Dans France catholique, le délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie se penche sur la Palme d’Or de Cannes – un film sur un avortement clandestin en Roumanie sous Ceaucescu :
Le réalisateur, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, n’a pas fait un film de propagande pour l’avortement. Certes, il s’agit de montrer le drame d’un avortement clandestin, mais il n’est même pas certain que l’avortement soit le cœur du sujet. Le thème qui donne à réfléchir est davantage celui du totalitarisme qui se dessine derrière la tragédie personnelle. […]
Certes la propagande pro avortement, qui sévit en France depuis une quarantaine d’années, tente de faire croire que l’aspect tragique de [cet avortement] réside dans son caractère clandestin, comme si la dépénalisation puis la légalisation d’un tel acte l’avaient humanisé. Certes, cette même propagande tend à fermer les yeux sur d’autres drames de l’avortement que d’autres totalitarismes ont provoqués ou provoquent. En Chine, c’est à des avortements forcés que conduit la politique démographique […].
Toutefois
Dans nos pays fortement marqués par l’avortement, il n’est peut-être pas mauvais que ce sujet émerge enfin (on le retrouve dans Le Bannissement, film du Russe Andreï Zviaguintsev, également récompensé à Cannes).
Henri Védas (via Polydamas)