Le nombre d'avortements en France en 2010 a été de plus de 225 000, dont 13 100 en outre-mer, selon une étude publiée lundi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
- Le recours à l'avortement en métropole concerne 14,7 femmes âgées de 15 à 49 ans pour 1000 (et 15,1 pour la France entière).
- Entre 20 et 24 ans, il concerne 27 femmes sur 1000 (taux le plus élevé).
- 15 femmes de moins de 20 ans sur 1000 sont concernées par un avortement en 2010, soit près de 29000. Ce nombre est identique chez les femmes entre 35 et 39 ans.
- 6 avortements pour 1000 femmes âgées de 40 à 44 ans.
Le Languedoc-Roussillon (18,7), l'Ile-de-France (18,6), la Corse (19,4) et Provence-Alpes-Côte-d'Azur (21,7) sont les régions qui connaissent le plus d'avortements.
Les chiffres confirment aussi un report des avortements de l'hôpital vers les cabinets libéraux, qui pratiquent 12,1% des avortements tandis que 0,6% des avortements sont réalisés en centre de santé, de planification ou d'éducation familiale.
Globalement (à l'hôpital et en cabinet), plus d'un avortement sur deux est désormais médicamenteux (sans intervention chirurgicale).
Autre tendance confirmée : la part du public est passée de 65% en 1995 à 70% en 2005 pour atteindre 77% depuis 2008.
En 2010, 571 (contre 588 en 2009) établissements déclaraient une activité d'avortement en métropole.
LB
Merci qui ? Si le Christ ne règne pas c’est le règne de l’Adversaire, de ses suppôts, de la secte.
K.
Sans compter les enfants à naitre qui ne rentrerons jamais dans ces statistiques. L’effet abortif des pilules joue en silence.
Mû de Jamir
Tiens donc. Avec la fin des années Mitterrand, le recours à l’IVG baissait. Chirac puis Sarkozy se serait-ils chargés d’inverser la tendance ? Elle est belle la droite…
Machin
Sans compter que du point de vue de la Cité, le nombre d’avortements et celui de l’immigration étant incroyablement proches, c’est bien d’un suicide collectif qu’il s’agit, avec cette idéologie mortifère qui aboutit inévitablement à une substitution de population.