Claude Guéant a estimé hier qu'«éliminer de la possibilité de la candidature quelqu'un qui représente 17-18% des voix posait problème». Interrogé sur la demande de la présidente du FN de faire en sorte que les parrainages ne soient pas rendus publics, il a répondu : «On verra».
Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est un souci de «logique». Constatant que les pouvoirs publics versent chaque année le «financement pour que ce parti existe», le candidat du Front de gauche estime que le Front national «a le droit d'être présent dans les élections». «Ce serait la démocratie» que Marine Le Pen ait les 500 parrainages indispensables à sa candidature.