Alain Sanders rappelle que la survie du quotidien catholique ne tient qu’à l’abonnement de ses lecteurs :
"C’est de cela que nous risquons de mourir. J’ai eu naguère, l’occasion de m‘étonner de ces associations qui nous envoient leurs communiqués, se réjouissent qu’on les passe (ce que personne d’autre de la « grosse presse » ne fait) et qui, pour autant ne sont pas abonnées. J‘évoquais aussi certains auteurs de Tribunes libres qui nous demandent de leur envoyer le numéro où est passée leur tribune. Ce qui veut dire : 1) qu’ils ne sont pas abonnés ; 2) qu’ils ne font même pas l’effort d’acheter le numéro dans lequel leur prose a été publiée. […]
Répondant aux accusations suicidairement amicales d’un lecteur nous conseillant de préparer dignement notre mort, Jeanne Smits a dit, avec la courtoise diplomatie qui est la sienne, que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Et que rien, et certainement pas ces blogs ficelés par des gens pleins de bonne volonté, mais qui sont tout sauf des journalistes, ne remplacera jamais un libre journal de papier fabriqué – et porté – par des professionnels."
Et c’est certain : Le Salon Beige relaie régulièrement les informations et analyses rapportées par Présent et que l’on ne trouve pas ailleurs. Amis lecteurs, n’hésitez pas à franchir le pas d’un abonnement au seul quotidien catholique français.