A suivre en direct ici. Parmi les élus, le ministre de la Défense, Gérard Longuet.
Actuellement, sur 343 sénateurs, la gauche détient 153 sièges : 116 sénateurs au groupe PS et Verts et 24 au CRC (Communistes et Parti de gauche). Elle peut aussi compter sur 13 des 17 membres du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). 29 sénateurs font partie du groupe Union centriste, rassemblant le MoDem, le Nouveau centre, l’Alliance centriste. 149 sont inscrits comme UMP, 7 sont non inscrits, et deux sièges sont vacants.
Pour espérer emporter la présidence du Sénat, la gauche a besoin de prendre 23 sièges à la droite (à 17h, il en manquait encore 17). A 19h, il semble que c'est dans le sac. Ce serait une première depuis 1945. Pour l'instant, 20 sièges passent de droite à gauche et 4 des sièges créés sont emportés par la gauche. 1 siège passe de gauche à droite.
A Paris, Pierre Charon, qui présentait une liste UMP dissidente, a été élu. Dans l'Essonne, Serge Dassault a été réélu à 9 voix près. Isabelle Balkany est battue dans les Hauts-de-Seine. Dans le fief de Nicolas Sarkozy, la liste UMP menée par Roger Karoutchi n’a obtenu que deux élus. La droite conserve 3 sièges de sénateurs sur les 4 qu'elle détenait, mais le troisième va à Jacques Gautier, tête d’une liste de droite dissidente. L'ancien ministre Yves Jégo (vice-président du Parti radical) a été battu.
La présidente du Front national Marine Le Pen s'est dite "très satisfaite" des scores de son parti aux sénatoriales, en soulignant une "très forte poussée" dans certains départements, même si les résultats ne dépassent pas, au mieux, 3 à 4%. Alors qu'il avait très peu de grands électeurs officiellement acquis à sa cause, le FN a progressé à peu près partout, comme dans le Nord, où il a recueilli 141 voix (2,53%) contre 79 en 2001, ou dans l'Oise (66 voix, 3%, contre 22 en 2001).
Gérard Larcher se déclare candidat à sa propre succession. Le président du Sénat est le 2e personnage de l'Etat.
PG
Nicolas SARKOZY : à force de pratiquer l’ouverture à gauche, le Sénat de droite depuis 1945 vient lui aussi de s’ouvrir à gauche.
On comprend aujourd’hui que N. SARKOZY est une sorte de J. Chirac : sandales et corruption, assassinats (7 assassinats dans le dossier de Karachi, en plus des victimes de l’attentat), mallettes d’argent sale, vie privée agitée, agitation électoraliste, absence de pensée cohérente, promesses contradictoires et sans lendemain, gages donnés au Grand Orient, expulsion de son aile droite, bref le chiraquisme version nouveau riche de Neuilly.
Quand on se souvient que certains cathos conservateurs ont fait voter pour ce personnage ”contre la gauche” et pour ”les valeurs” : il faut espérer que les mêmes ”autorités morales catholiques” auto proclamées, qui font des conférences aux Bernardins sur le sens de la démocratie alors qu’ils sont élus UMP et avalisent cette décadence et cette supercherie, se tairont cette fois, un peu comme ces augures dont Cicéron se demandait comment ils pouvaient ne pas éclater de rire quand ils se croisaient.
YD
En fait Mr Larcher faisait la promotion de la franc-maçonnerie, cela ne sera pas une grosse perte…
SD-Vintage
Consolation : c’est foutu pour Rafarin
toni
Eh ben mes ayeux!!si le peuple ne met pas de l’ordre dans tout çà en 2012,la France est fichue!!
Sancenay
Classiquement le Sénat incarnait en quelque sorte la sagesse populaire.Sa composition , il y a bien longtemps certes, permettait de juguler les utopies ruineuses et dangereuses.
Monsieur Larcher , peut-être préoccupé par sa réélection hasardeuse, a voulu à son tour “innover “: sous sa houlette , le Sénat s’est s’illustré sinistrement en février dernier en validant le projet d'”éthique” dite également “bio”, autorisant la recherche sur les embryons .Le voilà dûment payé en retour, il ne pourra s’en prendre qu’à lui même.
PK
Je ne m’étais jamais rendu compte que le Sénat était de droite…