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Liberté d'expression

50 personnalités s’engagent pour la liberté d’expression et la libération de Boualem Sansal

50 personnalités s’engagent pour la liberté d’expression et la libération de Boualem Sansal

Appel des 50 pour exiger la libération de Boualem SANSAL :

Nous sommes hommes et femmes qui partageons tous un profond respect pour l’immense écrivain Boualem Sansal.

C’est à ce titre que nous nous exprimons ici à l’initiative de ses amis Français d’Algérie qui partagent avec lui l’amour de leur terre natale. Nous en appelons solennellement au Président de la République Emmanuel Macron pour qu’il exige, avec fermeté, de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune la libération de notre ami écrivain franco-algérien, grand prix de l’académie française (2015).

Nous souhaitons rappeler combien cet homme à la plume brillante incarne le courage, la sincérité, le panache, l’amour de la langue française.

Boualem Sansal a toujours témoigné d’une profonde affection pour tous ceux qui, nés sur cette terre d’Algérie, sont ses frères de cœur et sont aujourd’hui terriblement meurtris par son arrestation.

Nous les 50 signataires, appelons à être 500, 1000, 10000 à exiger la libération de Boualem Sansal.

Signataires :

Philippe DE VILLIERS (écrivain, fondateur du Puy du Fou), Gilles-William GOLDNADEL (avocat), Arnaud BENEDETTI (rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire), Jean-Pax MEFRET (journaliste, écrivain et auteur-compositeur-interprète), Pascal PRAUD (journaliste), Gabrielle CLUZEL (journaliste), Olivier VIAL (directeur du CERU), André BERCOFF (journaliste), Jean TENNERONI (ancien officier général), Loris CHAVANETTE (historien), Jean SEVILLIA (journaliste),  Geoffroy LEJEUNE (journaliste), Charles MILLON (ancien Ministre des Armées françaises), Robert MENARD (maire de Béziers), Elisabeth LEVY (journaliste), Vincent HERVOUËT (journaliste ), Sabrina MEDJEBEUR (essayiste), Jean-Marc PUJOL (avocat fiscaliste), Louis ALIOT (maire de Perpignan), Maurice CALMEIN (président fondateur du Cercle algérianiste), Eric NAULLEAU (essayiste), Dimitri CASALI (historien), Suzy SIMON-NICAISE (présidente nationale du Cercle algérianiste), Xavier DRIENCOURT (ancien ambassadeur de France en Algérie), Maurice HALIMI (avocat), Guillaume PERRAULT (journaliste), Jean-Pierre LLEDO (cinéaste, auteur), Véronique JACQUIER (journaliste),  Daniel LECONTE (réalisateur), Alain VIRCONDELET (écrivain), Stéphane ROZES (essayiste), Jean-Jacques JORDI (historien spécialiste de l’Algérie), André BONET (secrétaire général du prix Méditerranée), Frédéric PONS (journaliste et écrivain), Daniel BONOCORI (ancien officier général), Guillaume ZELLER (journaliste) , Françoise CLAVERIE (présidente du Centre Méditerranéen de Littérature),  Grégoire FINIDORI (conseiller honoraire à la Cour de cassation), Olivier Dard (historien, professeur à Sorbonne-Université), Julien TELLIER (journaliste), Evelyne JOYAUX (Docteur ès-lettres, auteur), Gilles BROCHARD (journaliste), Maud KOFFLER (journaliste), Henri-Christian GIRAUD (essayiste), Thierry ROLANDO (président honoraire du Cercle algérianiste), Arnaud FOLCH (journaliste), Bernard SASSO (Docteur en Histoire) , Roger VETILLARD (médecin et écrivain), Gérard GUIBILATO (ancien cadre dirigeant d’une grande école), Hubert RIPOLL (psychologue, essayiste).

