Daniel Hamiche indique comment ce chiffre est obtenu :
"D’abord, le nombre d’enfants sauvés qui est annoncé par la campagne, n’est que le nombre connu de mamans qui ont signalé aux volontaires des vigiles leur changement de décision : il y a donc, évidemment, plus d’enfants sauvés, au cours de ces campagnes, que le nombre signalé. Comment sait-on qu’une maman a décidé de changer sa décision ? La simple présence priante, pacifique et permanente des vigiles est déjà un “signe” puissant sur les femmes qui se présentent pour une consultation ou une intervention dans un avortoir. Il n’y a aucun “harcèlement”, contrairement à la rhétorique habituelle des responsables des avortoirs, pas de cris, pas de slogans hurlés, pas d’utilisation de mégaphone… Une présence et un témoignage. Dans la plupart de ces groupes de prière sont présents des “conseillers de trottoir” : ce sont des personnes formées qui vont tâcher d’amorcer un dialogue avec les femmes entrant ou sortant d’un avortoir. Il s’agit moins de convaincre que d’écouter les raisons invoquées par une femme pour subir un avortement puis, en fonction de sa réponse, de l’orienter vers des groupes ou des associations qui peuvent prendre en charge la future maman : hébergement, aide médicale ou économique, suggestion d’adoption, etc. Parfois – et c’est une chose qui devrait être démultipliée, mais cela coûte fort cher –, on suggère à la maman une écographie, soit sur place, dans des camionnettes équipées, ou dans des centres voisins ou proches d’aide à la grossesse, afin qu’elle puisse voir de ses yeux son enfant dans son sein ce qui a, le plus généralement, un effet dissuasif sur l’idée d’avorter."
C.B.
La photographie d’illustration a été prise à Londres (Royaume Uni); commentaire du site en lien : la campagne s’internationalise.
Pour les amateurs de statistiques, cela fait une moyenne de 9,5 (n’oublions pas le “virgule 5” par jour!