« Cette maison est habitée depuis le 1er août 2017. Ceci est notre domicile », pouvait-on lire, mardi après-midi encore, sur le document manuscrit, qui listait même les noms des squatteurs qui avaient pris leurs quartiers à cette adresse.
Le procureur de Nantes a décidé d’ouvrir une enquête pour « violation de domicile ». Il considère que l’article 226-4 du code pénal peut-être invoqué. « Le fait de s’introduire sans autorisation et de rester durablement dans une maison habitée sont des délits », rappelle Olivier Bonhomme, procureur adjoint. L’infraction étant « flagrante », l’intervention de la police était donc possible dans de brefs délais. Elle est intervenue dès ce mardi, à 18h30. Sept Soudanais, âgés d'une vingtaine d'années, ont été sommés de quitter les lieux et placés en garde à vue dans la foulée. Ils n'ont opposé aucune résistance.