Communiqué de la Marche pour la vie :
"Selon l’agenda ministériel et sous la pression des lobbys, la ministre de la santé Marisol Touraine s’exprimera demain en fin de journée pour célébrer les 40 ans de la loi Veil. Qu’y a-t-il à célébrer au juste ?
La loi Veil devait contribuer à réduire le nombre des avortements : 40 ans plus tard, ils ont explosé.
La loi Veil devait favoriser le soutien aux femmes en détresse souhaitant garder leur bébé : 40 ans plus tard, ce volet de la loi n’a jamais été mis en œuvre.
La loi Veil devait libérer les femmes des grossesses imposées : 40 ans plus tard, ce sont 80 % des avortements qui sont imposés à la femme enceinte par son entourage, les parents des jeunes filles mineures ou le compagnon de la femme majeure.
La loi Veil devait donner le choix aux femmes : 40 ans plus tard, l’extension du délit d’entrave à l’avortement menace tous ceux qui voudraient proposer des solutions alternatives et a donc réduit à presque rien la possibilité du choix.
La loi Veil devait rendre les femmes plus heureuses : 40 ans plus tard, le syndrome de stress post abortif est un sujet tabou et le regret de l’enfant qu’on a porté dans son ventre n’est ni reconnu, ni pris en charge.
« La loi Veil n’a pas à être sacralisée ; 40 ans après nous réclamons un droit d’inventaire, sans dogme et sans tabou». Aujourd’hui comme hier les avortements sont juste une réalité sordide. "On ne célèbre pas une réalité sordide" déclare Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la Vie.
C'est pourquoi, la grande mobilisation nationale Marche pour la Vie appelle tous les Français à manifester le 25 janvier prochain pour réclamer une remise à plat du cadre législatif de l’avortement."