord – et cela se comprend – de défendre ses hommes de la Finul. Il n’y a pas si longtemps, Damas rappelait à Paris, que ce n’était pas Washington qui assurait la sécurité du contingent français…
L’élection du nouveau président du Liban a été reportée une fois de plus, au 12 janvier 2008.