Alors que les récents chiffres de la DREES montrent un record du nombre d’avortements depuis 1995, avec un avortement pour trois naissances, les fanatiques des sacrifices humains en veulent encore plus, à l’approche de la journée mondiale de l’avortement, le 28 septembre.
Un article à la gloire du Planning familial tente de rassurer les femmes enceintes. Mais c’est assez glaçant :
« J’ai vécu ça comme une torture. J’aurais préféré qu’on soit plus transparent avec moi. C’est vraiment des objets intrusifs. On me disait que j’allais pas ressentir de douleur mais la douleur était vraiment mentale. Je sentais tout ce qui se passait. Y a pas que la douleur à prendre en compte… »
Albane Gaillot, député EELV du Val-de-Marne, a déposé une proposition de loi pour qu’il y ait encore plus d’avortements. Elle s’attaque à la durée légale et à la clause de conscience des médecins. Hier, elle a conduit une délégation de 9 députés à “La Maison des femmes” à Saint-Denis pour parler avortement à l’approche du débat sur sa proposition de loi. Dans la pièce, parmi les portraits affichés, il y avait celui de Mère Térésa, qui avait déclaré en 1979
“Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître”.
.@AlbaneGaillot a conduit hier une délégation de 9 https://t.co/bRYi5E0tWe à La Maison des femmes pour parler IVG, parcours de soins, et mieux comprendre notre fonctionnement, à l’approche du débat @AssembleeNat de la proposition de loi qu’ils.elles défendent avec détermination pic.twitter.com/JatBGnJ6yI
— La Maison des femmes (@lamaisondfemmes) September 24, 2020
Le député Albane Gaillot est en train de faire signer une tribune par les parlementaires, dans laquelle elle écrit :
Tous les jours, nous faisons le constat de l’insuffisance des politiques publiques en matière d’éducation à la sexualité ou encore de la fermeture des nombreux établissements spécialisés dans l’IVG, qui se traduisent – entre autres – par une entrave à la liberté de choix de la méthode de l’IVG pour les femmes.
Tous les jours, les femmes font les frais de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui consacre l’avortement comme un acte à part, en permettant à tout médecin de refuser de prendre en charge une patiente, sans avoir à en donner les motifs.
Alors qu’il y a eu plus de 230 000 avortements en France en 2019 !