Tandis que dans son éditorial du 27 juillet, le New York Times appelle les autorités fédérales américaines à légaliser la marijuana, on apprend que 21 % des accidents mortels en 2013 ont été causés par la drogue, selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). L'alcool, la même année, était présent dans 30 % de ces accidents.
En 2012, 531 personnes ont été tuées alors qu'au moins un des conducteurs en cause présentait un test positif aux stupéfiants, soit 32 de plus qu'en 2011.
«Ce nombre est en réalité plus important, indique le bilan 2012 de l'accidentalité réalisé par l'ONISR. Dans 38 % des accidents mortels, le résultat du test (toxicologique) n'est pas enregistré.»
Il est en effet beaucoup plus long et onéreux de chercher la drogue que de chercher l'alcoolémie.
Les prix de la cocaïne ont chuté, de 150 euros en 1990, le gramme de cocaïne coûte aujourd'hui 60 euros. Un médecin agréé auprès des commissions médicales pour la réattribution du permis de conduire en Haute-Savoie témoigne :
«Avant, on se retrouvait face à deux cas de conducteurs sous cocaïne tous les ans. Maintenant, ce sont deux par mois !»
c
Dans les braderies de petites villes de province loin des centres pourvoyeurs des grandes villes de Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille et de la région parisienne, l’on trouve désormais des vendeurs avec des étalages de plusieurs mètres où l’on peut acheter sans aucun problème les petites pipes et le papier à cigarettes qui conviennent
isabelle
Les rythmes de vie imposés par le travail du conducteur de poids lourd peuvent générer une consommation d’alcool et de psychotropes. Toutes les contraintes cumulées de la profession, de circulation routière, de rythme de travail peuvent mener à un état de stress permanent pouvant mener à une dépendance vis à vis de l’alcool ou de tranquillisants ou de drogues.
Les graves incidences des accidents du travail et de la route dues à l’alcoolisme qui se rencontrent dans le métier de camionneur, ainsi que celles causées par d’autres comportements addictifs (drogues telles que le cannabis, la cocaïne, les amphétamines, les médicaments psychotropes…) doivent amener l’employeur à insérer un véritable « règlement alcool et produits illicites » dans le règlement intérieur et de le faire connaître avec des rappels fréquents : interdiction formelle pour tous les salariés en mission pour la sécurité et la discipline, visites médicales «à la demande de l’employeur» dès que des signes d’alcoolisme ou autre addiction apparaissent, possibilité de licenciement pour faute grave.
source : La prévention des risques des chauffeurs de poids lourds : http://www.officiel-prevention.com/formation/conduite-d_engins/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=95&dossid=491
Saint-Georges
Et l’on aimerait savoir quels sont les critères de détection par les autorités: systématiques ou non? D’autant que d’après le Pr Gabriel Nahas (DCD récemment) la consommation de drogues dites douces (marijuana) même sans réitération depuis une semaine, provoque, en cas de stress (en particulier montée d’adrénaline due aux circonstances d’un accident à venir)les MEMES EFFETS que si le consommateur venait de consommer quelques minutes avant!
hamond
Vu le gouvernement immensément compétent que Flamby nous a concocté, seule la vitesse est dangereuse et permet aux forces de l’ordre tristement absentes de leurs missions traditionnelles de racketter les automobilistes.
DUPORT
Oui mais cela rapporte plus de mettre des radars pour racketter les automobilistes !
La Sécurité Routière ? Le dernier des soucis du gouvernement.
bouquet
Ce qui me fait rire, c’est de voir les encarts de la sécurité routière nous assommer avec des courts métrages plus douteux les uns que les autres sur la vitesse cause de tous les maux des automobilistes.
Ces organismes et associations dont Perrichon la Mauvaise nous mentiraient ils à ce point ?
La sécurité routière est un sujet sérieux confié à des toquards comme tant d’autres sujets sérieux.
A croire que le recrutement des soi disant élites ne se fait que parmi les toquards.