Alors que le nombre d’avortements bat des records en France, RFI considère que le contexte est… fragile pour l’avortement.
Le 28 septembre est une nouvelle journée internationale pour le droit à l’avortement dont l’accès resterait fragile. Sic.
Anne, 68 ans, pense que l’avortement est un droit fragile en France :
« Le droit à l’IVG a beau être inscrit dans la Constitution, pour qu’il soit effectif, il aurait fallu une garantie de moyens. Nous ne l’avons pas et c’est par ce biais-là qu’il peut être menacé ». « D’autant plus quand on voit les politiques de droite et de l’extrême droite, dans un certain nombre de départements, retirer les subventions aux associations de soutien aux femmes qui souhaitent recourir à l’IVG. Donc, en fait, par le biais financier, on le menace ».
Sarah Durocher, la présidente du Planning familial, s’inquiète de la baisse des subventions aux associations et centres d’avortements.
En France, plus de 130 centres d’avortements ont fermé leurs portes ces dernières années. Et malgré cela le nombre d’avortements augmente.