L’actualité de la Nouvelle-Calédonie croise aujourd’hui celle de Jean-Pierre Stirbois, ancien secrétaire-général du FN. Ce dernier est mort il y a 30 ans, le soir du 5 novembre 1988, dans un accident de voiture. Cet accident fût probablement due à son épuisement physique alors qu’il sortait de la campagne pour le “non” au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. Profondément attaché au maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la France, il s’était même déclaré prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie “mettre sa peau au bout de ses idées”, faisant ainsi allusion à Pierre Sergent, autre figure du FN de l’époque.
Marine le Pen lui a rendu hommage, ce qui constitue une petite entrave à sa volonté de dédiaboliser le RN (ex-FN) :
Il y a 30 ans, le FN perdait son secrétaire général, Jean-Pierre Stirbois. Attaché à l’unité de la Nation, il rentrait de Nouvelle-Calédonie où il était parti faire campagne sur les accords de Matignon. Sa détermination reste un exemple. MLP pic.twitter.com/HUNnhfJxTl
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 5 novembre 2018
Une délégation du RN menée par Bruno Gollnisch a même déposé officiellement une gerbe :
À l'occasion du trentenaire de sa mort, une délégation de cadres du Rassemblement National est venue rendre hommage sur sa tombe à Jean-Pierre Stirbois, ancien Secrétaire général de notre mouvement, modèle de militantisme, de courage et de dévouement à la cause nationale. pic.twitter.com/pVmQIfAdNg
— Rassemblement National (@RNational_off) 5 novembre 2018
Boulevard Voltaire a publié un article rappelant ses principales actions et engagements :
1) C’est l’un des premiers hommes politiques français (avec Jean-Marie Le Pen) à avoir discerné l’ampleur des problèmes migratoires et avoir eu l’audace d’en faire un thème électoral.
2) Grâce à un travail de terrain exemplaire (tractages, boîtages, marchés, cages d’escalier, réunions d’appartement), il a montré qu’il était possible de construire un électorat autour de la défense de l’identité française et de la lutte contre l’immigration. Ses propos paraissaient vifs ; ils sont, hélas, en deçà de la situation que nous subissons aujourd’hui.
3) « Le tonnerre de Dreux » – 16 % aux élections municipales de 1983 – fut une étape décisive dans l’émergence du Front national, son succès électoral aux élections européennes de 1984 (11 % des suffrages) et l’implantation durable de ce parti.
4) Enfin, beaucoup l’ont oublié, tant l’affaire peut paraître étrange aujourd’hui, mais Jean-Pierre Stirbois fut un promoteur de l’union des droites. Il réussit à s’allier au RPR Jean Hieaux pour chasser de la mairie de Dreux l’immigrationniste Françoise Gaspard (…)
6) Pourtant, trente ans après, le modèle de Jean-Pierre Stirbois à Dreux (la lutte contre l’immigration et l’alliance des droites) reste une nécessité pour la survie du peuple français et des peuples européens.
Voilà pourquoi Jean-Pierre Stirbois, trente ans après sa mort, doit rester présent dans la mémoire des combattants identitaires. Comme précurseur à honorer.”