C’est le constat du rapporteur général (PS) du Budget à l’Assemblée, Valérie Rabault, dans son rapport sur le débat d’orientation des finances publiques. Après trois années de baisses de prélèvements, entre 2008 et 2010, les prélèvements ont recommencé à augmenter en 2011. Par la suite, plusieurs mesures de hausse ont été adoptées, à la fois par la droite en 2011 et en 2012 (gel du barème de l’impôt sur le revenu, coup de rabot sur les allégements de charges, hausse des cotisations sur les revenus du capital…) et par la gauche (hausse de la TVA, contribution exceptionnelle d’ISF, poursuite du gel du barème de l’IR, refiscalisation des heures supplémentaires…).
Les prélèvements ont crû de 18 milliards d’euros en 2011, de 22 milliards en 2012 et de 29 milliards en 2013, portant les prélèvements obligatoires au taux record de 46,2 % du PIB.
JEJ
En réalité le taux de prélèvement obligatoire est supérieur à 50%.
Certains éléments sont omis du calcul afin de maintenir les chiffres à 44% puis aujourd’hui à 46%.
De nombreux économistes situe ce taux vers 56% du PIB.
Au delà du chiffre, cela signifie que la moitié de la richesse annuelle du pays est prélevée en impôts, taxes et cotisations sociales (certes une partie est redistribuée).
Brutus
Et toujours autant de dettes!
Kelkin
Est-ce que vous vous rendez compte que cela fait plus de 1000€ par Français? C’est-à-dire vraisemblablement 3000€ par contribuable.
C’est ÉNORME !