Question impertinente posée ici :
"Une proposition de loi a été déposée le 14 novembre pour l'accès anonyme et gratuit à la pilule chez les mineures. Au même moment, de nouvelles études prouvent que la pilule de 3e génération augmente le risque d'accidents vasculaires cérébraux et d'embolie pulmonaire. […] [S]elon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (l'Afssaps), ce nouveau contraceptif provoquerait le décès de 20 à 40 femmes par an.
Dès 1995, l'Agence européenne du médicament (Emea) parle d'un risque d'accident thromboembolique veineux (formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux) plus élevé avec ce type de pilule, par rapport aux femmes qui ne prennent aucune contraception. Un avertissement répété en 2002. […] En 2007, l'avis de la Commission de transparence de la Haute autorité de santé (HAS) est sans appel […] le risque de formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux est 1,5 à 2 fois plus élevé que pour les pilules de 2e génération. […] Ces risques ont été confirmés par une étude danoise, publiée dans le British Medical Journal fin octobre 2011. […]
Selon l'Afssaps, il y aurait de 20 à 40 décès par an sous pilule de 3e génération, dont "14 à 28 par embolie pulmonaire", précise un responsable. Mais l'Association des victimes d'embolie pulmonaires (Avep), créée par le père de Théodora, estime que le nombre de décès serait de 589 à 1 596 par an. […]
Seule l'Afssaps a le pouvoir de retirer ce type de médicament du marché. Elle a décidé de ne pas le faire car "le bénéfice/risque reste maintenu, précise un responsable de l'agence. Le nombre d'accidents reste limité par rapport aux bénéfices en terme de tolérance: moins de perte de poids, moins d'acné, moins de problèmes de pilosité…""
PG
L’AFSSAPS nous explique donc que l’embolie pulmonaire guérit l’acné et pilosité ……
Nathalie
Ca fait plus de morts que la pompe à insuline
jpr
En ce domaine-là, nos médias sont bien silencieux (eux pourtant si prompts à dénoncer les silences de l’Eglise – réels ou inventés – en d’autres domaines) ; pourtant, plus d’un journaliste a dû lire les résultats de ces études (si toutefois certains d’entre eux savent encore lire autre chose que les dépêches de l’AFP, ce qui reste à prouver). Mais ici, danger : le tabou de la pseudo libération de la femme (à ce type de tabous, interdiction formelle de s’attaquer). Sans doute aussi les liens d’argent – à l’image de nos politiques, on peut l’imaginer – avec les grands groupes pharmaceutiques… Chut ! Ce procès-là n’aura pas lieu : Servier n’a pas eu de chance, il aurait du produire des pilules.
Quant aux pauvres femmes décédées, on leur a imposé/proposé la pilule afin qu’elles puissent “jouir sans entrave” des plaisirs de la vie : la mort à 30/40 ans, dans des circonstances le plus souvent bien douloureuses, un plaisir ?