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7 commentaires

  1. Eric Zemmour n’est pas dans les signataires ? Étonnant.

  2. Pas beaucoup d’intellectuels de gauche dans la liste. Sansal est vraiment en train de devenir le Soljenistyne de l’islamisme

  3. Je ne vois AUCUNE personnalité de gauche du journalisme, de la Culture ou de la politique dans cette liste. Ont-ils eu peur de mêler leurs signatures à celles de Praud, de Villiers, Goldnadel etc… ?
    Peur de mécontenter la “diaspora” algérienne en France et l’état algérien ??? Il est vrai que pour ce gens, il est absolument anormal, presque indécent, que des franco-algériens comme K. Daoud ou Boualem Sansal fassent l’éloge de la France en 2024.

  4. Je ne partage absolument pas la bonne opinion que des personnalités – qui se font au passage un peu et même beaucoup de publicité – se font de cet écrivain algérien.
    J’ai suivi une de ses conférences et il n’était pas intéressant, refusant d ‘ailleurs de répondre aux questions des personnes qui s’étaient déplacées pour l’entendre.
    Fausse valeur et vrai comédien qui n ‘a rien de commun avec Alexandre Soljenitsyne.
    Qu’il se souvienne qu’il est algérien et qu’il doit respecter les lois de son pays. Les enfreindre par bêtise et surestimation de lui-même n’engage que lui.
    Qu ‘a-t-il fait concrètement pour défendre en Algérie les convictions des catholiques ? On sait que Monseigneur l’évêque d’Oran a révélé il y a quelques années que la messe dominicale doit être célébrée le vendredi en Algérie, et que les cloches doivent rester muettes.
    Les catholiques sont donc réellement persécutés en Algérie.
    Qui agit pour eux ? Qui pétitionne ?

    • Avant son arrestation, je ne connaissais guère Boualem Sansal et ne l’ai pas lu. Il n’empêche qu’emprisonner un écrivain parce qu’il déplaît à une dictature corrompue est scandaleux. Comme Sansal a la nationalité française, en plus de l’algérienne, et qu’il défend la francophonie, il est bien normal que ses pairs ici le défendent, quoique l’intelligentsia de gauche soit bien silencieuse, voire hostile. Un dernier mot: Soljenitsyne, il y en a un par siècle, mais il n’est pas besoin de l’égaler pour mériter d’être défendu.

  5. Je partage les réserves faites par France Fougère, au sujet de Boualem Sansal. On ne sait pas quels sont les motifs de l’arrestation de cet écrivain. Le fait d’être, fraichement, de nationalité française, devrait mobiliser le Gouvernement français. Mais les bévues, pour ne pas dire plus, d’Emmanuel Macron vis-à-vis de l’Algérie ne facilitent pas la solution pour une libération. Libération du reste qui ne serait pas souhaitable, si l’intéressé avait commis une faute grave dans son pays d’origine.
    Quant à la liberté d’expression, il faut savoir ce que l’on entend. Il y a des exemples chez-nous où cette liberté est mise à mal pour contraindre certains au silence alors que leurs propos n’ont rien de répréhensible, ni même de scandaleux. Bien au contraire, ces propos sont vrais et participent au Bien Commun. À l’inverse, il se déverse sur les réseaux sociaux et jusqu’au Parlement des flots d’insultes, de mépris et de violences sans qu’une quelconque censure vienne interrompre cette expression qui n’est pas libre. Qui n’est pas libre parce qu’elle provient d’individu esclave d’idéologie.

    • A priori la seule faute de Sansal vis à vis de son pays d’origine est d’avoir critiqué son gouvernement. A cette aune, les lecteurs du SB qui sont hostiles à juste titre au pouvoir en place en France vont vite être tous en prison. Quant aux revirements d’E.Macron vis à vis de l’Algérie, disons que leur dernière séquence est la meilleure, sauf le fleurissement de la tombe d’un terroriste du FLN assassin de nos compatriotes. Notre pays est trop faible avec ces gens qui nous ont chassés avec une violence impardonnable.

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