Le 23 octobre 1956, les habitants de Budapest manifestent contre le gouvernement communiste de Hongrie. La manifestation tourne rapidement à l'émeute. Cette effervescence puise son origine dans les espoirs soulevés par la mort de Staline.
Les dirigeants hongrois appellent demandent aux troupes soviétiques qui stationnent autour de la capitale de les aider à rétablir l'ordre. Dans un premier temps, les Soviétiques tentent mollement d'intervenir avant de se retirer le 27 octobre. Les Hongrois croient que l'heure de la victoire a sonné. Le pays s'enflamme. L'insurrection dégénère le 30 octobre avec, à Budapest, l'occupation du siège du parti communiste.
Le dimanche 4 novembre, l'Armée Rouge investit Budapest. Au total pas moins de 8 divisions et plusieurs centaines de chars. Les insurgés, étudiants aussi bien que salariés, résistent avec héroïsme mais n'en sont pas moins écrasés. La répression fait environ 200 000 morts tandis que 160 000 personnes se réfugient en Europe de l'Ouest.
Le 23 octobre est aujourd'hui fête nationale en Hongrie. Mais en France le mémoricide sur les crimes du communisme bat son plein.