De SOS Mamans, ce message terrible :
Malheureusement encore une fois : âmes sensibles s’abstenir ! Nous avons 30 ans d’expérience dans le sauvetage des bébés, mais là nous restons atterrés.
Voici R., une jeune fille que nous suivions déjà, puisque nous avions sauvé tout récemment son bébé en gestation.
Nous l’approchons pour avoir des nouvelles, mais cette fois-ci elle est comme distante, non intéressée. En insistant, elle nous avoue qu’elle a “trop de dettes”, en fait 1500 Euro.
Et un peu plus tard : “Je ne peux pas continuer ma grossesse”. Et encore : “Je vais vendre mon embryon pour 3000 €, cela me soulagera énormément, mais j’ai un problème.”
Nous connaissions déjà un peu ces situations, mais là c’est glaçant : elle nous esquisse au crayon un petit tableau avec 2 colonnes verticales “H” et “F”, puis 4 ou 5 colonnes horizontales avec “2 mois”, “3 m”, “4m” etc. Dans le carré “H” “3 m”, elle écrit “3000 €”, et dans le suivant (4 m) : “4000 €”. Un tableau de vente des embryons ! Elle poursuit : “J’aimerais bien attendre un peu pour avoir les 4000 € au 4e mois, mais là je n’en peux plus, on me presse de rembourser. Je dois trouver de l’argent tout de suite, tant pis pour les 4000 €…”
L’horreur absolue ! Nous avons beau lui dire qu’une telle vente ne serait pas seulement illégale en France, mais mène à l’enfer éternel pour elle-même. Rien à faire. Elle ne croit pas en Dieu. Elle n’a que sa dette en tête. Nous négocions le sauvetage du bébé en lui proposant 1000€ tout de suite, puis 1000 en novembre et 1000 en décembre. En plus un papier par lequel elle s’engage à garder son bébé. Elle accepte. Deo gratias. Dieu fera le reste en lui suscitant un coeur de maman, comme les bébés savent le faire admirablement.
Permettez-nous une réflexion après cette expérience horrible.
Où allons-nous? Nous avons découvert un marché obscur et abject qui devient de plus en plus attirant pour les jeunes femmes enceintes en se répandant localement comme un feu de forêt. Imaginez-vous, le tableau contient aussi les “prix” pour “coeur”, “cordon ombilical”, “entier vivant”… Qui organise cela ? Qui prélève ces embryons ? Où ? Qui est l’utilisateur final ? Pour quoi faire ? C’est le marché pervers du diable. Le plus cynique et hypocrite dans cela, c’est l’État, qui n’hésite pas à institualiser, solenniser, constitutionnaliser et même rembourser la main scélérate qui s’introduit dans l’utérus pour découper en morceaux la VIE innocente à peine conçue. Qu’il ne s’érige pas maintenant en baudruche moralisatrice pour condamner certaines pratiques qui découlent tout droit de son mépris affiché des embryons ! Jésus a déjà jugé les responsables : “Ils sont des tombeaux vides, peints en blanc.” Et Pie X : “Le cri des innocents monte jusqu’au ciel !”
Combien de fois nous l’avons dit : vu d’en haut, cela doit être horrible de contempler notre terre couverte d’une couche de sang des bébés, sur tous les continents.
Soyons du côté de la VIE, du côté de notre Bon Dieu Créateur ! Oui, nos donateurs sont du bon côté. Par leur prières et leurs oboles, ils aident à sauver des vies naissantes, en se distançant ainsi clairement des “insensés” dont parlait Jésus.