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Médias : Désinformation

A quand la fin du monopole syndical de la CGT chez Presstalis ?

Message intéressant d'Alexis Brézet, le nouveau patron du Fagoaro, à propos d'une grève qui a empêché l'impression du journal papier ce matin :

P"Dans la nuit de jeudi à vendredi, une poignée de syndicalistes du Livre CGT a pénétré par la force dans les imprimeries du Figaro
et bloqué l’impression de nos journaux
. […] Ils doivent savoir que ce «mouvement social» qui, curieusement, n’a touché que Le Figaro
( on n’ose imaginer, derrière ce «ciblage», un quelconque motif
politique) n’est en rien le fait des journalistes, des employés ou des
ouvriers du groupe Figaro et de ses imprimeries qui, jour après jour,
s’attachent à vous proposer le meilleur journal.

La cause du conflit ? Presstalis, le système coopératif qui depuis la
Libération assure la distribution de la presse française, est
aujourd’hui à bout de souffle, victime de ses rigidités et de
l’aveuglement d’un syndicalisme de monopole qui l’a conduit au bord de
la faillite
. Pour survivre, et continuer de faire vivre la liberté de
l’information, ce système doit mener à bien une vigoureuse
restructuration
– qu’un syndicat hostile à tout dialogue, refuse
obstinément d’envisager. Ce sont ces «dockers de la presse» qui nous
prennent en otage et vous prennent en otage, qui envahissent les usines,
bloquent les camions, jettent dans le caniveau des journaux tout juste
imprimés
. Dans l’industrie automobile, au moins, on n’abime pas le
«produit»… […]

Quel scandale pour la démocratie ! Pour la liberté d’opinion ! Pour le pluralisme de l’information ! La presse va mal. Elle se réforme. Mais des naufrageurs s’acharnent à la
couler…
Face à de telles actions, qui piétinent l’éthique syndicale, il
est urgent que chacun – et notamment les pouvoirs publics, étrangement
silencieux – prenne conscience de la gravité de la situation, et assume
enfin ses responsabilités."

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8 commentaires

  1. heu… pluralité quand on parle du Figaro…
    C’est un peu l’histoire du pyromane qui crie au feu : ça manque de crédibilité.
    Ce syndicat à le monopole depuis 1945 : qu’à fait le Figaro pour s’en affranchir depuis… 65 ans ?
    Sans compter le reste…
    [Mieux vaut tard que jamais. Et puis A Brézet vient d’arriver à la tête, on ne peut pas lui reprocher ce que n’ont pas fait ses prédécesseurs. MJ]

  2. Le pouvoir du syndicat du Livre existe avec la complicité des gouvernements successifs. Leurs exactions répétées n’auraient pas été possibles autrement.
    Voir l’affaire du stock de fusils en provenance de Manufrance, volés et cachés par la CGT en prévision de la révolution communiste, et découverts par hasard dans un hangar de distribution de presse.
    L’existence de cet arsenal a été confidentiellement signalée par le patron de l’époque au garde des Sceaux lui-même.
    Conséquences : absolument aucune.
    Si la police, au hasard d’un incendie, par exemple, découvre chez vous UNE arme détenue illégalement, vous allez au-devant des pires ennuis.
    Si le ministre de la Justice découvre PLUSIEURS CENTAINES DE FUSILS cachés par un syndicat communiste en vue de renverser le gouvernement, eh bien ce syndicat ne risque rien.
    Conclusion : la France est un pays communiste (c’est la signification du mystérieux adjectif “républicain” dont on nous casse les oreilles si souvent, sans jamais se donner la peine de nous dire ce qu’il recouvre exactement).

  3. “Dans l’industrie automobile, au moins, on n’abime pas le “produit”…[…]”
    Eh bien si, cela s’est déjà vu à l’usine Alpine de Dieppe au début des années 70 à cause des mêmes meneurs syndicalistes, ce qui précipita la vente de l’affaire à Renault !

  4. D’accord avec PK, cette presse aux ordres et couchée peut disparaitre, cela ne changera rien.

  5. Quelqu’un peut confirmer? j’ai li quelque part que ce “syndicat” a été créé par les Allemand pendant la II querre?

  6. Vive Internet et le pdf. En plus, c’est écologique, diminue notre dépendance au pétrole.

  7. N’avons nous pas eu, depuis la “libération”, des gouvernements dits “de droite” qui auraient du mettre un terme à cette situation de monopole syndical scandaleuse ? Que n’ont-ils œuvré en ce sens ! Quelles représailles inavouables craignaient-ils ? Que cache, depuis si longtemps, cette connivence ?

  8. je suis de droite et lecteur du figaro .. je pense que les patrons de presse considerent desormais la presse comme une marchandise et je comprends que les ouvriers du livres defendent une certaine conception de la presse et et de la loie bichet qui permet a tout editeur petit ou grand d’etre distribue au meme cout

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