Grégoire III, patriarche d’Antioche de l’Eglise catholique
melkite, a fait part de ses doutes concernant la crédibilité de certains
éléments de preuve trouvés dans les principaux foyers du conflit
syrien. Il affirme que personne ne peut connaître avec certitude l’identité des
responsables des attaques chimiques de la semaine dernière.
« On
ne peut pas accuser à tour de rôle le gouvernement et l’opposition. Il
n’y a rien de tel pour attiser la violence et la haine. » « Voilà deux ans que les Américains enveniment la situation. »
Le patriarche a exprimé
ses inquiétudes concernant les combattants étrangers qui se rendent en
Syrie :
« nombre
de personnes viennent de l’extérieur de la Syrie pour se battre dans le
pays. Ces combattants nourrissent le fondamentalisme et l’islamisme. »
450 000
chrétiens syriens – soit près du tiers de l’effectif total – ont été
déplacés dans le pays ou se sont réfugiés à l’étranger.
« Nous ne savons pas si les agresseurs visent les églises. » « Les extrémistes veulent attiser la haine entre les chrétiens et les différentes mouvances musulmanes. »
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