Contrairement à la règle qui prévaut pour les pays musulmans (1 000 visas pour 1 million d’habitants), la France n’est soumise à aucun quota de la part de l’Arabie saoudite. Parmi les pèlerins, de plus en plus de jeunes Français musulmans et de convertis, issus de classes sociales moyennes et supérieures, côtoient désormais le public traditionnel des retraités, représentants de la première génération d’immigrés. "D’ici à 2010, la tendance va s’inverser et les jeunes seront majoritaires", estime Zakaria Nana, responsable de l’association SOS-Pèlerins.