Le salarié moyen travaille jusqu'au 26 juillet pour financer les dépenses publiques, «jour de libération fiscale et sociale», calculé par Ernst & Young et l'Institut économique Molinari (lire l'étude en pdf de 22 pages). L'étude prend en compte les charges sociales patronales, les charges sociales salariales, l'impôt sur le revenu et la TVA, comparés dans 27 pays. Seule la Belgique fait pire avec un taux de prélèvements obligatoires de 60,3 % contre 56,6 %.
L'étude constate que le salarié français est en théorie «un des mieux
payés» (53 647 euros), mais c'est aussi celui dont le niveau de vie est
le plus pénalisé par la fiscalité. Impôts, charges et TVA s'élèvent à
30.371 euros. Et, à elles seules, les charges sociales (26.583 euros)
représentent plus que le pouvoir d'achat (23.276 euros). Et cela alors que les comptes publiques ne sont pas à l'équilibre !
Et ce n'est pas terminé : une nouvelle hausse des impôts est prévue en 2014.
Les employeurs Belges et Français doivent débourser 252 et 230 € pour que leurs salariés moyens disposent de 100 € de pouvoir d'achat. À l'opposé, les employeurs du Royaume‐Uni, d'Irlande ou de Malte peuvent se contenter de distribuer entre 157 et 125 € pour générer 100 € de pouvoir d'achat réel.
capitaine nemo
56,6? J’ai entendu récemment, sur Radio Courtoisie, que les derniers chiffres étaient de 57,1% (pour la France).
Daniel PIGNARD
Qui choisirait de vivre dans un pays qui vous prend 63,5 % de ce que vous paie votre patron ?
Vous payez à peu près 63,5 % du salaire versé en prélèvements étant salarié.
Si le salaire net est à 50 000 euros et la Taxe sur le travail = 82 % du salaire net, le salaire versé par l’employeur est de 50 000*(1+0,82) = 91 000 euros.
On peut donc écrire :
Salaire versé par l’employeur 91 000 euros
Salaire net 50 000 euros
Impôts sur le revenu = 4500 euros
Impôts locaux = 4000 euros
Reste à dépenser = 50 000 – 4500 – 4000 = 41 500 euros
Si tout est dépensé, on enlève encore 20 % de TVA soit 41 500*0,2 = 8 300 euros
La somme véritablement gagnée est de 41 500 – 8300 = 33 200 euros
Somme de tous les prélèvements obligatoires : 91 000 – 33 200 = 57 800 euros.
Les prélèvements obligatoires sont donc à 57 800/91 000*100= 63,5 % du salaire versé par l’employeur.
Anonymous
C’est bien connu que plus il y a d’impots moins il y a de liberté dans tous les domaines puisque l’argent public sert surtout à organiser toujours plus d’oppressions par encore plus d’oppresseurs qui en profitent en toute impunité !