Lu dans Minute à paraître demain :
"60%: d’après le rapport Coperci 2005, réalisé par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, c’est le pourcentage d’animaux de boucherie abattus en France selon le rite halal. Sans compter la viande d’importation. L’ennui, c’est que les consommateurs mangent halal tous les jours, mais sans le savoir, car seule une faible partie est ainsi estampillée. Normalement, les réglementations européennes imposent l’immobilisation et l’étourdissement préalables de l’animal de boucherie avant son exécution, et l’usage de procédés de mise à mort instantanée. Certains pays autorisent les dérogations religieuses permettant d’échapper à la réglementation protectrice des animaux. C’est le cas de la France. Mais pour des raisons commerciales, les filières d’abattage industriel tendent à généraliser le halal et a renoncer aux normes en vigueur. D’abord parce que les musulmans ne mangent pas toutes les parties d’une bête (le train arrière, par exemple, reversé dans la consommation courante); ensuite parce qu’il est trop coûteux d’entretenir simultanément une filière halal (licite) et haram (illicite, donc réservée aux infidèles que nous sommes).
C’est pourquoi le député de l’Aube Nicolas Dhuicq (UMP) vient de réclamer la certification halal obligatoire".
LJB
Non, le député Dhuicq ne réclame pas la certification halal obligatoire. Prenez le temps de lire les textes!
Il réclame que la mention du mode d’abattage figure obligatoirement sur l’étiquettage des viandes, ce qui n’est pas la même chose.
Concrètement, si la viande est casher: mention abattage casher, si la viande est halal: mention abattage halal, si la viande est traditionnelle: mention abattage traditionnelle.
C’est l’intelligence de cette proposition de loi de ne pas viser une communauté en particulier (ce qui aurait rendu l’adoption encore plus improbable) mais d’offrir une information au consommateur pour qu’il puisse choisir.
xenophon
C’est pour celà que lorsque l’on se rend en Terre Sainte on n’a pas le choix du menu,même s’il s’agit d’un vol majoritairement composé de pélerins chrétiens.
C’est un”repas?” certifié cashere:”kashrut certificate”,qui est servi!
Il en est de même pour les vols opérés par les pays musulmans sur les destinations des pays arabes avec de la nourriture exclusivement “halal”,ce qui se généraliserait sur d’autres destinations pour des raisons déjà évoquées de non-proximité des divers ingrédients…
L’hôtesse suisse à qui je faisais remarquer que cela ne me convenait pas car j’étais de religion catholique m’a conseillé ,gênée,d’écrire à la compagnie…
Pas de réponse.
chouan 12
est-ce qu’il n’y a que 60%?
chouan 12
et quand bien même c’est 10 % des pseudos français qui nous obligent à payer un impôt à cette secte!
essecms
Je vous confirme par une info venant de l’intérieur de l’entreprise: une grande chaine américaine de restauration rapide à base de poulet frit faire abattre tous ses poulets de façon halal, quitte à ne pas le mettre en évidence après.
Simon
Zut, faites gaffes a vos sources !
“60%: d’après le rapport Coperci 2005, réalisé par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, c’est le pourcentage d’animaux de boucherie abattus en France selon le rite halal”
C’est faux. D’après le rapport COPERCI, 60% de la viande abattue selon le rite halal se trouverai ré acheminé par le circuit classique, donc non certifié halal.
Dans les deux cas c’est inquiétant, mais entre les deux phrases, c’est quand même le jour et la nuit !
D’ailleurs, dans ce même rapport, on a 70% pour la viande abattue selon le rite israélite.
catherine
faisons une pétition de soutien à cette demande d’un député!
Michel Louis COURCELLES
Il y a encore un moyen beaucoup plus simple que les protestations diverses : c’est l’action. L’une d’elles est très simple, très légale : manger le moins possible de viande.
petition halal et traçabilité
Pétition pour réclamer l’étiquetage selon le mode d’abattage et en langue française :
http://www.mesopinions.com/Petition-pour-un-etiquetage-des-denrees-carnees-selon-le-mode-d-abattage–petition-petitions-803af292f40b914a2b061b6eabcda77a.html
Réclamons le droit de savoir ce que l’on mange !